Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 29 septembre 2013

Et si l'Hexagone, en pleine déroute, s'en prenait à la Suisse?




L'armée suisse a imaginé une attaque de la France contre la Confédération dans l'exercice 2013 des brigades blindées de Suisse romande, qui s'est déroulé du 26 au 28 août, révèle le journal Le Matin Dimanche.

Concrètement, l'armée a imaginé que la France, en complète déroute financière, s'est désintégrée en plusieurs entités régionales, sous l'effet de la crise, et l'une d'elle, baptisée «la Saônia» a décidé d'attaquer la Suisse, forcée ainsi de se défendre, selon le scenario retenu.

Trois points de passage

L'exercice, appelée Duplex-Barbara, est fondé sur une invasion de la «Saônia», soit le territoire du Jura français, à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par le journal, qui a pu consulter les détails de l'opération.

Une organisation paramilitaire proche du gouvernement de la Saônia, et appelée BLD (Brigade Libre de Dijon) veut «venir chercher l'argent que la Suisse a volé à Saônia», selon l'exercice militaire et organise des attentats en Suisse.

Afflux de réfugiés en 2012

En 2012, l'exercice militaire suisse, appelé «Stabilo Due», prévoyait la chute de l'euro, entraînant un chaos social en Europe et un afflux de réfugiés en Suisse.

Selon Daniel Berger, commandant de la brigade blindée suisse, «l'exercice n'a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues».

Armée avalisée

Dimanche dernier, les Suisses ont voté à une très large majorité le maintien de leur système d'armée de milice, basé sur la conscription militaire obligatoire.

Ainsi, 73,2% des votants ont dit non à la proposition du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA), qui demandait la fin du service militaire obligatoire et de le remplacer soit par des volontaires, soit par une petite armée de métier.

L'armée de milice constituée de citoyens-soldats est considérée comme l'un des piliers fondateurs de la nation suisse. Ses effectifs sont de 155'000 aujourd'hui.

En Europe, la majorité des pays ont abandonné le service militaire au profit d'une armée de métier.