Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 11 août 2019

Suicide d'Epstein: une mort qui arrange beaucoup beaucoup de monde


La mèche du plus gros scandale de pédophilie de l'histoire est allumée. L'explosion à venir laissera des traces.

Le milliardaire Jeffrey Epstein inculpé pour «exploitation sexuelle de mineures» a été retrouvé mort dans sa cellule de prison à Manhattan. Selon les autorités, il s'est suicidé. Le FBI a toutefois ouvert une enquête sur son «suicide apparent».

Citées par plusieurs médias américains, les forces de l'ordre ont fait savoir que le corps de Jeffrey Epstein avait été retrouvé sans vie samedi matin vers 07h30 (13h30 suisses) dans sa cellule à New York, ce 10 août. Le New York Post a indiqué de son côté que son corps avait été transporté vers 07h30 vers un hôpital proche de la prison, après un appel pour arrêt cardiaque vers 06h30. Des responsables américains, qui se sont exprimés sous couvert d'anonymat, affirment que le milliardaire américain, inculpé pour «exploitation sexuelle de mineures», s'est donné la mort par pendaison. Toutefois, le FBI a annoncé avoir ouvert une enquête sur son «suicide apparent», selon l'AFP.

La veille, des documents rendus publics par les autorités avaient révélé les premiers noms de personnalités accusées dans cette affaire d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineures. Parmi eux, plusieurs hommes politiques américains, des hommes d'affaires mais aussi le prince Andrew, fils de la reine d'Angleterre Elizabeth II.

L'inculpation de Jeffrey Epstein le 8 juillet dernier faisait trembler le tout Washington, et au-delà. La question qui était sur toutes les lèvres étant de savoir si cet ami des puissants allait livrer des informations sur son réseau en échange de la clémence de la justice.

Dizaines de jeunes filles

M. Epstein était accusé d'avoir organisé, pendant plusieurs années, un réseau constitué de dizaines de jeunes filles sous son emprise, certaines collégiennes, avec lesquelles il avait des rapports sexuels dans ses nombreuses propriétés, notamment à Manhattan et en Floride.

Les témoignages qui sont ressortis via des documents judiciaires et des médias américains brossaient de ce brillant et riche financier l'image d'un prédateur insatiable de jeunes filles, qu'il faisait recruter par dizaines et venir dans ses somptueuses résidences.

Bien que son nom ait déjà été inscrit au fichier des délinquants sexuels après une première condamnation très légère en Floride en 2007, une perquisition menée début juillet dans sa maison du quartier huppé de l'Upper East Side à Manhattan avait révélé une salle de massage, intacte, où étaient entraînées ses victimes présumées.

Le 25 juillet, il avait déjà été retrouvé blessé au cou, affalé sur le sol en position fœtale et presque inconscient dans sa cellule. Un incident que n'avaient pas élucidé les enquêteurs, qui n'avaient écarté aucune piste, de la tentative de suicide ou de fuite à l'agression.

Membre de la jet set

Selon plusieurs témoignages, domestiques, secrétaire et recruteuses géraient au millimètre un sombre emploi du temps, avec prise de rendez-vous, transport, parfois même en jet privé, instructions et rétribution, souvent 200 à 300 dollars par visite, voire cadeaux.

Des centaines de pages de documents judiciaires rendus publics vendredi étaient venus confirmer qu'il avait longtemps été un membre éminent de la jet set, proche de nombreux hommes politiques, y compris les présidents Bill Clinton et Donald Trump. Tous avaient affirmé après son inculpation ne pas avoir été au courant de ses délits présumés et n'avoir plus aucune relation avec lui depuis longtemps.

Inculpé le 8 juillet d'exploitation sexuelle de mineures et d'association de malfaiteurs en vue d'exploiter sexuellement des mineures, il était passible de 45 années d'emprisonnement. Son procès devait s'ouvrir au mieux en juin 2020. Le financier dont la fortune est estimée à plus de 500 millions de dollars avait été débouté, le 18 juillet, d'une demande de remise en liberté sous caution.

Les premiers noms révélés 

Les premiers documents liés à l'affaire Epstein, inculpé le 8 juillet pour «exploitation sexuelle de mineures», ont été rendus publics le 9 août. Ils concernent une plainte en diffamation déposée en 2015 par Virginia Roberts Giuffre – qui se décrit elle-même comme une ancienne «esclave sexuelle» du milliardaire – contre la complice présumée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell.

Dans ces documents, Virginia Roberts Giuffre accuse Ghislaine Maxwell d'avoir aidé Jeffrey Epstein à la contraindre à participer, avec d'autres filles mineures, à des orgies sexuelles dans les nombreuses résidences du milliardaire. La jeune femme, mineure au moment des faits, donne également les noms de plusieurs personnalités publiques qui auraient pris part à ces activités.

«Ils m'ont demandé d'aller voir George Mitchell [un homme politique américain], Jean-Luc Brunel [qui tient une agence de mannequins], Bill Richardson [un homme politique américain], un autre prince dont je ne connais pas le nom», a notamment déclaré la jeune femme dans sa déposition. «Un type qui possède un hôtel, une très grande chaîne d'hôtels, je ne me souviens plus de quel hôtel il s'agissait», a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : «Il y avait un autre président étranger, vous savez, je ne me souviens plus de son nom. Il y en a tout un tas, il m'est difficile de me souvenir de tous.»

Plus loin dans sa déposition, Virginia Roberts Giuffre a été interrogée sur les détails de sa prétendue relation sexuelle avec Glenn Dubin, un homme d'affaires américain : «Quels termes a employé Ghislaine Maxwell pour vous demander d'avoir une relation sexuelle avec Glenn Dubin ?» «C'était la même chose tout le temps. Ils voulaient que j'aille "faire un massage" à ces hommes», a-t-elle répondu.

