Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 1 avril 2014

Vol MH370: les derniers échanges avec le Boeing 777


La transcription des dernières communications entre les pilotes du vol MH370 et le contrôle aérien n'a rien révélé d'"anormal", selon le ministre malaisien des Transports, Hishammuddin Hussein.
Les autorités malaisiennes ont rendu public le contenu de ces échanges entre le MH370 et la tour de contrôle de Kuala Lumpur, qui étaient jusque là entre les mains des enquêteurs. La transcription des 54 minutes d'échanges lapidaires et techniques entre les aiguilleurs et les pilotes ne présentent a priori qu'un intérêt limité pour les enquêteurs. 
La transcription se conclut par la réponse du cockpit au contrôle aérien malaisien lui annonçant qu'il doit désormais contacter les contrôleurs vietnamiens. "Bonne nuit, Malaysia trois sept zéro", dit le pilote ou le copilote 38 minutes après son décollage de Kuala Lumpur et peu de temps avant sa disparition des radars.




La dernière conversation du cockpit avec le sol a nourri maintes spéculations ces trois dernières semaines en raison de la version initialement présentée par les autorités et modifiée depuis. Selon cette version, les derniers mots reçus de l'avion avaient été "D'accord, bonne nuit" ou "Eh bien, bonne nuit".

Cette formulation jugée peu orthodoxe dans l'aviation avait jeté le soupçon sur le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, et son copilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans, dans l'hypothèse d'un déroutement volontaire de l'avion qui, selon la Malaisie, est tombé dans le sud de l'océan Indien, à l'opposé de sa destination prévue.  Aucun élément matériel n'a cependant permis pour le moment d'incriminer ni le pilote, ni son second. Malaysia Airlines a précédemment attribué les derniers mots reçus par le contrôle aérien au copilote, mais le communiqué publié mardi souligne que l'information n'est pas confirmée.

Le gouvernement malaisien précise par ailleurs qu'un point, fermé à la presse, sera fait mercredi avec les familles.

Après la fureur samedi des familles des victimes à la suite de la sortie du ministre malaisien des Transports, qui a promis de retrouver de "possibles survivants", l'Australie a mandaté dimanche l'ancien chef de ses armées. Son objectif: coordonner les recherches internationales en mer du vol MH370, qui n'ont toujours pas permis de mettre la main sur des débris de l'avion disparu il y a trois semaines.