Dominique Strauss-Kahn aurait eu des rapports avec trois femmes différentes le week-end du viol présumé d’une femme de chambre. C’est ce que révèle un hebdomadaire français.
Dominique Strauss-Kahn aurait avoué à sa femme Anne Sinclair avoir eu «trois femmes» entre le vendredi 13 et le samedi 14 mai, le jour où il aurait violé une femme de chambre de l’hôtel Sofitel à Manhattan. L’hebdomadaire français «Le Point» cite un proche du couple pour étayer ses propos.
L’ancien directeur général du FMI (Fonds Monétaire International) aurait expliqué à sa femme avoir eu des rapports consentants, mais n’avoir violé personne. Et son épouse l’aurait cru. «Dominique n’a jamais été violent avec personne. Même les enfants, il ne les a jamais giflés. C’est un séducteur, pas un violeur», aurait affirmé Anne Sinclair à tous ses amis.
Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, est accusé d’avoir agressé sexuellement Nafissatou Diallo, 32 ans, une femme de chambre de l’hôtel Sofitel de Manhattan. Les faits se seraient déroulés le 14 mai dernier.
D’après le «New York Times», DSK avait fait monter deux femmes dans sa chambre. Les avocats de la victime présumée affirment avoir filmé le politicien monter en ascenseur à 1h30 du matin samedi avec une compagne. Cette dernière aurait quitté la chambre 1h20 plus tard.
ATK
le lourd secret de la mère de Tristane Banon
Anne Mansouret aurait révélé aux enquêteurs avoir eu une relation sexuelle "brutale" avec Dominique Strauss-Kahn.
Chaque jour, les langues se délient un peu plus dans l'affaire française concernant Dominique Strauss-Kahn. Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon qui accuse l'ancien patron du FMI de tentative de viol, aurait ainsi elle-même eu une relation sexuelle avec Dominique Strauss-Kahn. C'est en tout cas ce qu'elle aurait affirmé aux enquêteurs, le 13 juillet dernier, selon L'Express.
"Confidences"
Une relation consentie, selon ses propos rapportés par le magazine, mais "brutale", qui se serait déroulée dans un bureau de l'OCDE, à Paris, où DSK avait été nommé, en 2000, conseiller spécial du secrétaire général de l'organisation. Anne Mansouret était alors l'amie de Brigitte Guillemette, ex-femme de DSK et mère de Camille Strauss-Kahn, qui se trouvait être aussi la marraine de Tristane. Camille Strauss-Kahn, justement, a elle aussi été entendue lundi, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. Sa mère, Brigitte Guillemette, avait, elle, été interrogée vendredi.
Mais l'affaire pourrait prendre une tournure plus politique. François Hollande, candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, sera également entendu "comme toutes les personnes ayant pu recevoir des confidences" de Tristane Banon, a-t-on indiqué, lundi, de source judiciaire. L'avocat de la journaliste, David Koubbi, avait indiqué lors du dépôt de sa plainte qu'il espérait l'audition de l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, qui avait été informé, selon lui, des faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn.
Imbroglio
Par ailleurs, comme le révélait lundi Le Point.fr, la deuxième épouse de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international, citée à plusieurs reprises par Anne Mansouret, a démenti la version donnée par la mère de Tristane Banon aux enquêteurs. Elle a notamment affirmé qu'elle n'avait jamais servi d'intermédiaire entre Tristane Banon et son ex-mari à l'époque des faits supposés, en 2003. Anne Mansouret avait évoqué devant la presse une conversation avec Dominique Strauss-Kahn au cours de laquelle celui-ci aurait reconnu "avoir pété un câble". Mais Brigitte Guillemette a dit qu'elle n'était pas au courant de cette déclaration.
Anne Mansouret a regretté, après l'arrestation de l'ex-directeur général du FMI à New York, d'avoir dissuadé sa fille de porter plainte juste après l'agression présumée, il y a huit ans. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur la plainte de sa fille, un autre dossier embarrassant pour Dominique Strauss-Kahn, également poursuivi aux États-Unis pour tentative de viol. Tristane Banon affirme que les faits présumés se sont déroulés en février 2003 lors d'une rencontre avec Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de la rédaction d'un livre.
Le Point.fr