La Russie; qui se positionne en Crimée, a offert des papiers russes, ce vendredi, aux policiers d'élite ukrainiens virés par le nouveau gouvernement ou déserteurs. C'est ici une étape importante franchie dans un conflit russo-européen qui ne veut pas dire son nom.
D'heure en heure, la Crimée se coupe de Kiev
L'armée russe continue son envahissement silencieux dans une région d'Ukraine russophone et pro-russe qui laisse faire.
Le grand perdant, l'Ukraine de l'Ouest, à peine soutenue par quelques mercenaires nazis et/ou UE, région sans industrie et Tchernobilisée, région sans aucun avenir, région dont 30% de la population n'approuve pas le renversement de Ianoukovitch, ce grand perdant, qui tend déjà la main au FMI, organisation qui a violé combien de pays... cet ouest-Ukrainien, plus seul au monde que jamais, ni vraiment russe, ni vraiment européen, ce grand perdant de l'entre-deux mondes, pleurera certainement davantage dans quelques années que ces 80 morts (hélas) recensés place Maïdan.
Tandis que l'armée russe s'empare de la Crimée de "soft" manière, (Soldats sans fanion, petits regroupements der chars), dans ce sud-est aux richesses vitales pour l'ancienne Ukraine, Londres, l'UE et les USA placent des pions à Kiev, aussi discrètement que les Poutines placent les leurs.
Pour manœuvrer, la Russie a déployé un navire à 90 miles de Miami; et si Cuba, non loin, rappelle la guerre froide, nous sommes plus dans une forme d'intimidation tandis que l'empire russe pénètre l'Ukraine.
L'Europe n'a de toute façon aucune légitimité à s'imposer dans un conflit qui au départ ne regarde que l'Est.
L'Ukraine, c'est le berceau de la Russie.
La Crimée, c'est 90% d'orthodoxes.
L’Ukraine, c’est le gaz russe
Quoi qu'il se passe demain, la Turquie demeure une cible russe drpuis 30 ans, et dans le contexte ukrainien actiuel, c'est bien la Russie qui se place le mieux... C'est bien la Russie qui met la pression, c'est bien la Russie qui avance.
Et puis... que gagne l'Europe dans ce conflit ?
Des dizaines d'hélicoptères d'attaque russes viennent de se poser sur l'aéroport de Sébastopol sous contrôle de l'armée de Poutine depuis ce matin.
En effet, aux aurores, une cinquantaine de soldats non-identifiés avaient pris d'assaut deux aéroports stratégiques autour de Sébastopol, l'un d'entre eux, militaire.
Des véhicules de transports de troupes se font de plus en plus visibles dans les rues autour de Sébastopol.
Pendant ce temps, le gouvernement de Kiev demande l'aide du FMI, ainsi que Londres et Washington pour protéger sa souveraineté territoriale. Par ailleurs, le gouvernement ukrainien a limogé le chef des armées dans la matinée.
Ghisham Doyle
Maxime blankovitch