Le mot «massage» est devenu un code pour «sexe», a-t-elle poursuivi dans sa déposition. «Toute ma vie a consisté simplement à plaire à ces hommes et à rendre heureux Ghislaine et Jeffrey», a-t-elle encore déclaré.

Hormis Jeffrey Epstein, aucun des accusés n'est à l'heure actuelle poursuivi en justice pour les faits dénoncés par Virginia Roberts Giuffre. Plusieurs d'entre eux, ont par ailleurs catégoriquement réfuté ces accusations.

Le Prince Andrew et TOUS les autres...

Dans cette masse de documents rendus publics, se trouvent également des photographies, des reçus, les journaux de vol du «Lolita express» ou encore un mémoire écrit par une femme qui dit avoir été victime d'exploitation sexuelle par Jeffrey Epstein et ses connaissances. On trouve ainsi une photographie du prince Andrew, le deuxième fils d'Elisabeth II, la main autour de la taille nue de Virginia Roberts Giuffre à l’intérieur de la maison de Ghislaine Maxwell à Londres. Un cliché qui, selon les avocats de la jeune femme, vient appuyer les allégations de cette dernière, qui affirme avoir été contrainte à avoir une relation sexuelle avec ce membre de la famille royale.

«Cette photographie confirme les affirmations de [Virginia Roberts] Giuffre. Il n'y a aucune autre explication raisonnable selon laquelle un enfant américain devrait être en compagnie d'adultes et non de membres de sa famille, dans la maison londonienne de la petite amie d'un homme désormais reconnu coupable d'être un délinquant sexuel», ont ainsi fait valoir les avocats de la jeune femme, mineure au moment où a été pris le cliché.

Des accusations que le palais de Buckingham a pourtant nié à de nombreuses reprises. Dans une déclaration très inhabituelle publiée en 2015, Buckingham Palace avait ainsi assuré que «toute suggestion d'irrégularité envers des mineures [était] absolument fausse», niant explicitement que le prince Andrew ait eu des rapports sexuels avec Virginia Roberts Giuffre, comme le rappelle le Guardian.

Une position fragilisée par un autre témoignage, celui de Joanna Sjoberg, qui selon ces documents rendus publics a affirmé avoir été victime d'attouchements sexuels de la part du prince Andrew au même titre que Virginia Roberts Giuffre, dans la maison de Jeffrey Epstein à Manhattan.

Virginia Roberts Giuffre a par ailleurs accusé Ghislaine Maxwell de l'avoir recrutée pour devenir la masseuse de Jeffrey Epstein à 15 ans, alors qu'elle travaillait à la résidence de Donald Trump de Mar-a-Lago, en Floride. Toutefois, dans ces documents, aucune allégation n'est portée contre l'actuel président des Etats-Unis. «Il n'a jamais eu de relations sexuelles avec aucune d'entre nous [...] Il n'a jamais flirté avec moi», a déclaré Virginia Roberts Giuffre, précisant n'avoir jamais vu Donald Trump sur l'île du milliardaire, ni dans l'une des résidences de ce dernier.

Ces documents, qui lèvent le voile sur les personnes accusées d'avoir participé au trafic sexuel de mineurs pour lequel a été inculpé Jeffrey Epstein, ne sont que les premiers d'une longue série à être rendus publics.

Lolita City

En 2011, le réseau trouvé par Anonymous se nommait Lolita City et était basé sur un site qui, comme les autres sites faisant partie de Tor, s’appuyait sur un domaine en « .onion ». Il ne s’agit pas d’un domaine réel dans le sens où il n’est fonctionnel que dans Tor, via le protocole Hidden Service (HSP). Ces sites ne peuvent donc être vus que par des utilisateurs de Tor. On parle alors de domaines « sombres » puisqu’ils sont cachés.

Initialement, ce sont des membres d’Anonymous qui ont trouvé des liens menant vers du contenu pédopornographique sur un site .onion baptisé « The Hidden Wiki ». Après avoir fait disparaître dans un premier le site via une attaque par déni de service, ils ont utilisé les signatures numériques des liens qui avaient été trouvés pour en tracer d’autres copies jusqu’à un service nommé « Freedom Hosting », derrière lequel se trouvait Lolita City.

Une attaque par injection SQL a permis de briser les défenses du site en PHP, mais également de récupérer la base de données contenant les utilisateurs. Anonymous a du coup déclaré être en possession des identités de 1589 personnes impliquées dans le réseau pédopornographique.

Lolita Express

L'histoire prend une tournure ahurissante. Elle est en plein développement.

Nous disions que, dans une saine attitude de partage des ressources, Jeffrey Epstein avait l'habitude de prêter son Boeing 727 Lolita Express à des amis. Les gens qu'il fréquentait, les personnalités riches et célèbres du monde. Mais, en homme avisé, il tenait aussi des comptes de leur passage dans un petit carnet noir, qui a fuité.





Bien des politiciens, hommes d'affaires, vedettes de cinéma devinrent très nerveux avec cette histoire de milliardaire pédophile. Bill Clinton, par exemple, qui, bien que personne ne lui ait jamais rien demandé, s'est empressé après la nouvelle arrestation d'Epstein de déclarer aux médias qu'il n'était monté "que quatre fois" à bord du Lolita Express - et uniquement pour des voyages visant à promouvoir la lutte contre le SIDA. Faux, il en a fait au moins 27, selon Fox News.

Un mensonge, selon la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff, qui affirme :

"Clinton a été invité 27 fois par Epstein (…) Presque chaque fois que le nom de Clinton est inscrit sur le journal de bord du pilote, des filles mineures le sont aussi. Il y a des initiales et beaucoup de nom de filles dans cet avion privé." Les registres de vol montrent que l’ancien président s’est rendu à Brunei, en Norvège, en Russie, à Singapour, à Hong-Kong, au Japon, aux Açores, en Afrique, en Belgique, en Chine, à New York et en Belgique dans l’avion d’Epstein.

