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Un F-35 en plein ciel. (photo: Keystone/AP)
Les images du premier avion de chasse invisible chinois – le Chengdu J-20 – en janvier 2011 avaient laissé bouche bée des ingénieurs du monde entier. Ces derniers s’étaient étonnés des progrès technologiques réalisés par Pékin.
Une explication de cette subite rapidité de réalisation a été donnée dimanche par le «Sunday Times». D’après l’hebdomadaire britannique, des hackers chinois auraient réussi à pénétrer dans un ordinateur de la BAE (British Aerospace), une entreprise travaillant dans le secteur de la défense. Les espions chinois se seraient alors emparés des données techniques du chasseur américain Joint Strike Fighter F-35, encore en phase de développement. La BAE participe au projet de la maison mère Lockheed Martin pour l'élaboration de cet aéronef qui doit entrer en service en 2016.
La première tentative des hackers de Pékin pour pénétrer dans le réseau de BAE remonte à trois ans. Information gardée secrète depuis et qui aurait été divulguée à la fin de l’année dernière par un dirigeant de la société lors d’un dîner à Londres réservé aux spécialistes de la sécurité cybernétique.
L’une des personnes présentes, citée par le «Sunday Times», a raconté que le dirigeant de BAE avait avoué que «les cyber-attaques chinoises s’étaient déroulées pendant 18 mois et que leur objectif était de mettre la main sur les secrets de l’un de leurs derniers avions de chasse».
L’ambassade de Chine à Londres a décrit ces propos comme étant «des allégations sans fondement». Elle a également précisé que la Chine condamnait toutes les formes de cybercriminalité. BAE s’est refusée de commenter l’information en soutenant que la société «dispose de systèmes de sécurité capables de résister à n’importe quelle tentative d’infiltration.»
ATK