Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 21 novembre 2017

L'assassinat de JFK : « The Big Event »



«Vous savez, tout ça n’est pas une affaire de cow-boy, 
c’est une affaire d’OAS»
«De toute façon, on ne saura jamais la vérité, 
parce que si on connaît la vérité, il n’y a plus d’Etats-Unis» 

Général de Gaulle



Dealey Plaza



« The Big Event » 

est le nom de code de l'opération visant à assassiner 
le président John Fitzgerald Kennedy 


TF121







Partie 1

Avant même l'attentat, Kennedy n'était clairement pas le bienvenu.

Le jour de l'arrivée à Dallas du président, un tract circulait en ville, il avait été distribué un peu partout. Il représentait, à la manière des avis de recherche de l'ouest Américain, le président dans la posture d'un criminel. Il y aurait eu marqué "Mort ou vif" sous la photo, ça n'aurait pas était plus clair.

Le tract distribué dans la ville de Dallas le jour de l'attentat.



En voici la traduction:

RECHERCHE POUR TRAHISON

CET HOMME est recherché pour des activités qui relèvent de la trahison contre les Etats-Unis.
Trahison de la Constitution (qu'il a juré de faire respecter):

1. Il est en train de détourner la souveraineté des Etats-Unis vers les Nations unies contrôlées par les communistes. Il trahit nos amis (Cuba, Katanga, Portugal) et fait ami avec nos ennemis (Russie, Yougoslavie, Pologne).
 2. Il a eu TORT sur d'innombrables questions affectant la sécurité des Etats-Unis (Nations unies-mur de Berlin-Suppression de missiles-Cuba-Marchés céréaliers-Traité d'interdiction des essais nucléaires, etc.)

 3. Il a été laxiste en imposant des lois d'enregistrement communistes.

 4. Il a donné son soutien et son encouragement aux émeutes inspirées par des communistes.

 5. Il a illégalement envahi un Etat souverain avec des troupes fédérales.

 6. Il a constamment nommé des anti-Chrétiens au gouvernement fédéral. Maintient la Cour Suprême dans sa direction anti-chrétienne. Des étrangers et des communistes connus abondent dans les bureaux fédéraux.

 7. Il a été pris dans des MENSONGES fantastiques envers le peuple américain (y compris des mensonges personnels comme son ancien mariage et son ancien divorce).




Dans le journal de Dallas, on y va aussi de bon coeur.

C'est une pleine-page, encadré d'un filet noir, comme un faire-part de décès, qui parue dans le "Dallas Morning News" de Dallas, le 22 novembre 1963. Manifestement, contrairement à ce que disait le titre, il n'était pas du tout le bienvenu. Vous noterez au passage, que ce n'est pas écrit "monsieur le président", mais "monsieur Kennedy", pour bien montrer qu'ils ne reconnaissent pas son autorité de Chef de l'Etat. C'est tout-à-fait d'une mauvaise foi et d'un cynisme incroyable, vu ce qui a eu lieu ce jour-là. Pour vous montrer que ces gens n'avaient peur de rien.

La pleine page parue dans le "Dallas Morning News" du 22 novembre 1963.


En voici la traduction:


"BIENVENUE Mr. KENNEDY A DALLAS

...ville si déshonorée par une récente tentative libérale malhonnête que ses habitants viennent d'élire deux nouveaux Conservateurs américains aux fonctions publiques.

...ville où l'extension économique foudroyante n'est pas due aux aumônes fédérales, mais à la science économique et aux méthodes des Conservateurs.

...ville qui continuera à s'agrandir et à prospérer en dépit de tous vos efforts et de ceux de votre administration pour la punir de ne pas se plier à la politique « Nouvelles Frontières ».

...ville qui à rejetée en 1960 votre éthique et votre politique et qui les rejettera de nouveau en 1964, plus énergiquement que jamais.

Mr. Kennedy, malgré les prétentions de votre administration, du Ministère des Affaires Etrangères, du maire de Dallas, du conseil municipal de Dallas et des membres de votre parti, nous, citoyens de Dallas, pensant librement et pensant américain, nous avons encore le droit, grâce à la Constitution que vous paraissez ignorer, de vous adresser nos doléances, de vous interroger, d'être en désaccord avec vous, de vous critiquer.

En revendiquant ce droit constitutionnel, nous désirons vous poser publiquement les questions suivantes auxquelles nous voulons croire que vous répondrez...publiquement, et, sans échappatoire. Voici ces questions :

POURQUOI l'Amérique Latine est-elle en train de devenir anti-américaine ou communiste, ou les deux à la fois, en dépit de l'aide américaine à l'étranger de la politique du Ministère des Affaires Etrangères et de vos propres déclarations du haut de votre Tour d'Ivoire ?

POURQUOI déclarez-vous avoir élevé autour de Cuba un « mur de liberté » alors que la liberté n'existe plus à Cuba aujourd'hui ? Par la faute de votre politique, des milliers de Cubains ont été emprisonnés, meurent de faim ou sont persécutés ; avec les milliers qui attendent d'être exécutés, la population tout entière de près de sept millions de Cubains vit dans l'esclavage.

POURQUOI avez-vous approuvé les ventes de blé et de maïs à nos ennemis, quand vous savez fort bien que les soldats des armées communistes « marchent avec leur estomac » tout comme les nôtres ? Les soldats communistes blessent et (ou) tuent chaque jour des soldats américains au Sud Viet-Nam.
POURQUOI avez-vous reçu, accueilli, fêté Tito - le cheval de Troie de Moscou - peu de temps après que notre ennemi juré, Khrouchtchev, eût serré sur son c¦ur le dictateur yougoslave comme étant le grand héro, le chef du communisme ?