Bill Clinton a passé tant de temps à bord de l’avion « Lolita Express » du nabab de Wall Street tombé en disgrâce qu’il pourrait prétendre à un programme de fidélité pour voyageur fréquent,

Selon le Daily Beast, la Fondation COUQ, un ancien organisme de bienfaisance d’Epstein, aurait fait don de 25 000 $ à l’organisme de bienfaisance de Bill et Hillary Clinton en 2006. La fondation COUQ figurerait toujours sur la liste des donateurs actuels et anciens de la Fondation Clinton. De son côté, Fox News avance même le chiffre de "quatre millions de dollars" au total.



Parmi les autres fréquentations de renom du milliardaire se trouve également l’actuel président des États-Unis, Donald Trump. Interviewé en 2002 par le New York Magazine, l’ancien magnat de l’immobilier déclarait d’ailleurs sans filtre :

"Je connais Jeff depuis quinze ans. C’est un gars formidable. C’est très amusant de passer du temps avec lui. Il aime autant les belles femmes que moi, et beaucoup d’entre elles sont plus jeunes. Aucun doute là-dessus – Jeffrey aime sa vie sociale."

Une autre affaire lie également les noms des deux hommes : en 2016, une femme, souhaitant rester anonyme, a intenté une action en justice contre Donald Trump. La plaignante affirmait avoir été violée et battue par lui en 1994, alors qu’elle n’avait que 13 ans, lors d’une fête organisée… dans le manoir d’Epstein à New York.

Trump et Epstein ont nié catégoriquement les faits.  Malgré la gravité des accusations, la plaignante aurait retiré sa plainte quelques mois plus tard, après avoir reçu "de nombreuses menaces" et étant "trop effrayée pour apparaître visage découvert", selon son avocate.

Ce mardi, Donald Trump a affirmé qu’il s’était brouillé avec Epstein "il y a longtemps".

"Je crois que je ne lui ai pas parlé depuis 15 ans" 

Une telle grandeur d'âme force le respect, encore que l'ancien Président puisse choisir des moyens de transport moins polémiques, mais faux.  Et pratiquement à chaque fois qu'il était à bord, il y avait aussi des filles mineures.

Quelques-uns des passagers "célèbres" du Lolita Express:

Ralph Fiennes
Alec Baldwin
David Blaine
Jimmy Buffett
Leslie H. Wexner
Richard Branson
 Rupert Murdoch
George Mitchell
Courtney Love
Charlie Rose
Peter Mandelson
Matt Groening
David Copperfield
Woody Allen
Bill Richardson
Jean-Luc Brunel
Barbara Walters
Ehud Barak
Al Gore
Kevin Spacey
Chris Tucker
Tony Blair
David Koch
John Gutfreund
Le Prince Andrew
...Et Donald Trump 





Bien entendu, le fait qu'une personnalité ait fait un petit vol sur le Lolita Express ne signifie pas forcément que des actes répréhensibles selon la loi et la morale aient eu lieu. Mais si ces trajets se multiplient, on peut tout de même se poser des questions.

Après le procès "avorté" de 2008, de nouveaux témoignages sont venus s’ajouter aux premiers, notamment celui d’un ancien majordome d’Epstein, Alfredo Rodriguez (décédé en 2015). Interrogé par le FBI après avoir tenté de dissimuler un carnet d’adresses de son employeur (comprenant les contacts de nombreuses jeunes filles, mais aussi de personnalités célèbres), ce dernier a avoué avoir croisé des adolescentes mineures nues dans la piscine de Jeffrey Epstein, savoir que ce dernier entretenait des relations sexuelles avec, et découvert de la pornographie infantile sur l’ordinateur de la maison.

L’affaire s’est aussi étendue à un nouveau lieu : outre les "visites" d’adolescentes dans les différentes villas du milliardaire, ce dernier aurait également abusé de plusieurs d’entre elles dans l’un de ses avions, un Boeing 727 équipé d’un lit et surnommé le "Lolita Express" en référence à son usage spécifique… Parmi les victimes présumées, Virginia Roberts, 15 ans au moment des faits, affirme avoir servi "d’esclave sexuelle" à Epstein pendant ses trajets.

Difficile d’établir combien d’adolescentes ont au total été agressées sexuellement par Epstein ou par ses proches. En 2006, la police en avait identifié 36. Depuis, le Miami Herald en a dénombré près de 80, âgées de 13 à 16 ans et victimes entre 2001 et 2007, la plupart ne figurant dans les dossiers judiciaires que sous pseudonymes pour protéger leurs identités. Lors de procédures civiles ultérieures, rapportées par le New York Mag, des témoins ont quant à eux déclaré que des centaines de victimes venues des quatre coins du monde avaient été en contact avec Epstein.

Le milliardaire pédophile légendaire

Jeffrey Epstein, 66 ans, fait carrière dans la banque privée Bear Stearns avant de fonder son propre cabinet de gestion. Discret sur ses clients, il entretient un carnet d'adresse extrêmement fourni l'amenant à côtoyer les personnalités riches et célèbres du monde - politiciens, hommes d'affaires, vedettes de cinéma. Il acquiert ainsi de précieux mandats de gestion qui le rendent richissime.

Autant que son goût de la fête, son attirance pour les femmes très jeunes, voire trop jeunes, n'est un secret pour personne. Avant les années 2000, il achète l'île de Petit Saint-James dans les Îles vierges américaines. Il commence à la transformer - en éliminant la végétation indigène, en entourant la propriété de palmiers imposants et en plantant deux énormes drapeaux américains à chaque extrémité. L'homme a choisi ce lieu pour sa discrétion ; lorsque des guides amènent les plongeurs dans des lieux proches de l'île, les agents de sécurité se déploient sur les rives. Mais on se doute de ce qui s'y passe. L'île est surnommée Pedophile Island par les habitants des îles voisines.

