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Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a ordonné, dimanche 7 février, à l’organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) de commencer les travaux en vue de produire du combustible nucléaire enrichi à 20 % pour un réacteur de recherche de Téhéran. Dans un discours retransmis à la télévision, il a toutefois ajouté que "la porte était toujours ouverte" à une "interaction", cherchant apparemment à ne pas exclure définitivement un accord de coopération avec la communauté internationale.
"J’avais dit : donnons [aux grandes puissances] deux à trois mois [pour conclure un accord d’échange d’uranium], s’ils ne sont pas d’accord nous commencerons nous-même" à produire de l’uranium hautement enrichi, a déclaré M. Ahmadinejad en inaugurant une exposition consacrée à la technologie laser. "Maintenant, Dr Salehi, commencez à produire de l’uranium [enrichi] à 20 % avec nos centrifugeuses", a-t-il ajouté en s’adressant au chef de l’OIEA présent dans la salle à ses côtés.
LES OCCIDENTAUX TRÈS PRÉOCCUPÉS
La réaction américaine n’a pas tardé. Dimanche à la mi-journée, le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, a appelé la communauté internationale à "faire front commun pour faire pression sur le gouvernement iranien". Le ministère des affaires étrangères britannique a fait part, par la voie d’une de ses porte-paroles, de sa "profonde préoccupation. Cela violerait de manière délibérée cinq résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU".
Et le directeur de l’OIEA a immédiatement minimisé les propos du président. "Le président nous a dit d’être prêts à produire de l’uranium enrichi à 20 % si [les Six] n’acceptent pas un échange", a expliqué Ali Akbar Salehi à l’agence de presse iranienne Fars. "Pour le moment, il y a un certain optimisme dans les discussions, car certains pays font des propositions raisonnables, mais il ne reste plus beaucoup de temps", a-t-il ajouté. Si les Six "font des propositions avec des conditions déraisonnables, nous lancerons la phase d’enrichissement", a ajouté M. Salehi.
Mardi dernier, M. Ahmadinejad avait annoncé que l’Iran était disposé à envoyer son uranium enrichi à 3,5 % à l’étranger pour qu’il soit transformé en combustible enrichi à 20 % pour le réacteur médical de Téhéran. Trois jours plus tard, le ministre des affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, avait estimé qu’un accord sur le traitement à l’étranger de l’uranium iranien faiblement enrichi n’était "pas trop lointain", des déclarations qui avaient laissé sceptiques les occidentaux, notamment le secrétaire à la défense américain, Robert Gates.
"J’avais dit : donnons [aux grandes puissances] deux à trois mois [pour conclure un accord d’échange d’uranium], s’ils ne sont pas d’accord nous commencerons nous-même" à produire de l’uranium hautement enrichi, a déclaré M. Ahmadinejad en inaugurant une exposition consacrée à la technologie laser. "Maintenant, Dr Salehi, commencez à produire de l’uranium [enrichi] à 20 % avec nos centrifugeuses", a-t-il ajouté en s’adressant au chef de l’OIEA présent dans la salle à ses côtés.
LES OCCIDENTAUX TRÈS PRÉOCCUPÉS
La réaction américaine n’a pas tardé. Dimanche à la mi-journée, le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, a appelé la communauté internationale à "faire front commun pour faire pression sur le gouvernement iranien". Le ministère des affaires étrangères britannique a fait part, par la voie d’une de ses porte-paroles, de sa "profonde préoccupation. Cela violerait de manière délibérée cinq résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU".
Et le directeur de l’OIEA a immédiatement minimisé les propos du président. "Le président nous a dit d’être prêts à produire de l’uranium enrichi à 20 % si [les Six] n’acceptent pas un échange", a expliqué Ali Akbar Salehi à l’agence de presse iranienne Fars. "Pour le moment, il y a un certain optimisme dans les discussions, car certains pays font des propositions raisonnables, mais il ne reste plus beaucoup de temps", a-t-il ajouté. Si les Six "font des propositions avec des conditions déraisonnables, nous lancerons la phase d’enrichissement", a ajouté M. Salehi.
Mardi dernier, M. Ahmadinejad avait annoncé que l’Iran était disposé à envoyer son uranium enrichi à 3,5 % à l’étranger pour qu’il soit transformé en combustible enrichi à 20 % pour le réacteur médical de Téhéran. Trois jours plus tard, le ministre des affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, avait estimé qu’un accord sur le traitement à l’étranger de l’uranium iranien faiblement enrichi n’était "pas trop lointain", des déclarations qui avaient laissé sceptiques les occidentaux, notamment le secrétaire à la défense américain, Robert Gates.
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Reuters