Lors de l'enquête sur le meurtre du petit 
Grégory, de nombreux suspects ont été mis en examen sans résultat. Des vies ont 
été bouleversées ou perdues pour rien. Des personnes ne peuvent faire le deuil 
de cet enfant car ils ignorent toujours ce qui lui est arrivé.
D'après l'enquête, cette histoire est bourrée 
de personnages qui ont tous plus ou moins de choses à se reprocher. La famille 
VILLEMIN et ses proches seraient plus de 70 personnes, en ajoutant les habitants 
des différents villages et des passants occasionnels, cela fait énormément de 
suspects.
L’enquête précise que le corbeau serait un proche mais aucune personne n’a été incriminée avec précision.
Dans ce lieu des Vosges, comme dans beaucoup de 
milieux ruraux, les histoires de famille se transmettent de génération à 
génération. Mais personne ne parle, personne n’explique, le non dit est de 
rigueur.
Les plus jeunes savent que les plus vieux savaient, qu’untel ne devait pas côtoyer untel ou en être jaloux. L’origine de certaines querelles se perd au fil des années. Combien d’histoires d’héritages, de concubinages, d’incestes, de jalousies marquent au fer rouge certaines familles.
Je ne dis pas que cela était le cas dans les 
familles du petit Grégory. Et s'il y avait quelque chose, cela serait leur 
secret et ils auraient parfaitement le droit de le garder. 
Le contexte de cette enquête n'était pas 
évident. Ce serait une explication plausible des difficultés des enquêteurs et 
des juges pour connaître tous les éléments qui auraient pu mener au vrai 
coupable.
Hormis l’hypothèse que j’avance, je n’ai rien 
inventé. Comme beaucoup, j’ai lu presque tout ce qui est à la disposition de 
tout un chacun dans les journaux et sur internet.
Les deux portraits-robot du début de l'enquête
Les deux portraits-robot du début de l'enquête
La ressemblance avec Bernard Laroche et Marcel Jacob est saisissante
 Bernard Laroche à l'époque des faits
Marcel Jacob à l'époque des faits
Pour mieux comprendre, il faut 
rappeler quelques éléments surprenants
N’oublions pas « L'assassin aurait 
opéré en 35 minutes : enlever l'enfant, poster la lettre à LEPANGES, le 
tuer et le jeter à l'eau à DOCELLES puis téléphoner à Michel VILLEMIN. »
Je pense que cela ne pouvait être 
l’œuvre d’une seule personne.
Mais alors qui, quand, comment et 
pourquoi ? 
Nous allons essayer ensemble de poser 
les bonnes questions afin que chacun puisse réfléchir et peut être 
trouver la réponse qui bloque cette machine compliquée qu’est la justice.
L’enquête réalisée tout de suite n’a 
pas pu relever correctement tous les indices qui auraient permis de connaître la 
vérité, pourquoi ?
Des faits ou des témoignages, enregistrés ou 
non par les enquêteurs, n’ont pas été pris en considération car ils ne cadraient 
pas avec l'enquête.
Divers prélèvements auraient été réalisés sous 
des procédures mises en causes par la suite (voir la perquisition chez 
Jean-Marie VILLEMIN sans sa présence).
De la cordelette identique à celle des liens de 
Grégory, aurait été trouvée par les policiers chez diverses personnes, mais 
celle trouvée chez  Georges JACOB n’aurait pas été mentionnée dans les 
procédures ?! Cela est un exemple et ne veut pas dire, que Serge JACOB est 
soupçonné, mais que l’enquête n’a pas tout pris en compte.
Les expertises sur les lettres du corbeau ont 
été annulées pour vices de forme. Le foulage LB sur un des courriers peut avoir 
été fait avant ou après écriture et/ou réception du courrier.
Toutes les personnes interrogées avaient  des 
alibis lors de l’enlèvement et/ou de l'heure estimée de la mort de Grégory.
Certains enquêteurs avaient des affinités 
avec la famille du petit Grégory.
Ces faits et constatations ont induit en erreur 
les enquêteurs et le juge. Dans ce dossier, il était très difficile d’y voir 
clair.
Qui aurait pu emmener Grégory si loin 
de sa maison en si peu de temps ?