Un étrange temple, une des multiples constructions aménagées par Jeffrey Epstein sur son île


L'éloignement de son repaire ne pose pas de problème à notre homme, car il dispose de son Boeing 727 personnel. L'avion, dont il se sert également pour faire la navette de filles mineures entre New York et Palm Beach.

Dire qu'Epstein a bénéficié d'appuis en haut lieu serait un euphémisme.

Comment Jeffrey Epstein est-il devenu riche? Il n'est pas trader. Mais nous savons que c'est un homme avisé, comme en témoigne son petit carnet noir, et qu'il est adepte de pratiques sexuelles déviantes, comme le sexe avec des fillettes. Se pourrait-il qu'il ait d'autres déviances, comme le voyeurisme?

Se pourrait-il qu'il ait installé, que ce soit sur son île privée ou dans son jet de luxe, des caméras pour filmer ses ébats... Ou ceux de ses invités?

Se pourrait-il qu'il ait obtenu ainsi un moyen de pression absolument fantastique contre le gratin des grands de ce monde?

Se pourrait-il que ses nombreux amis, sensibles à ses arguments, lui aient confié leur argent à l'aide d'un mandat de gestion? Comme l'explique Quantian, un utilisateur de Twitter, une fois que la victime a compris que ses ébats sont sur vidéo, le reste est simplissime:

Il suffit alors de lui demander de virer ses économies sur un fonds offshore dans un paradis fiscal (tiens, comme celui d'Epstein) et personne ne verra la liste des clients (comme pour Epstein). Bien sûr, vous ne connaissez rien à l'investissement, mais vous faites plutôt des sottises sur le trading de devises (comme Epstein), et personne à Wall Street n'a jamais échangé avec vous (comme Epstein).

Un virement de 20 millions de dollars du milliardaire X sur votre compte bancaire, sans raison évidente, soulèverait de nombreuses questions. L'IRS voudrait certainement savoir ce que vous avez fait pour le justifier. Mais des frais trimestriels de 5 millions de dollars pour la gestion d'un actif d'un milliard de dollars? Personne ne hausse le moindre sourcil.

La prospérité d'Epstein pourrait reposer sur un racket de la pire espèce, mais cela expliquerait aussi pourquoi ses victimes haut placées aimeraient tant que l'individu reste libre. Peu importe qu'il paye pour ses crimes ou non - le véritable danger est dans sa bibliothèque de vidéos, qui pourrait contenir les ébats de nombreuses personnalités de premier plan avec des prostituées mineures.

Le Meilleur Ami Pédophile de Trump, ou la genèse d'une Fake News

Un événement singulier a lieu depuis quelques jours: une étonnante falsification de l'histoire se coordonne entre Wikipédia, Google, et les grands médias d'Amérique et du monde. Dans cette falsification, les liens nombreux et puissants entre Epstein et le clan Clinton et autres Démocrates disparaissent, pour être remplacés par des liens superficiels avec Trump mis au premier plan. Et seuls ces derniers subsistent.

Les pages Wikipédia sont ainsi discrètement éditées. Les recherches d'images et les associations dans Google sont subtilement modifiées. Dans Le Figaro, Jeffrey Epstein devient "le milliardaire proche de Donald Trump". Il y a des centaines d'exemples.

En version française, l'article de Valérie de Graffenried dans les colonnes du Temps est un bijou du genre. Les sous-entendus subtils s'associent aux délicats arômes de passages sous silence pour concocter un magnifique bouquet de désinformation.

Comme tout bon journaliste vous le dira, tout mensonge doit être entremêlé de vérité. Il y a des faits indéniables. Ainsi, le procureur qui scella l'accord de 2007 avec Epstein est Alexander Acosta qui est devenu ministre du Travail de Donald Trump, explique la journaliste. La trame implantée est à peine visible. Est-ce parce qu'il a scellé l'accord de 2007 avec Epstein qu'il est devenu ministre du Travail de Donald Trump? La réponse est évidemment négative - parce qu'Acosta n'était pas le premier choix de Donald Trump pour ce poste. Et parce qu'en 2007, personne, peut-être pas même Trump, ne savait qu'il serait président dix ans plus tard.

Alexander Acosta n'est peut-être pas exempt de fautes et pourrait se faire rattraper par cet épisode, mais l'histoire est plus compliquée qu'il y paraît. Le juge qui valida cet accord, par exemple, était un appointé de Bill Clinton. Et Acosta a témoigné avoir subi des pressions à l'époque pour le pousser à une transaction - une source en haut lieu aurait ainsi affirmé qu'Epstein était "d'une catégorie supérieure" et devait être protégé "parce qu'il était lié aux services de renseignement". Or, il existe des preuves écrites d'un lien entre le FBI et notre pédophile. Et qui était directeur du FBI à l'époque? Un certain... Robert Mueller. Mais tout ceci n'est probablement que le fait du hasard.

Si Jeffrey Epstein avait été amené à "collaborer" avec des services de renseignement, on n'ose imaginer les moyens de pression dont disposeraient les fonctionnaires de ces agences vis-à-vis des puissants de ce monde, américains ou étrangers, corrompus par un voyage sur le Lolita Express.

Dans les articles européens, on ne verra pas mention des vingt-six voyages en avion de Bill. On ne verra pas les nombreuses donations d'Epstein à des organisations démocrates, des ONG de gauche et à la Fondation Clinton. On ne fera pas mention des 3,5 millions de dollars donnés à Clinton par Epstein via un compte suisse.

