La Sûreté du Québec a démantelé son Service de la lutte contre le terrorisme (SLCT) au cours de la dernière année, selon le quotidien « La Presse ».
Créé dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, ce service était considéré comme un modèle du genre. Depuis l’automne dernier, l’équipe a été « éclatée », plusieurs de ses membres étant réaffectés.
Le service, dorénavant appelé « Division de la lutte au terrorisme et de la menace active », fait maintenant partie du Service des enquêtes sur les crimes contre la personne.
Il était auparavant son égal, une entité autonome.
La SQ, selon toute vraisemblance, s’en remettra davantage au Service canadien du renseignement de sécurité, un organisme fédéral, dans la lutte au terrorisme.
Il y a donc maintenant beaucoup moins d’agents qui surveillent les terroristes potentiels au Québec.
Selon les sources contactées par « La Presse », cette nouvelle Division de la lutte au terrorisme est beaucoup moins bien armée pour suivre l’évolution des habitudes des terroristes, et ainsi anticiper les menaces. Le renseignement serait négligé au profit de l’enquête.
Or, lorsqu’une enquête est ouverte, le crime est souvent déjà commis.
La SQ a affirmé au départ que l’unité n’a pas été démantelée mais transformée, et que certains membres ont été affectés ailleurs ou sont partis. Puis une porte-parole a précisé que la nouvelle division a les mêmes effectifs, et que les mécontents ont mal compris la réorganisation.
QMI