Une personne bien connue de l’enfant ou un 
autre enfant pouvait aborder Grégory sans le faire crier. Entre enfants, les 
jeux pouvaient les rapprocher. Une proposition d’aller jouer plus loin à un jeu 
inconnu a pu tenter le petit garçon qui se serait laissé emmener facilement 
surtout, s’il le connaissait. Un adulte inconnu n’aurait pu l’emmener, l’enfant 
était trop craintif.
Qui savait que l’enfant jouait seul à l’arrière de la maison ?
Durant des discussions, Christine et les femmes 
qu'elle côtoyait auraient très bien discuter du jour de repassage. Christine 
faisait son travail dans la pièce arrière de la maison sans vue sur la 
rue ! Leur en aurait-elle parlé ou à quelqu’un d'autre ?
Murielle a-t-elle dit la vérité lors de son premier témoignage qui dénonçait Bernard LAROCHE ?
Murielle prétendait être allée jusqu’à DOCELLES 
après un arrêt dans LEPANGES, cela est impossible !
En partant après 17 h du collège de BRUYERES, 
aller à LEPANGES (6 km), prendre Grégory, redescendre dans LEPANGES s’arrêter 
puis repartir pour DOCELLES (6 km) et revenir à AUMONTZEY (17km) pour 17 h 20, 
 c'est-à-dire une bonne vingtaine de minutes, n’est pas réalisable avec les 
voitures de l’époque !
L’ensemble fait environ  une trentaine de 
kilomètres de petites routes dont 3 arrêts ! Cela aurait pris plus de 45 voir 55 
minutes car il ne faut pas oublier qu’il y avait de la circulation avec les 
sorties d’écoles et d’usines.
Le premier témoignage de Murielle n’est donc 
pas réaliste. D’après des témoins et l’enquête, Bernard LAROCHE serait bien venu 
la chercher au collège. Pourquoi ? Et pourquoi Bernard LAROCHE a nié 
cela ?
Ce qui est surprenant, c’est qu’au départ aucun 
témoin potentiel n’avait vu de voiture arriver et repartir sur la route menant 
chez Jean-marie VILLEMIN.
La voiture du ravisseur était probablement 
stationnée à l'écart de la maison de Jean-marie VILLEMIN, cachée des voisins. Le 
kidnappeur accompagné de Grégory à pied, donc sans bruit, aurait pu la rejoindre 
sans être remarqué. En début de soirée, les personnes rentrant de leur travail 
ne passe pas leur temps aux fenêtres.
Par la suite, des témoins disent avoir vu une 
voiture comme celle de Bernard LAROCHE descendre de chez Jean-marie VILLEMIN peu 
après 17 h avec un moustachu et une rousse.
Peut-on penser qu’une partie du premier 
témoignage de Murielle soit vrai et qu’elle soit allée à LEPANGES ?
Murielle étant revenue sur son témoignage, 
cette hypothèse peut-elle encore être avancée ?
Où serait-elle allée avec Bernard LAROCHE ?
Dans les minutes du procès de Dijon, les 
témoignages de Bernard LAROCHE et de Murielle BOLLE ne coïncident pas. L’ordre 
d’arrivée à AUMONTZEY chez Louisette Jacob n’est pas le même. Les lieux  décrits 
(DOCELLES) par Murielle BOLLE ne correspondent pas non plus... Murielle est 
revenue sur son premier témoignage.
De qui sont les initiales en foulage sur la lettre du corbeau ?
Les initiales en foulage sur la lettre du 
corbeau ont été interprétées comme étant les initiales de Bernard LAROCHE. C’est 
possible, mais il a très bien pu prêter son bloc au corbeau. Et d’autres membres 
de la famille ont aussi ses initiales : Lucien BOLLE, père de Murielle et Lucien 
BLAISE, époux décédé de la mère de Christine VILLEMIN entre autres. Peut être, 
une des personnes qui suivait l’enquête aurait apposé ses initiales sur un 
document n’ayant rien à voir avec l’enquête en ayant son document 
posé par-dessus la lettre du corbeau.
Qui serait le corbeau ?
