Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

vendredi 22 juin 2012

Les autorités somaliennes prêtes à libérer par la force un agent de la DGSE retenu en otage par les jihadistes




Depuis quelques mois, les islamistes somaliens des milices Shebabs, qui ont prêté allégeance à al-Qaïda, sont sur la défensive sous l’action conjuguées de l’AMISOM – la force de l’Union africaine déployée dans le pays -, des troupes kényanes et éthiopiennes, ainsi que de l’armée somalienne, formée par l’Union européenne. Et sans oublier l’apport ponctuel des forces spéciales américaines.

Ainsi, les forces de sécurité somaliennes sont de plus en plus efficaces au point d’être en mesure de planifier leurs propres opérations, comme cela a été le cas pour libérer deux otages sud-africains, enlevés fin 2010 par des pirates alors qu’ils naviguaient à bord de leur voilier dans l’océan indien, avant d’être remis aux milices Shebabs.

« Les forces de sécurité, en coopération avec l’armée, ont secouru les deux sud-africains enlevés (…) il y a dix-huit mois » a ainsi expliqué, le 21 juin, lors d’une conférence de presse, le ministre somalien de la Défense, Hussein Arab Isse, qui n’a pas donné de précisions au sujet de la région où a eu lieu l’opération.

« Nous savons où se trouvent les autres otages (en Somalie), dont l’agent français, et si les ravisseurs ne les libèrent pas, nous les secourrons par la force » a encore poursuivi le ministre, en faisant allusion à Denis Allex, un officier de la DGSE enlevé à Mogadiscio le 14 juillet 2009, avec un de ses camarades qui a, depuis, pu échapper à ses ravisseurs.

Cet agent français (qui a le tort de ne pas être journaliste…) est détenu par les miliciens Shebabs, lesquels exigent, pour le libérer, l’arrêt de l’aide politique et militaire fournie par la France au gouvernement somalien de transition.

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