Certains officiers américains estiment possible que des fonds affectés à la reconstruction en Irak aient fini dans les poches des insurgés, selon un rapport d'un observatoire public américain.
L'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Irak (SIGIR) a interrogé des officiers et des responsables associés au Cerp (Programme de réaction d'urgence des commandants).
Le Congrès américain a alloué depuis 2004 près de 4 milliards de dollars au Cerp, un fonds du Pentagone dont disposent les chefs militaires américains pour répondre aux besoins urgents de secours et de reconstruction.
Le Congrès américain a alloué depuis 2004 près de 4 milliards de dollars au Cerp, un fonds du Pentagone dont disposent les chefs militaires américains pour répondre aux besoins urgents de secours et de reconstruction.
Certains commandants ont indiqué que les détournements de fonds du Cerp ont pu bénéficier aux insurgés, a indiqué le SIGIR dans un rapport publié lundi.
De l'argent (...) a été retrouvé lors d'opérations menées contre des insurgés, (accompagné) d'aveux de certains entrepreneurs qu'ils avaient payé pour leur "protection", indique le rapport citant un commandant américain.
Il y a eu des preuves évidentes selon lesquelles les autorités locales (...) volaient au plus haut niveau, a indiqué un autre commandant. De plus, des gouverneurs offraient aux insurgés de l'argent destiné aux activités du Cerp, pour que certains programmes financés par le Cerp ne soient pas attaqués, a ajouté le rapport.
Les troupes américaines présentes en Irak ont atteint jusqu'à 170.000 hommes après l'invasion de l'Irak en 2003 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, mais elles ont été retirées presque totalement fin 2011. Il ne reste que quelque 150 hommes, sous l'autorité de l'ambassade des Etats-Unis.
La corruption fait partie intégrante de la société et de la politique en Irak. La lutte contre la corruption dans le système irakien est un travail de Sisyphe, a indiqué un commandant, car elle était, de manière générale, acceptée comme une pratique courante.
Quand vous versez 40.000 dollars à un chef d'entreprise pour creuser un puits et que 10% vont au chef d'entreprise et 10% supplémentaires au chef de la tribu locale, nous appelons cela de la corruption. Mais c'était le prix à payer pour que les choses soient faites, a expliqué un autre commandant.
Je n'ai jamais vu aucun membre du personnel américain commettre de fraude, mais dans la culture irakienne, il y avait beaucoup de faux frais.
Je pense que les entreprises utilisées pour certains projets devaient verser de l'argent à des responsables irakiens. Il y avait des incidents quand ces entrepreneurs ne payaient pas les responsables, comme des menaces et des attaques, selon un autre officier.
En plus, certains responsables irakiens, politiques et militaires, ont tenté de nous contraindre à employer certaines entreprises. L'hypothèse était que ces entrepreneurs fournissaient des dessous de table aux responsables irakiens.
Selon le rapport, environ 76% des personnes interrogées ont estimé qu'au moins une partie de l'argent (destiné à des projets du Cerp) a été perdu en fraudes et en corruption.
De l'argent (...) a été retrouvé lors d'opérations menées contre des insurgés, (accompagné) d'aveux de certains entrepreneurs qu'ils avaient payé pour leur "protection", indique le rapport citant un commandant américain.
Il y a eu des preuves évidentes selon lesquelles les autorités locales (...) volaient au plus haut niveau, a indiqué un autre commandant. De plus, des gouverneurs offraient aux insurgés de l'argent destiné aux activités du Cerp, pour que certains programmes financés par le Cerp ne soient pas attaqués, a ajouté le rapport.
Les troupes américaines présentes en Irak ont atteint jusqu'à 170.000 hommes après l'invasion de l'Irak en 2003 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, mais elles ont été retirées presque totalement fin 2011. Il ne reste que quelque 150 hommes, sous l'autorité de l'ambassade des Etats-Unis.
La corruption fait partie intégrante de la société et de la politique en Irak. La lutte contre la corruption dans le système irakien est un travail de Sisyphe, a indiqué un commandant, car elle était, de manière générale, acceptée comme une pratique courante.
Quand vous versez 40.000 dollars à un chef d'entreprise pour creuser un puits et que 10% vont au chef d'entreprise et 10% supplémentaires au chef de la tribu locale, nous appelons cela de la corruption. Mais c'était le prix à payer pour que les choses soient faites, a expliqué un autre commandant.
Je n'ai jamais vu aucun membre du personnel américain commettre de fraude, mais dans la culture irakienne, il y avait beaucoup de faux frais.
Je pense que les entreprises utilisées pour certains projets devaient verser de l'argent à des responsables irakiens. Il y avait des incidents quand ces entrepreneurs ne payaient pas les responsables, comme des menaces et des attaques, selon un autre officier.
En plus, certains responsables irakiens, politiques et militaires, ont tenté de nous contraindre à employer certaines entreprises. L'hypothèse était que ces entrepreneurs fournissaient des dessous de table aux responsables irakiens.
Selon le rapport, environ 76% des personnes interrogées ont estimé qu'au moins une partie de l'argent (destiné à des projets du Cerp) a été perdu en fraudes et en corruption.