Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 9 mars 2014

JFK, le président à la la sexualité compulsive


L'hypersexualité, aussi appelée « sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel.

Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de « satyres », créatures de la mythologie grecque qui incarnent la force vitale de la nature).

John F. Kennedy, les liaisons dangereuses

Derrière la politique, le sexe. John Fitzgerald Kennedy, le président américain le plus charismatique du XXe siècle, était un homme à femmes, coureur de jupons insouciant, accro au sexe. Quand Kennedy termine son service dans la marine nationale, il travaille pour les Renseignements généraux. En 1941, il rencontre Inga Arvad, une journaliste danoise. Mais le FBI soupçonne la jeune femme d'être une espionne nazie... Les amants sont mis sur écoute. L'affaire ne fait pas plus de bruit. Kennedy se lance dans la politique. Il est élu sénateur dans le Massachusetts et, l'année suivante, en 1953, épouse Jacqueline Lee Bouvier. Les vrais problèmes commencent.

JFK était un séducteur, mais surtout un consommateur: stagiaires, secrétaires, prostituées, mais aussi stars d’Hollywood.

Partout où il le pouvait, ascenseurs, voitures, bureaux, chambres d’hôtels, avions… En mode duo ou à plusieurs, JFK n’avait peur de rien, ni même de se faire prendre en flagrant délit. Jackie n’était pas dupe, mais fermait les yeux.

Hollywood était également un véritable vivier pour le président américain. La plus célèbre de ses relations avec des stars, bien que jamais officiellement confirmée, reste bien évidemment celle avec Marilyn Monroe. Il existe peu de photos où les deux amants terribles figurent ensemble, mais la plus connue est celle où l’on voit Marilyn avec cette impressionnante robe qui lui collait à la peau, en compagnie de Kennedy et de son frère Robert (qui lui aussi couchait avec l’actrice).


L'ancien garde du corps de Marilyn Monroe ; William Castleberry  à mis en vente aux enchères ce qu'il assure être une sextape de Marilyn Monroe dans un plan à trois avec John Fitzgerald Kennedy et son frère Robert.

Le film, qui dure 8 minutes, aurait atterri dans les mains du garde du corps de Marilyn dans les années 1980. Cette vidéo a été tournée le soir où elle a chanté son fameux «happy birthday mister president» spécialement pour John.

Quand une amie demande à JFK, en 1960, s'il continuera à avoir des maîtresses à la Maison-Blanche, Kennedy répond : "Oh ! Ce sera bien plus facile, le Secret Service me protégera."

"Vous aviez le job le plus prestigieux du Secret Service, et vous vous retrouviez à surveiller un ascenseur ou une porte parce que, à l'intérieur, le président était avec deux prostituées", se souviendra un agent.

Les stagiaires ? En 2012, Mimi Alford, une ancienne stagiaire déflorée par JFK à 19 ans, quelques jours après son arrivée à la Maison-Blanche, publie ses Mémoires. Ils apportent des détails sordides sur une liaison qui aura duré dix-huit mois. Mais manifestent aussi une certaine pitié pour cet homme qui avait confié son besoin constant de sexe, sous peine d'avoir de terribles migraines.

Inutile de rappeler la liaison de JFK avec Marlene Dietrich. Car il y en a d’autres, bien d’autres. Retenons notre souffle et citons : Judith Campbell qui partageait également le lit du patron de la mafia de Chicago, Sam Giancana, la jeune suédoise Gunilla von Post, Inga Arvadla miss Danemark soupçonnée d’être une espionne nazie, l’artiste peintre Mary Pinchot Meyer morte également mystérieusement assassinée, les actrices Angie Dickinson, Joan Crawford, Audrey Hepburn, Zsa Zsa Gabor, Jayne Mansfield, Gene Tierney cette dernière ayant déclaré qu’elle devait à JFK les "les vingt meilleures secondes de toute sa vie", les employées de la maison blanches Jill Cowan, Priscilla Wear (les deux ensemble !) surnommées "Fiddle" et "Faddle" par les journalistes et fréquentant assidûment la piscine de la Maison-Blanche en présence de ses frères..., Pamela Turnure (la propre secrétaire de Jackie Kennedy...), les strip-teaseuses Blaze Starr et Tempest Storm. Ellen Rometsch (prostituée et soupçonnée d'être espionne russe), Helen Chavchzade, Florence Pritchett, Barbara Maria Kopsynska (a.k.a. Alicia Darr, prostituée et maquerelle de luxe, gérante d'une maison close à Boston).