Trump, en revanche, perçut assez vite Epstein pour ce qu'il était - un type intéressé par les filles jeunes, "parfois un peu trop jeune". S'il côtoyait socialement le milliardaire comme beaucoup d'autres membres de la jet-set, il le fit chasser de son club exclusif de Mar-a-Lago après qu'Epstein se soit montré pressant envers la fille de quatorze ans d'un employé du club, avec interdiction de jamais y remettre les pieds.

En fait, il est peu probable que Trump ait jamais cherché à protéger Epstein, non seulement parce qu'il n'avait absolument aucune influence sur la politique et la justice américaine avant son élection, mais surtout parce qu'il a probablement tout à gagner à ce que les réseaux d'Epstein tombent avec le proxénète.

Un zeste de vertige

Livrons-nous à un peu de spéculation. Ressortons du placard la fameuse "théorie du complot" du Pizzagate - une page Wikipédia qu'il est bon d'archiver au vu de ce qui pourrait se produire ces prochaines semaines.

Vous ne vous rappelez pas le Pizzagate? "Une théorie conspirationniste prétendant qu'il existe un réseau de pédophilie autour de John Podesta, l'ancien directeur de campagne d'Hillary Clinton, par le biais de diverses interprétations et constructions, notamment en rapport avec une pizzeria et des courriels privés divulgués par WikiLeaks."

En fait il s'agit moins de pizzas que de mots-clés employés dans des courriers pour mentionner autre chose. Citons encore l'article de Wikipédia:

Dans sa correspondance qui paraît anodine, John Podesta mentionne plusieurs fois les mots pizzas, fromages et pâtes. Herbert Sandler, un agent immobilier demande dans un message à John Podesta intitulé fromage « tu penses que je ferais mieux de jouer aux dominos sur du fromage ou sur des pâtes? ».

Dans un autre courriel, Tony Podesta écrit à son frère « Mary n’est pas libre. Tu aimerais avoir une pizza pour une heure ? ».

Un 4channer pro–Trump (sic) lit les nombreux messages et pense déchiffrer un code utilisé pour communiquer en toute discrétion. Cheese Pizza, dont l'acronyme est CP serait utilisé pour parler de Children Pornography. Pizza désignerait une fille, domino pour domination, cheese signifierait petite fille, hot dog pour garçon, pasta pour petit garçon, glace veut dire gigolo et sauce pour orgie.

Le mot « pizza » est en effet employé comme mot de code pour désigner des notions en relation avec la pédophilie. Déjà en 2010, l'Urban Dictionary indiquait pour « Cheese Pizza » le sens de « child pornography ». En octobre 2017, un homme a été arrêté aux États-unis comme suspect d'activités pédophiles parce qu'il avait placé une annonce intitulée « "Woman/Moms that are into Cheese Pizza » et que, selon l'U.S. Attorney's Office, « Cheese Pizza » est un mot de code pour pornographie enfantine.

Qui commande des pizzas "pour une heure" puisque "Mary n'est pas libre"? Qui "joue aux dominos sur du fromage ou sur des pâtes?" Dans leur sens usuel, ces phrases n'ont absolument aucun sens.

Mais, nous sommes d'accord, et les rares esprits indépendants du grand public se sont vus suffisamment bourrer le crâne pour qu'on n'en parle plus. Le Pizzagate est juste une théorie du complot, les grands médias (au-dessus de tout soupçon comme chacun sait) s'étant empressés de le démontrer.

Maintenant, entre les 25 vols de Bill à bord du Lolita Express, les étranges mails de John Podesta, les protections en haut lieu dont a visiblement bénéficié Jeffrey Epstein en 2008, il paraît difficile de penser que le volet judiciaire de l'affaire ait été traité en totale indépendance.

Il va de soi que rien de tout cela ne serait jamais ressorti sous la présidence d'Hillary Clinton. Mais l'impensable s'est produit, Trump a été élu. La protection que s'accordaient les uns les autres semble se fissurer. La vérité éclatera-t-elle?


Les autres pédophiles célèbres: l'omerta qui les protège prépare les crimes de demain

L’affaire Zandvoort :

Février 2000 : un cédérom de 8 500 clichés pédopornographiques est transmis à la police néerlandaise. 19 autres cédéroms du même type seront découverts. Des photos, des vidéos mettant en scène des viols et des tortures d’enfants et de bébés, allant parfois jusqu’à la mise à mort.

L’affaire Zandvoort, c’est une machination internationale HORS NORME pour étouffer ce scandale.

C’est aussi des Hommes droits et courageux, qui essaient de faire éclater la vérité, mais qui se font broyer par une machine infernale, et qui finissent en prison ou en cavale…





Au sein de l’ONU, les pédophiles ont carte blanche…

Les représentants de l’ONU sont régulièrement soupçonnés et accusés de pédophilie : recours à des prostituées mineures (et non consentantes), tortures, zoophilie imposée à des enfants !!
Mais ce ne sont pas des viols, ce sont des « prestations »… Ces bourreaux ne sont pas n’importe qui, et ils payent cher, « rubis sur ongle », pour « consommer » des gamines de 13 ans qui ont été arrachées à leur pays d’origine…
Ces « pratiques » semblent répandues au sein de l’ONU, mais aucune enquête n’est diligentée, les faits sont minimisés, justifiés par les vides juridiques locaux… Circulez, il n'y a rien à voir…

Les rares personnes qui osent parler subissent de nombreuses pressions, leur probité leur coûte inévitablement leur carrière…

Témoignages explosifs de Celhia de Lavarène (chargée de mission de l’ONU en Bosnie), du Général Klein (représentant spécial des nations unies), de David Lamb (enquêteur en chef à l’ONU), Kathryn Bolkovac (membre de la police internationale de l’ONU), Mara Radovanovic (Fondatrice de LARA, une ONG luttant contre les trafics sexuels)… Un reportage choc ! !



