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vendredi 14 août 2009

Le gouvernement américain sème le doute sur l’usage des cookies dans ses sites officiels

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L’administration Obama aurait proposé d’autoriser à nouveau l’usage de cookies dans les sites web gouvernementaux et de permettre aussi aux sociétés tierces présentes sur ces sites de faire de même. La Maison Blanche tente de calmer le jeu.

Une polémique a fait surface aux Etats-Unis à propos d’un projet du gouvernement visant à rétablir l’usage des cookies dans les sites web fédéraux. Depuis 2000, les cookies sont bannis des sites officiels.

Mais un projet publié dans le Federal Register (équivalent de notre Journal Officiel) daté du 27 juillet viserait à revenir sur cette décision.


Une nuance qui change tout

La période permettant de laisser des commentaires publics sur ce projet a pris fin lundi et suscité de nombreux retours. L’American Civil Liberties Union et l’Electronic Frontier Foundation ont tiré la sonnette d’alarme en précisant que le projet prévoirait même d’accorder aux sociétés tierces associées aux sites officiels le droit d’utiliser des cookies.

Face à la polémique croissante, l’administration Obama a réagi en précisant que l’interdiction des cookies n’était pas remise en cause. Elle se livre à une explication de texte du projet qui ne « changera pas la politique en vigueur avant que tous les commentaires publics n’aient été examinés ».

Concernant les tierces parties, l’administration ajoute que la règle d’interdiction des cookies persistants leur est également appliquée. Il y a en fait une nuance qu’introduit le nouveau projet.

Il stipule que le recours aux cookies sur les sites fédéraux est interdit y compris aux prestataires tiers sauf si la collecte d’informations s’avère « indispensable » pour le site en question.

Les internautes devront alors en être clairement et précisément informés. Le gouvernement américain rappelle que le but de ce projet est d’améliorer le service aux administrés en analysant leur usage des sites institutionnels en conservant leurs réglages et préférences.
Il ajoute qu’il s’agit d’une pratique désormais courante dans l’e-commerce.
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ZDNet.fr