On sait que JFK a contracté sa première MST à l’âge de 17 ans au bordel de Harlem. On dit qu’il a même séduit sa belle-sœur, la princesse Lee Radziwill, alors que sa femme Jacqueline accouchait de sa fille.

Pour la petite histoire ; Marlene Dietrich,  elle, lui rend une dernière visite à la Maison-Blanche, le 10 septembre 1963, pour un quickie.

Jackie Kennedy, avait pleinement conscience des tromperies de son mari. Marilyn Monroe était littéralement éprise de JFK et le menaça, à plusieurs reprises, de tout révéler de sa relation avec lui. L'instabilité émotionnelle de Monroe et son souhait de vouloir se rapprocher de l'icône présidentielle représentèrent une menace incessante pour JFK, dont elle fut éperdument amoureuse, comme en témoigne cet enregistrement effectué auprès de son psychanalyste, quelques semaines avant sa mort : "Marilyn Monroe est un soldat, son commandant en chef est l'homme le plus puissant du monde. Le devoir d'un soldat est d'obéir à son commandant en chef. Il dit fais ceci, on le fait. Il dit fais cela, on le fait. [...] Jamais, je ne lui ferai honte. Aussi longtemps que je serai vivante, John Kennedy vivra en moi."

Des situations innombrables exposèrent le président des États-Unis à un scandale sexuel qui aurait pu ternir son image d'époux et de père de famille exemplaire. Les dérives secrètes du clan Kennedy ne se résumèrent pas uniquement à l'activité sexuelle de JFK, puisque, lors de son élection à la présidence, de fortes présomptions de votes truqués firent irruption.

L'affaire Kater 

Florence Kater ne voyait pas d'un bon oeil les actes de libertinage auxquels s'adonnait JFK avec sa collaboratrice du Sénat, Pamela Turnure. C'est ainsi qu'elle emmagasina un nombre considérable d'informations dans l'optique de faire du tort au futur président. En tant que personnalité publique, il se devait d'être "irréprochable", et c'est ainsi qu'elle entreprit de le photographier à la sortie de l'appartement de sa locataire. Les procédés des Kater agacèrent JFK qui n'hésita pas à menacer le couple d'expulsion de son domicile, avant d'avoir recours à son avocat. Les négociations n'aboutirent pas, et plus le sénateur se rapprochait de la présidence, plus Florence Kater se montrait entreprenante, en envoyant, par exemple, des dizaines de courriers de dénonciation à plusieurs éditorialistes et rédacteurs en chef de Washington et de New York. Si ses démarches n'aboutirent pas, déterminée, elle n'hésita pas à se rendre le 14 mai 1960 à un meeting politique que tenait Kennedy à l'université du Maryland. Ce jour-là, elle brandit une pancarte où figurait un agrandissement de la photo de Pamela Turnure quittant l'appartement à l'aube. Cette pancarte suscita l'intérêt de Bob Clark, journaliste au Washington Star, qui décida de s'entretenir avec Kater. Cette dernière lui fit part de toutes ses manigances pour faire tomber Kennedy, et notamment des magnétophones que son mari avait installés en secret dans les conduits d'aération du logement. Elle lui expliqua également qu'elle avait négocié son silence en échange d'un tableau de Modigliani. Finalement, Clark n'obtint pas l'aval de son rédacteur en chef pour diffuser ces accusations. JFK nomma Pamela Turnure attachée de presse de sa femme.

Joe Kennedy (le père de JFK) s'associa à Sam Giancana et au puissant syndicat du crime de Chicago dans l'État de l'Illinois. La pègre était très influente à Chicago, plus particulièrement auprès des syndicats dont elle avait le contrôle total et dont elle put assurément orienter les votes.