Christophe Lambert acteur Franco-Américain, a récemment déclaré lors d’une interview:  «Vous seriez étonnés par exemple de voir le nombre de pseudo hommes d’affaires, de pédophiles protégés, qu’on connaît, dans la politique, la finance, etc.. Les affaires sont très vite étouffées ».


La pédophilie a déjà coûté plus de trois milliards de dollars à l'église :


Le documentaire Mea Maxima Culpa sur les scandales de pédophilie dans l'église catholique - Arte



Il n’y avait pas de système organisé de pédophilie, mais des conditions d’autorité dans des milieux clos avaient facilité ces comportements dans quelques institutions irlandaises, canadiennes ou américaines. Mais ce furent surtout des cas multiples dispersés, connus individuellement et que beaucoup de responsables, quand ils en avaient connaissance, s’accordaient à régler de manière interne sans passer par les institutions publiques et judiciaires. Avertissement, déplacement ou châtiment, les sanctions restaient inexistantes ou internes et les plus discrètes possibles quand elles avaient lieu. La culture du refus de rendre ces affaires publiques par peur des scandales fonctionnait à plein.

«Le prêtre m'a dit que si j'en parlais, j'irais en enfer». Becky Lanni avait 8 ans quand le curé de sa paroisse à Alexandria (Virginie), «un ami de la famille», l'a agressée sexuellement pendant deux ans. Elle n'a pu le dire que 40 ans plus tard.

Son cas est loin d’être isolé : depuis 1950, l'Eglise américaine a reçu des plaintes d'environ 17.000 victimes d'abus commis par environ 6.400 membres de son clergé entre 1950 à 1980. Mais ces chiffres sont «bien inférieurs» à la réalité, souligne Anne Barrett Doyle, co-directrice du site bishop-accountability.org qui recense ces données.

Des experts avaient évoqué au Vatican en 2012 le chiffre de 100.000 enfants victimes d'abus aux Etats-Unis. 

Le Snap voudrait aussi que les abus aujourd'hui prescrits puissent être portés devant la justice. Une loi du Minnesota permet ainsi de poursuivre des agresseurs présumés dans des cas auparavant prescrits. Mais d'après le Snap, le clergé s'oppose aux assouplissements en termes de prescription (Californie, Illinois, New Jersey, New York), arguant que les preuves risquent d'être faibles et craignant pour ses finances.

L’UNICEF estime également que « la véritable ampleur de la violence sexuelle est cachée, en raison de sa nature sensible et illégale. La plupart des enfants et des familles ne signalent pas les cas d’abus et d’exploitation en raison de la stigmatisation, de la peur et du manque de confiance envers les autorités ».

Michael Jackson

Les défenseurs et proches de Michael Jackson affirment que le déballage de «documents pornographiques» qui a eu lieu il n'y a pas si longtemps,  serait une façon abjecte de se faire de l'argent sur la star, à l'occasion de l'anniversaire de sa mort, le 25 juin. «Ceux qui continuent d'attirer des clics internet racoleurs en exploitant le nom de MJ ignorent qu'il a été acquitté en 2005 des 14 chefs d'accusations qui avaient été portés contre lui», précise le communiqué américain. «Michael est aussi innocent mort, que vivant. Et ce, même s'il n'est plus là aujourd'hui pour se défendre.»  Mots que les fans de Jackson reprennent en chœur !

Effectivement, les images et la collection pornographique de Michael Jackson que s'était  procuré le site Radar Online avaient déjà été présentées, mais sous forme de preuve, à un jury américain. 


Traduction : Le prochain élément de preuve  examiné figure sous le numéro  505 - cet article a décrit trois livres avec photographies d'enfants nus et partiellement habillés. Ces articles ont été trouvés dans la zone de la cave de la salle de vidéo / arcade area.

Le rapport de police souligne que les documents saisis ne sont pas du domaine de l'illégalité, (bien que nombres d'enfants photographiés étaient nus)  mais qu'ils peuvent faire partie d'une stratégie de «préparation» à travers laquelle des pédophiles «parviennent à diminuer les inhibitions de leurs victimes et faciliter leur agression».

 Je vous propose de lire :

l'observation des jurés après le procès de 2005 ici
L'analyse des interviews de Michael Jackson ici
Michael Jackson non coupable mais à peine innocent ici
Ce que le jury n'a pas vu ou entendu dans le procès de 2005 ici
L'analyse comportementale des pédophiles ici
L'histoire de Michael Jackson à Washington DC ici

A Washington DC :  «L'objectif de gestion de crise, concernant Michael Jackson, était qu'il soit acquitté par le doute raisonnable, et cela a été atteint».

En fait, les raids de la police ont révélé beaucoup de preuves contre Jackson, et la théorie du complot ne tient pas une seconde. Les faits sont assez graves en eux-mêmes. Et les faits justifient largement l'indignation qui s'est levée contre Jackson et dans toute la presse.

Des documents du FBI (trois cents pages)  ont été rendus publics en réponse à des demandes formulées en vertu de la Loi fédérale sur la liberté d'information. Ils révèlent  l'aide apportée par le FBI à la police de Californie dans l'enquête contre Michael Jackson, pour abus sexuels sur des enfants. Cependant, l'autre moitié du ficher reste secret,  parce que jugé «sensible et embarrassant»  pour les autorités.

Les tentatives de relativiser les affaires de Jackson en disant que la majorité des actes de pédophilie se déroulent dans les familles, comme dans les institutions scolaires ou dans d’autres religions n’enlèvent rien à l’ignominie de ses actes. Les fautes des uns n’excusent pas les fautes des autres, surtout de la part de celui qui s'était  engagé publiquement à aider les enfants.