Je suppose que le corbeau n’était pas seul, il 
peut s’agir d’une conspiration à plusieurs personnes, remontée par la haine, la 
jalousie. L'enquête parle de membres plus ou moins proches de Jacky, le frère 
aîné de Jean-marie, fils reconnu et donc bâtard.
Les lettres du corbeau reprochaient à Albert VILLEMIN de ne pas traiter son fils reconnu (le bâtard) aussi bien que ses demi-frères.
Qui serait le responsable et 
l’organisateur du kidnapping ?
Certaines personnes avaient pensé que Michel 
VILLEMIN était le corbeau ou qu’il avait pu organiser le kidnapping. Je ne le 
pense pas, Michel n’aurait pas été capable de se maîtriser pour gérer de tels 
actes.
A qui appartenait la ficelle qui 
ligotait l’enfant ?
La ficelle pouvait provenir de diverses 
origines. Il suffit de lire les comptes rendus et minutes pour se rendre compte 
de la difficulté à l’attribuer à son propriétaire. Et même s’il pouvait être 
connu, il aurait très bien pu en donner à des membres de sa famille ou des amis.
Comment ont fait les différents 
protagonistes pour avoir des alibis ?
Les différents acteurs de ce drame avaient 
prévu des temps courts pour chaque action afin d’avoir des alibis à dix minutes 
près. En se relayant, il était difficile de les accuser avec certitude en 
s’appuyant sur les horaires tels que l’enquête les avait établis.
Pourquoi y a t-il peu de renseignements 
concernant certaines personnes alors qu’ils sont cités à plusieurs reprises ?
Le plus flagrant serait le cas de Jacky 
VILLEMIN. Il est cité à plusieurs reprises notamment dans les minutes de 
Dijon, en mentionnant que le corbeau parlerait  en prenant sa défense, au titre 
du « bâtard ».
Comment évaluer qui sont les suspects 
éventuels ?
En tenant compte que l’heure du décès ne peut 
avoir été fixée exactement, les alibis de toutes les personnes devraient être 
revus de 16 h 30 à 21 h.
Pourquoi le visage de Grégory était-il 
caché par le bonnet attaché ?
Un lien tenait le bonnet sur la tête de 
Grégory. Probablement,  pour qu’il ne reconnaisse pas le ou les personnes qui 
devait le prendre en charge. Qui était-ce ? Probablement un proche ? Cela 
expliquerait le bonnet enfoncé sur la tête de Grégory. L’enfant aurait pu lui 
sourire et peut être l’attendrir.
Pourquoi l’hématome dans les cheveux de 
Grégory n’a pas tout de suite été signalé ?
Les personnes ayant étudié le petit corps n'ont 
pas mentionné tout de suite ce détail.
Pourquoi l’eau dans les poumons de 
Grégory n’était pas exactement la même que celle de la Vologne à Docelles, lieu 
de la découverte ?
Le bonnet a pu filtrer certaines particules 
mais les plus petites provenant des usines du bord de la Vologne auraient du y 
être retrouvées ?
L’enfant peut avoir été ou s’être noyé dans un 
autre endroit.
Pourquoi y avait-il peu d’eau dans les 
poumons de Grégory ?
Si l’enfant était inconscient lors de sa chute 
dans l’eau, sa respiration était probablement restée faible et ce serait la 
température de l’eau qui aurait provoqué le décès, non l’asphyxie. Dans ce cas, 
peu d’eau aurait été absorbée.
Quelle est l’heure du décès de 
Grégory ?
D’après l’enquête ce serait vers 18 h environ 
que l’enfant aurait été jeté dans la VOLOGNE à DOCELLES où il serait mort 
brutalement à cause de la température de l’eau. (L'heure avait été proposée 
d'abord à 17h 30 puis 18 h 15)
La souplesse des membres lors de la découverte 
du corps  avait surpris les enquêteurs et induit un doute sur l’heure probable. 
Ils pensaient que le corps avait séjourné entre 2 et 3 h dans l’eau.
Si l’on tient compte que la rigidité 
cadavérique débute trois heures après la mort et en admettant que Grégory serait 
mort vers 17 h 30, cette rigidité aurait dû être plus marquée !
