En septembre 2011 Rezwan Ferdaus, un étudiant de 27 ans diplômé en physique a été arrêté puis condamné en 2012 pour terrorisme. Il voulait attaquer le Pentagone et le congrès américain avec l’aide de drones bourrés d’explosifs, des répliques de F-4 et F-86. En juin dernier en Allemagne le G9G arrête plusieurs étudiants tunisiens en aéronautique à Stuttgart, Munich et Dachau afin de démanteler un réseau islamiste mettant au point des drones équipés de missiles.Ils font échec à une opération terroriste qui aurait été une première mondiale.
Le 15 septembre dernier, déjouant toutes les sécurités, un drone se pose à deux mètres de Merkel, la chancelière allemande, un coup de pub pour un groupuscule politique (le Parti Pirate) qui revendique l’opération contre la vidéo surveillance policière. Heureusement le drone était inoffensif mais l’avertissement plus que clairement entendu par le contre-terrorisme.
Depuis plus de deux ans, InfosDefense.com est en mesure de préciser que cette menace a été bien prise en compte par les services spécialisés de divers pays qui travaillent donc sur des scénarios d’attaques à l’aide de « drones terroristes » mais aussi les moyens de stopper une telle menace: Brouillage radio (jamming), filet anti-drone portable et auto-propulsé, laser, et enfin surveillance d’un certain type de matériel entrant dans la composition d’un tel drone. Mais in fine « le travail de contre-terrorisme, donc en amont, reste la priorité » selon un expert français de la DCRI. Des groupes de travaux européens sont déjà en place, confirme notre source.