On se plaît aussi à invoquer le présumé statut de présomption d'innocence. Les plaignants se retrouvent immédiatement suspectés de fausses allégations : ils inventeraient des abus par vengeance ou vénalité,  les parents manipuleraient leurs bambins pour  obtenir de l'argent ou les enverraient chez des psychothérapeutes sournois et incompétents qui leur inculqueraient de faux souvenirs façon Inception. En vrai, les mystifications sont très très rares et représentent moins de 2% des cas. Ce serait bien de garder ce chiffre en tête.

Donc a priori,  les enfants ont  plus de chance de dire la vérité que l'accusé. Seulement, voilà, Michael Jackson était un homme  vénéré et doté d’un réseau de fanatiques. Ces saloperies de rumeurs, ça faisait et ça fait toujours désordre. Au sordide, certains médias et le monde du spectacle préfèrent le clinquant et le déni. Personne n’a envie de se mettre à dos des puissants adulés sur la terre entière pour leur génie artistique. Cette odieuse connivence détruit des vies et insinue perfidement qu’un mec connu, respecté et riche, vaudra toujours mieux que des enfants molestés.

C’est dingue, non ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables de dissocier l’artiste talentueux de l’homme malade ? Depuis quand les deux sont-ils incompatibles ? C’est bien ça, la culture du viol. Laisser croire que voler du riz quand on meurt de faim mérite la prison,  mais que tripoter des gosses,  bah ça va. Quand on est artiste, ça fait partie du package, on a une vie dissolue et une sexualité débridée, enfants compris et consentement exclus.

Ce seraient donc eux les victimes ? S’attarder sur ces dossiers relèverait d’une abominable censure et d’une grave atteinte à la liberté d’expression ? 

Cela explique aussi pourquoi la vieille garde du star systeme des années 80/90 peine autant à rejeter des gens comme Roman Polansky et Woody Allen qui a été accusé d'attouchement sexuels par sa fille Dylan. Une situation d'autant plus trouble que le cinéaste a épousé la fille adoptive de sa compagne Mia Farrow : Soon-Yi. Comment également ne pas citer Bill Cosby ? Car outre les nombreuses affaires de viol dont il est accusé, il a déjà été inquiété suite à des prétendues relations sexuelles avec une mineure. On pense aussi à Stephen Collins qui a fait la Une de la presse à scandale en 2014.

Quant au footballeur anglais Adam Johnson, il est actuellement en prison pour avoir eu un rapport sexuel avec une mineure. Et les exemples sont malheureusement nombreux. La France n'échappe d'ailleurs pas aux scandales, en témoigne la récente affaire Morandini (non-jugée – l'animateur est présumé innocent), l'affaire Jean-Luc Lahaye ou encore l'affaire des voyages en Thaïlande de Frédéric Mitterrand, j'ose à peine imaginer le père... Daniel Cohn Bendit, le donneur de leçon... Jack Lang, le ministre de la jeunesse et de l'éducation.... uc Ferry ancien ministre....Sick Dutch, un artiste qui aime les petits nenfants.. Affligeant...Fergie Olver, présentateur sans peur et sans reproche.., Michel Polac : "Juste un épisode sexuel de ma vie",    alors même que leur période de génie est clairement passée et qu'ils n'apportent plus rien à la société.  

Charlie Chaplin & Roman Polanski

L'homme que George Bernard Shaw appelait "le seul véritable génie que le cinéma ait jamais produit" avait une affinité dépravée pour les enfants. Ce n'est qu'en raison de son statut et de son argent que cette légende hollywoodienne a évité d'être emprisonnée. 

La première victime mineure de Chaplin était Mildred Harris. Bien qu'on ne sache pas très bien quand leur relation a commencé, Harris a donné naissance à l'enfant de Chaplin à l'âge précoce de 16 ans. Pour éviter d'être poursuivi pour viol légal, Chaplin épousa Harris - une tendance qu'il allait utiliser le reste de sa vie. 

Ne voulant pas être mariée à son violeur, le couple a divorcé quand Harris a finalement eu l'âge légal. C'est alors que Chaplin a placé ses vues sur une victime encore plus jeune, Lita MacMurray - elle avait six ans lorsqu'ils se sont rencontrés pour la première fois. 

Quand Lita avait 12 ans, Chaplin a fait en sorte que la pré-pubère Lita dépeigne un ange suspendu à des fils dans une scène sur celluloïd dans son film "The Kid". 

Chaplin ouvertement obsédé par MacMurray, qui a menti à la presse, et dit à tout le monde qu'elle avait 19 ans quand il a amené la préadolescente à des rendez-vous publics. Tout comme Harris, MacMurray a été enceinte de Chaplin à l'âge de 16 ans. Chaplin a réagi en voulant faire avorter MacMurray et l'a retirée du film quand elle a refusé. La famille de Grey a menacé de le dénoncer pour viol. Chaplin épousa la starlette sous la contrainte et en secret en 1924, en disant à ses amis que « le mariage était une meilleure option que la prison ». Cette décision a entraîné une vie de misère pour sa femme qui a donné naissance à deux fils au cours des trois ans de mariage. 

Bien que Chaplin ait la jeune fille sous son contrôle, des documents judiciaires révéleront plus tard qu'elle était essentiellement une enfant esclave sexuelle. 

Selon un rapport, une copie originale des documents du divorce de 1927 déposés par Grey, est apparue en avril 2015. Dans les documents, elle décrit son traitement "révoltant" et "inhumain".
Les documents révèlent qu'elle a été forcée de commettre des actes sexuels illégaux en Californie dans les années 1920. Chaplin a exigé qu'elle participe à une partie à trois avec une autre femme. Une fois, il lui a crié : « Tous les gens mariés font ce genre de choses. Tu es ma femme et tu dois faire ce que je veux que tu fasses. » 

Au moment du divorce, des détails ont été divulgués à la presse de ses « désirs sexuels pervers », ce qui a laissé Chaplin au bord d'une dépression nerveuse alors que les appels à l'interdiction de ses films se multipliaient.