D’ailleurs l’heure exacte du décès n’a jamais 
été fixée. La digestion de la pomme mangée au goûter (presque 17 h) avait été 
attribuée en premier lieu au repas du midi.
Pourquoi ses membres étaient encore 
souples vers 21 h 30 lors des constatations ?
2 possibilités :
- L’enfant serait peut être mort entre 18 h  et 
19 h, s’il est mort dans l’eau où il a été trouvé et si l’on tient compte du 
délai minimum de 3 heures pour que la rigidité commence.
- Ou bien l’enfant serait mort plus tôt vers 17 
h 30 dans un autre endroit.
Si son corps a été conservé à une température 
supérieure à celle de l’extérieur ou celle de l’eau, la rigidité aurait été 
retardée. Moins d’une heure dans ces conditions peut faire l’équivalent d’un 
quart d’heure dans l’eau. Cela pourrait donner une heure approximative du dépôt 
du corps dans la Vologne à Docelles vers 18 h 30 - 18 h 45. Donc donner 
une heure probable du décès vers 18 h 15...  Et tromper les 
enquêteurs.
Quelques explications pour arriver à ce 
résultat :
Refroidissement 
cadavérique
 La température du cadavre 
chute d'environ 1 degré par heure et on admet que l'équilibre avec le milieu 
ambiant est atteint en 24 heures.
Il existe cependant des variations en fonction de différents critères pouvant intervenir sur les échanges thermiques :
- l’habillement. Des facteurs correctifs liés à l'habillement sont introduits. Certains auteurs préconisent la prise de température au niveau hépatique ou au niveau des tympans (remarque : la mesure de la température cutanée n'est pas très fiable. La température rectale est assez utilisée).
- la température ambiante. Des normo grammes existent pour déterminer le délai post-mortem, ils intègrent : la température rectale, la température externe, le poids.
- état fébrile, hypothermie au moment du décès.
La rigidité 
cadavérique
La rigidité cadavérique est le résultat de l'absence 
de réversibilité de la liaison des fibres d'actine et myosine.
La rigidité 
débute environ 3 heures après la mort, son maximum se situe vers 12 
heures.
Elle commence aux muscles du cou, de la nuque, et des masséters, 
pour s'étendre au tronc, membres supérieurs et membres inférieurs.
La 
rigidité s'installe progressivement et prédomine :
- aux fléchisseurs aux 
membres supérieurs
- aux extenseurs aux membres inférieurs
Sa disparition 
se fait dans le même ordre : La rigidité tibio-tarsiennes disparaît entre la 
24ème et la 36ème heure.
Si elle est rompue avant la 12ème heure, elle peut 
se reconstituer.
Datation de la mort
A partir des phénomènes 
cadavériques :
- corps chaud, souple, sans lividité : < 6 à 8 heures
- corps tiède, rigide, lividités s'effaçant à la pression : < 12 heures
- froid, rigide, lividités immuables : < 24 heures
- plus de rigidité, tache verte : > 36 heures.
Toutes ces questions et ces réponses peuvent 
nous amener à une solution possible que nous allons essayer de définir. Un grain 
de sable peut bloquer une machinerie. Si nous arrivons à le trouver, à 
l’enlever, la machine judiciaire pourrait recommencer à tourner correctement.
Admettons que ce grain de sable soit le 
fait qu’il n’y avait pas une personne mais plusieurs personnes qui se seraient 
relayées pour l’enlèvement, le transport et que l’enfant serait mort vers 17 h 20 puis aurait été déplacé...
Nous allons essayer de remonter le 
temps, d’utiliser ces nouveaux éléments.
Essayons de reprendre l’emploi du temps de 
cette triste fin d’après midi du 16 Octobre 1984, 
avec la supposition ci-dessus.
Nous y inclurons pour nous aider, des 
faits connus dans l’enquête. Ceci uniquement afin de mieux situer les 
différentes actions :
16 h,
Michel VILLEMIN reçoit Bernard LAROCHE à AUMONTZEY.
Michel VILLEMIN reçoit Bernard LAROCHE à AUMONTZEY.
16 h 30
Bernard LAROCHE est rentré chez lui et attend un ami pour aller acheter du vin.
Bernard LAROCHE est rentré chez lui et attend un ami pour aller acheter du vin.