En parallèle, Kennedy bénéficia pareillement du soutien financier du puissant syndicat des routiers (les "teamsters"), dont Jimmy Hoffa était le président et avec qui Robert Kennedy, frère de JFK, était en guerre ouverte. Bobby lutta avec acharnement contre le racket organisé dans le milieu du travail et s'en prit avec virulence à Jimmy Hoffa réputé pour ses méthodes violentes et dont les affinités politiques n'obéissaient pas aux priorités de Giancana, autrement dit le clan JFK. Toutefois, la pression intense exercée par Robert Kennedy, nommé conseiller en chef de la commission McClellan - chargée d'enquêter sur les liens entre les syndicats et le crime organisé -, n'est pas sans conséquence, puisque Jimmy Hoffa, pourtant pro-Nixon, cède plusieurs millions de dollars à Joseph Kennedy dans l'optique de financer la campagne du fils de ce dernier sous réserve de la paix sur le plan judiciaire. La mafia de Chicago contrôlait parallèlement les activités des teamsters de Cleveland, Saint Louis, Kansas City, Las Vegas et Los Angeles et vint s'ajouter aux bénéfices issus du chantage exercé sur Hoffa, une aubaine pour Giancana face à qui le FBI se montra beaucoup moins regardant. JFK fut élu plus jeune président des États-Unis tandis que Bobby hérita de la fonction de ministre de la Justice et conserva sa réputation de champion de la guerre contre le crime organisé, une parfaite couverture pour son frère dont le bien-être était sa priorité absolue.

En février, il part prendre un peu de bon temps à Las Vegas avec Frank Sinatra, Sammy Davis et Dean Martin. En pleine débauche, il tombe sous les charmes de Judith Campbell, une divorcée qui partage sa vie avec un gros bonnet de la mafia de Chicago. Non seulement la pègre subventionne sa campagne, mais elle finance ses plaisirs... Le chef du FBI, J. Edgar Hoover, surveille étroitement les inconduites du jeune Président. Mais il en faut plus pour intimider Kennedy.

En 1963, JFK incarne l'image d'un homme audacieux, courageux, lorsque de nouvelles affaires menacent de briser sa popularité. Il s'agit de trois compromissions avec des call-girls liées à des membres des partis communistes européens, voire à des agents du KGB. Elles s'appellent Mariella Novotny Suzy Chang.

En août 1963, l'une de ces call-girls, une Allemande de 27 ans nommée Ellen Rometsch, soupçonnée d'être une espionne, est discrètement renvoyée dans son pays pour tuer dans l’œuf un scandale naissant. Bobby Kennedy, qui a ordonné que le visa de la belle soit annulé, peut compter sur le silence des leaders du Congrès, eux aussi compromis avec Rometsch, et sur celui d'une presse qui n'ose pas encore fouiller dans la vie privée des chefs d'Etat.

A chaque fois, son frère Bob, ministre de la Justice, désamorce les commissions d'enquête et muselle la presse. En novembre 1963, le Président est sur le point d'être démasqué, quand il est assassiné à Dallas.

Pour beaucoup, John Fitzgerald Kennedy reste longtemps encore un modèle d'intégrité et un père de famille exemplaire. Il incarne encore, pour ses nombreux admirateurs, la probité, l’idéalisme et les valeurs morales, tout cela n’est que mensonge et hypocrisie.


Rose Cheramie

Son véritable nom serait Melba Christine Marcades. Droguée et prostituée aurait eu connaissance à l'avance de l'attentat contre JFK.

Retrouvée rouée de coups le 20 novembre 1963 sur une route de Louisiane, elle raconta à un policier de cet Etat (Francis Fruge) que Kennedy devait être assassiné à Dallas. Peu après, elle racontera cette même histoire à un médecin de Jackson.

Après la mort de Lee Harvey Oswald, Rose Cheramie toujours hospitalisée a également raconté qu'elle avait travaillé pour Jack Ruby dans un club de Dallas. Elle déclara que le 20 novembre 1963 elle transportait de la drogue pour le compte de Ruby, en compagnie de deux personnes qui lui ont révélé les projets d'attentat contre Kennedy. Devant ses protestations, ceux-ci l'auraient frappée et jetée du véhicule en marche.

Le 4 septembre 1965, elle fut tuée sur une autoroute du Texas quand une voiture lui roula dessus après qu'elle eut apparemment été jetée d'un autre véhicule.

Egger Ph.