Au lieu d'être banni, cependant, Chaplin allait être salué comme un héros. En 1972, il a même reçu un Oscar honorifique.

Polanski, ce violeur pédophile qui a toujours échappé à la justice

Le tribunal de Los Angeles a refuser de mettre un terme aux poursuites contre le cinéaste Roman Polanski, né Raymond Thierry Liebling (et dont le père, juif polonais, avait fait changer le nom).

C’est en mars 1977 que Roman Polanski avait violé une gamine de 13 ans. Samantha Geimer s’était retrouvée dans la maison de l’acteur Jack Nicholson, sur Mulholland Drive à Los Angeles, pour une séance de photos avec le réalisateur Roman Polanski. Le cinéaste lui avait fait boire du champagne, accompagné d’un sédatif, puis avait abusé d’elle.

La jeune victime, en rentrant chez elle, écrira dans son journal intime : “Roman Polanski m’a prise en photo aujourd’hui. Il m’a violée, merde !”

L’enquête révélera les détails les plus sordides de ce viol, jusqu’au fait que le cinéaste avait sodomisé la gamine dans le jacuzzi de cette villa où il l’avait invité.

Le 10 mars 1977, après avoir appris les faits ignobles commis ce soir-là, la mère de Samantha porte plainte.

Six chefs d’accusation sont retenus contre Roman Polanski : “Fourniture de substance réglementée à une mineure, actes obscènes sur un enfant de moins de 14 ans, relations sexuelles illégales, viol par usage de drogue, perversion et sodomie.”

Les parents de la jeune fille veulent la protéger d’un procès terrifiant. Leur avocat négocie avec le juge et la partie adverse une procédure de plea bargain acceptée par Roman Polanski qui plaide coupable, mais seulement pour l’accusation la moins grave, la “relation sexuelle illicite avec un mineur”, en échange de l’abandon de toutes les autres charges.

Polanski passera à peine quarante-deux jours dans la prison californienne de Chino.

Mais le juge reviendra sur sa décision de libérer Polanski qui s’enfuit en Europe. Un mandat d’arrêt international est lancé contre le cinéaste vedette, mais il ne sera jamais inquiété avant 2009, quand, enfin, les autorités suisses l’arrêtent alors qu’il se rendait à une rétrospective donnée en son honneur.

Les Etats-Unis réclament immédiatement son extradition. Des pétitions sont lancées, signées par des célébrités (dont l’incontournable BHL, Isabelle Adjani, Isabelle Huppert, Pascal Bruckner, Milan Kundera, Henri Tisot, Patrice Duhamel ou encore Salman Rushdie), pour prendre sa défense ! La Suisse finit quelques mois plus tard par refuser l’extradition et permettre à Polanski de retrouver sa pleine liberté de quitter le territoire helvétique.

Le tribunal de Los Angeles vient de rappeler que Roman Polanski reste, aux yeux de la justice américaine, un fugitif et doit répondre de ses actes.

Roman Polanski n’a jamais cessé, tout au long de sa carrière, d’être conduit par une sexualité débridée et obsessionnelle.

Lorsqu’il tourne une adaptation de Macbeth de Shakespeare, c’est une version déformée, produite par Hugh Hefner et sa filiale de production du groupe Playboy. Toute son œuvre cinématographique est marquée par cette fascination pour la perversion et le malsain.

Chaplin et Polanski ne sont que deux gouttes dans le chaudron putride qu'est le monde souterrain dépravé d'Hollywood. Soyez certains qu' à moins que cette dépravation ne soit mise à nu et stoppée, même Weinstein recevra probablement un prix d'excellence pour l'ensemble de ses réalisations dans quelques années.


BHL le meilleur soutien des violeurs…

Bernard-Henri Lévy s’était fendu d’un tweet en soutien à Frédéric Aziza, le journaliste de LCP accusé d’agression sexuelle par sa collègue Astrid de Villaines.

Le même BHL avait précédemment apporté son soutien au cinéaste Roman Polanski poursuivi pour le viol de mineure.

Et on retrouve encore Bernard-Henri Lévy parmi les soutiens de Weinstein.

Les mauvaises langues rappellent d’ailleurs que Harvey Weinstein a sauvé la mise de BHL en rachetant les droits US de son film “Le serment de Tobrouk” qui reste un exemple mémorable de fiasco.





Pete Townshend

Superstar du rock. En janvier 2003, la police découvre que Townshend a surfé sur un site Internet américain à caractère pédophile. Selon la star, c'était simplement «pour voir ce que c'était ». Le guitariste du groupe The Who avait reconnu qu'il avait utilisé sa carte de crédit pour avoir accès à ce genre de site, mais à une seule reprise. Il avait ajouté qu'il n'était pas pédophile. Ces accusations sont entretenues, selon lui, par ses ennemis qui sont parfaitement conscients que la pédophilie reste une valeur sûre dans le marché à scandale.

Paul Reubens 

Mieux connu sous le nom de Pee Wee Herman, un hurluberlu avec une tête de clown qui faisait des émissions pour enfants. En 1991, il s'est fait prendre en train de se masturber dans un cinéma hot. Agé aujourd'hui de 51 ans, Paul Reubens a vu la police de Los Angeles perquisitionner plus récemment sa maison pour y saisir près de 2.000 cassettes vidéo, des milliers de photographies et plusieurs ordinateurs. L'avocat de l'acteur avait à l'époque ajouté que Paul Reubens était un grand collectionneur de matériel érotique, et cela depuis près de trente ans.

En fait, nier cette vérité a pour effet de perpétuer toute la culture qui a rendu possible l’existence de ces violences.

TF121