16 h 50
Christine VILLEMIN récupère Grégory et rentre chez elle en laissant l’enfant jouer dehors après l’avoir coiffé d’un bonnet de laine.
Christine VILLEMIN récupère Grégory et rentre chez elle en laissant l’enfant jouer dehors après l’avoir coiffé d’un bonnet de laine.
Elle fait son repassage dans une pièce où 
aucune fenêtre ne donne sur le lieu où joue Grégory.
17 h
Bernard LAROCHE serait allé chercher sa belle-sœur Murielle BOLLE, au collège à BRUYERES.
Bernard LAROCHE serait allé chercher sa belle-sœur Murielle BOLLE, au collège à BRUYERES.
Cela est inhabituel. Dans sa déposition, il l'a 
nié et pourtant, il y a des témoins...
17 h 10 environ
quelqu’un se serait arrêté près de la maison de Jean-marie VILLEMIN et serait allé chercher Grégory qui l’aurait suivi. Ils seraient montés dans une voiture et seraient partis.
quelqu’un se serait arrêté près de la maison de Jean-marie VILLEMIN et serait allé chercher Grégory qui l’aurait suivi. Ils seraient montés dans une voiture et seraient partis.
Entre 17 h et 17 h 15
La 
lettre anonyme est postée dans LEPANGES par le corbeau.
Avant de se rétracter, Murielle avait dit que 
Bernard LAROCHE se serait arrêté dans LEPANGES. Etait-ce vraiment au niveau de 
la poste ? Murielle ne connaissait pas ce village pourtant situé à une quinzaine 
de kilomètres de chez elle !
La lettre disait « J’espère que tu mourras de 
chagrin le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà 
ma vengeance, pauvre con. »
L’allusion à l’argent voulait peut être dire 
qu’une rançon ne serait pas demandée.... A ce moment là, le kidnappeur n’avait 
probablement pas imaginé la mort de Grégory. Le langage du corbeau n’était pas 
clair et le français mal maîtrisé.
Il faisait sans doute allusion au fait 
que Jean-marie avait de l’argent mais que cet argent ne pouvait lui garantir le 
retour de son fils. Le corbeau voulait probablement l’enfant pour faire 
peur à Jean-marie afin qu’il quitte la région, il ne voulait plus le voir, il le 
haïssait tant !
Qui l’a postée ?
Le corbeau a-t-il enlevé lui-même l’enfant ?
En admettant plusieurs intervenants, il est 
possible d'imaginer que quelqu'un était probablement à l’affût et dès qu’il a vu 
la voiture qu’il connaissait passer avec l’enfant, il aurait posté la 
lettre.
Il aurait peut être hélé un enfant dans la rue pour lui demander de la poster en prétextant ne pas pouvoir marcher par exemple, cela afin que personne ne puisse dire qui avait posté le courrier.
C’est étonnant, dans un petit village où tout le monde se connaît, que personne n’ait remarqué une nouvelle tête !
Pourquoi l’a-t-il posté à LEPANGES, il aurait 
pu la poster ailleurs et passer inaperçu ?
Si c’était pour brouiller les pistes, cela 
était réussi. La mère de Grégory a même été soupçonnée.
17 h 15, 17 h 30
Christine VILLEMIN ne trouve plus son fils et le cherche.
Christine VILLEMIN ne trouve plus son fils et le cherche.
C’est vers cette heure là que le drame s’est 
probablement noué.
Le kidnappeur serait allé dans un hameau de 
LEPANGES  pour y laisser Grégory.
Il devait sans doute remettre l’enfant à une 
autre personne. Puis cette personne l’aurait emmené au corbeau ou autre personne 
encore ?  
Cet intermédiaire n’était pas au rendez-vous ? 
Il aurait peut être été retardé car c’était l’heure de sortie des ouvriers. Dans 
leur plan, sans doute établi en pleine journée, ils avaient probablement oublié 
ce détail.
Je situe cet endroit en sortant de LEPANGES 
direction BRUYERES sur la droite, il y a un pont sur la Vologne.
