Le gouvernement libyen a annoncé jeudi que la possession et l’utilisation de téléphones satellitaires de type Thuraya constituaient un délit d’espionnage au profit de l’Otan. Selon l’agence de presse officielle libyenne Jana, ma détention de ce type de matériel est désormais soumise à autorisation préalable.
Ceux qui seront trouvés en train d’utiliser ces téléphones sans autorisation pourraient être accusés de collaboration avec l’ennemi », une charge passible de la peine de mort. « Les espions parmi les traîtres et les agents à la solde (...) de l’Alliance atlantique utilisent les téléphones Thuraya pour livrer aux Croisés les coordonnées de sites à bombarder, provoquant ainsi la mort d’un grand nombre de civils », écrit Jana. La société Thuraya a son siège social à Abou Dhabi, un émirat du Golfe accusé par le régime de Mouammar Kadhafi de financer avec le Qatar l’insurrection en Libye.
Les téléphones Thuraya sont également fréquemment utilisés par les médias internationaux dans les environnements où les communications téléphoniques classiques sont suspendues ou censurées par les pouvoirs publics.
Reuters