Ce triste soir, entre 17 heures et 17 heures 
30, quelques voitures  pouvaient circuler sur cette petite route. Pour moi, cela 
se serait passé un peu plus haut;
longitude 6° 41’ 11 ‘’ Est et latitude 48° 10’ 59 ‘’ Nord
A cet endroit, la Vologne longe de près une petite route peu empruntée et la rivière est cachée par les feuillages.
longitude 6° 41’ 11 ‘’ Est et latitude 48° 10’ 59 ‘’ Nord
A cet endroit, la Vologne longe de près une petite route peu empruntée et la rivière est cachée par les feuillages.
Une noyade en cet endroit expliquerait que 
l’eau dans les poumons de Grégory soit plus claire que celle de DOCELLES. Il y a 
des usines entre ce lieu et celui de découverte de l’enfant et les rejets 
polluaient donc la rivière après LEPANGES.
Le kidnappeur aurait donc ligoté Grégory afin 
qu’il reste sur place. Lui devait revenir à son domicile le plus vite possible, 
afin d’avoir un alibi.
Les nœuds étaient des nœuds de tisserand, il 
est possible de penser que le kidnappeur avait travaillé dans un tissage.
Ces nœuds n’étaient pas faits dans un but de mort (ils sont solides, mais il faut du mou pour les exécuter, le résultat donne un lien lâche) mais simplement pour que l’enfant ne bouge pas en attendant celui qui devait le prendre en charge. Le bonnet était maintenu sur le visage de Grégory non pour le blesser mais pour qu’il ne sache pas qui viendrait.
Ces nœuds n’étaient pas faits dans un but de mort (ils sont solides, mais il faut du mou pour les exécuter, le résultat donne un lien lâche) mais simplement pour que l’enfant ne bouge pas en attendant celui qui devait le prendre en charge. Le bonnet était maintenu sur le visage de Grégory non pour le blesser mais pour qu’il ne sache pas qui viendrait.
L’enfant était  probablement apeuré, il aurait 
bougé et malheureusement, il serait tombé dans la 
Vologne. En tombant, il se serait cogné contre des branches ou des pierres. Cela expliquerait l’hématome dans les cheveux de Grégory et sans 
doute aussi son visage calme. L’eau froide aurait fait le reste.
L’intermédiaire en arrivant aurait vu le petit 
à l’eau, mais peut être ne savait-il pas nager et il aurait attendu que le corps 
se rapproche du bord pour le récupérer.  Là, constatant le décès, il aurait 
paniqué et aurait mis l’enfant dans le coffre de sa voiture.
17 h 25
Bernard LAROCHE et Murielle BOLLE, sont de retour à AUMONTZEY
Bernard LAROCHE et Murielle BOLLE, sont de retour à AUMONTZEY
Il y a divergence dans les témoignages de ces 
deux personnes 
L’intermédiaire aurait apporté l’enfant au 
troisième ou quatrième personnage. Ce dernier voyant l’enfant mort, l’aurait 
chargé dans son coffre. L’intermédiaire revenu chez lui, se fait voir par les 
proches et/ou voisins.
17 h 35 environ
Michel VILLEMIN, sort de chez lui et hèle son jeune frère Lionel et lui demande de chercher d’urgence leur mère qui était avec son mari, chez une de ses sœurs à peu de distance.
Michel VILLEMIN, sort de chez lui et hèle son jeune frère Lionel et lui demande de chercher d’urgence leur mère qui était avec son mari, chez une de ses sœurs à peu de distance.
Quelques minutes plus tard, il leur raconte que 
le corbeau lui avait téléphoné pour signaler le kidnapping. Il a prétendu que le 
corbeau à voie rauque  et déguisée, avait dit « Je te téléphone car cela ne 
répond pas à côté. Je me suis vengé du chef et j’ai kidnappé son fils. 
Je l’ai étranglé et je l’ai jeté à la Vologne. Sa mère est en 
train de le rechercher mais elle ne le trouvera pas. Ma vengeance est faite. »
L’enfant n’a jamais été étranglé ?!!
La chambre d’accusation de Nancy a estimé qu’il 
était singulier qu’à 17 h 32, quand Michel Villemin a reçu un 
appel téléphonique du corbeau que celui-ci soit déjà informé que la mère 
recherchait  elle-même son enfant.
Pourquoi Michel n’est-il pas allé lui-même voir 
ses parents avec son véhicule ou même à pied, il serait arrivé plus rapidement 
que son jeune frère ? Une nouvelle de cette importance était urgente à 
transmettre !
Etait-il sous le choc de la 
nouvelle ?
Le corbeau, s’il était encore sur LEPANGES lors 
de la recherche de Grégory par Christine, pouvait être au courant de ce qui se 
passait.
Pourquoi le corbeau aurait téléphoné à Michel ? 
Le téléphone d’Albert VILLEMIN n’aurait pas été disponible ?
Le contenu de cet appel téléphonique destiné 
aux grands-parents de Grégory est surprenant. Le plus jeune oncle de Grégory 
était devant la maison de ses parents, il n’aurait rien entendu !   Il n’existe 
aucune preuve de cet appel.
17 h 40
Bernard LAROCHE part acheter du vin
Bernard LAROCHE part acheter du vin
Vers 17 h 45
la gendarmerie reçoit les appels de Monique VILLEMIN puis de Christine VILLEMIN
la gendarmerie reçoit les appels de Monique VILLEMIN puis de Christine VILLEMIN
Les recherches commencent à s’organiser avec la 
gendarmerie et des bénévoles.
18 h
Bernard LAROCHE est au magasin Champion
18 h 10
Bernard LAROCHE passe au café percevoir un pari.
Bernard LAROCHE passe au café percevoir un pari.
18 h 30
Bernard LAROCHE dit avoir croisé Michel VILLEMIN, dans la voiture de son père Albert, tous deux allait participer aux recherches. Puis Bernard serait rentré chez lui.
Michel VILLEMIN était dans un tel état 
d’agitation que les gendarmes de Bruyères l’avaient placé en garde à vue.
Entre 18 h 30 et 18 h 45
c’est probablement l’heure approximative où le corps de Grégory aurait été jeté dans la Vologne à DOCELLES.
c’est probablement l’heure approximative où le corps de Grégory aurait été jeté dans la Vologne à DOCELLES.
Je pense que le lieu près du ruisseau le Barba 
et la papeterie serait plausible. L’accès y était facile. Les arbres pouvaient 
cacher le ou les protagonistes.
Le corbeau ou le détenteur de l’enfant l’aurait 
emmené à DOCELLES  et s’en serait débarrassé en le jetant à la Vologne. Le choix 
de DOCELLES était probablement fait pour tromper les enquêteurs. Ce village 
étant sans doute à l’opposé de LEPANGES par rapport à son domicile. Les 
recherches n'étaient pas encore arrivées dans ce secteur.
Les témoignages des personnes, ayant côtoyé la 
zone probable de la chute de Gregory dans la Vologne, ne se souviennent pas 
avoir vu quelqu’un vers l’heure où l’enquête la situait, c'est à dire plus tôt.
L’heure d’hiver changeait en septembre cette 
année là, la luminosité solaire devait être très basse après 17 heures 30. Les 
allées et venues aurait très bien pu passer inaperçues.
Une autre raison pour que personne ne se 
souvienne d’actes ou de personnage inhabituel, le corbeau a probablement attendu 
ailleurs (en se faisant voir) que la nuit soit bien tombée afin que personne ne 
soit témoin. Donc peut être après 18 h 30 pendant que tout le monde était 
affairé à chercher l’enfant.
Cette proposition expliquerait que les membres 
de l’enfant étaient encore souples, la chaleur de la voiture aurait 
ralentit le processus de refroidissement du corps. Si l’enfant avait 
été plongé dans l’eau vers 17 h 20,  son corps aurait été un peu rigide lors de 
la découverte.
20 h 45
Bernard Laroche part travailler après avoir dîné.
Bernard Laroche part travailler après avoir dîné.
21 h 15
découverte du corps de Grégory à DOCELLES
découverte du corps de Grégory à DOCELLES
De nombreuses personnes sont coupables d’avoir 
attisé la haine par bêtise et sont donc complices actifs ou non.
A vous de juger maintenant ! 
Mais tant d'années après les faits, est-il possible de reprendre le procès en étudiant de près tous les alibis, pour punir les vrais coupables ?
Arbre généalogique
Egger Ph.