POURQUOI avez-vous insisté pour augmenter l'aide américaine à la Yougoslavie, la Pologne, la Hongrie et les autres pays communistes, pour les encourager, les reconnaître et arriver é des ententes avec eux, alors que dans le même temps vous ignoriez délibérément les malheurs des Hongrois, des Allemands de l'Est, des Cubains et des autres anti-communistes qui se battent pour la liberté ?

POURQUOI le Cambodge a-t-il chassé les Etats-Unis de son pays après que nous ayons versé près de 400 millions de dollars d'aide à son gouvernement d'extrême-gauche ?

POURQUOI Gus Hall, chef du parti communiste américain, a-t-il approuvé presque toutes vos prises de positions politiques et a-t-il annoncé que le parti appuierait et soutiendrait votre ré-élection en 1964 ?

POURQUOI avez-vous interdit de projeter le film Operation Abolition dans les bases militaires américaines (film de la Commission de la Chambre sur les activités non américaines, dénonçant le communisme aux Etats-Unis) ?

POURQUOI avez-vous donné ordre ou avez-vous permis à votre frère Bobby, Procureur Général du Gouvernement, d'être indulgent avec les communistes, les communisants et les extrêmistes de gauche en Amérique qui vous critiquent vous, votre administration, et votre conduite en tant que chef du Gouvernement ?

POURQUOI êtes-vous d'avis de continuer l'aide économique à l'Argentine alors que l'Argentine a purement et simplement confisqué près de 400 millions de dollars de biens privés américains ?

POURQUOI la politique étrangère des U.S.A. a-t-elle dégénérée au point que la CIA prépare des coups et extermines cruellement les dévoués alliés anti-communistes des Etats-Unis ?

POURQUOI avez-vous remplacé la doctrine de Monroe par l' "Esprit de Moscou" ?

Mr. Kennedy, en tant que citoyens de ces Etats-Unis d'Amérique, nous EXIGEONS une réponse à ces questions, et nous la voulons TOUT DE SUITE.

Le Comité américain de la découverte des faits,
"Un groupe de citoyens, non affiliés, et non partisans, qui ne cherchent que la vérité".
Bernard Weissman,
Président.
P.O. Box 1792-Dallas, 21, Texas."



Le Gouverneur Connally, savait qu'ils allaient tirer sur Kennedy !

C'est quelque chose que peu de gens savent, et que personne ne peut croire, étant donné que Connally a était sérieusement blessé dans l'attentat. Mais au départ, il n'était pas du tout prévu qu'il monte dans la limousine présidentielle. Au dépard c'est le sénateur Ralph Yarborough, qui selon le protocole, aurait normalement dût être dans la limousine avec le président.

Avant de monter dans les voitures, à l'aéroport, Kennedy demanda au gouverneur de monter devant, avec lui. Il refusera, et plus le président insista, plus il refusa (et pour cause !). Kennedy voulait que les journalistes, et surtout le public voit que tout s'était arrangé, et qu'ils s'entendaient de nouveau très bien (parce que, dernièrement, il y avait eu des frictions entre les deux hommes, et la presse s'en était faite l'écho alors Kennedy, qui pensait bien-sûr aux futurs élections, voulait montrer que tout aller bien entre eux).

Pour en finir, Kennedy lui dira: "C'est moi le Président, je suis votre commandant en chef et je vous donne un ordre. Je veux que vous montiez avec moi, alors vous obéissez !" Finalement, Connally ne pût que se résoudre à obéir.

Le "Secret Service" est en majorité partie prenante, pour laisser faire sans intervenir !

Comment vouliez-vous que le président échappe à l'attentat alors que les hommes sensé le protéger sont dans le coup. En fait, sur les huit hommes du Secret Service, qui faisaient partie du cortège, quatre sont au courant qu'une tentative d'assassinat va avoir lieu (Kellerman, Pauwers, Lawson et le chef des agents, Roberts). Sans oublier le chauffeur Greer, lui aussi impliqué.  Seul les agents Hill (celui qui sautera sur la limousine en courant, quand elle accélèrera), Ready, Kinney et Halterman ne sont pas dans le coup.

L'agent Halterman aura une fin tragique. Le matin du 22 novembre, les agents qui ont connaissance de la conspiration, le mettent dans la confidence (ils pensent qu'il marchera avec eux. Et ils doivent se dire que ça fera toujours un agent supplémentaire dans le complot. Parce qu'il doit normalement faire partie du cortège). Mais Halterman, ayant apprit ce qui se trame, ne souhaitera pas y participer. C'est pour cela qu'à la dernière minute, il n'est plus de ceux qui feront partie du cortège, et il sera remplacé par un autre agent. (Mais Halterman ne dévoilera pas ce qu'il vient d'apprendre !)

L'agent Halterman voudra prévenir le président de l'attentat et se mettra à courir, pour rattraper le cortège, mais il n'en aura pas le temps, des membres du Secret Service le plaqueront au sol et le maîtriseront. Halterman sera emmené dans une grosse voiture break blanche, garée non loin de là, à l'écart. Il y sera supprimé à l'intérieur, à l'abri des regards. Ils feront placer ensuite placer le corps dans un cercueil, en vue de son rapatriement à Washington. Le corps sera mit dans un cercueil métalique en aluminium, modèle de cercueil provisoire, fréquemment utilisé pour une conservation prolongée, ou pour un déplacement sur une longue distance.

Avant l'attentat il y aura un homme qui fera une crise d'épillepsie sur Dealey Plaza, et cela aurait un rapport avec Halterman. (1)

Tout de suite après l'attentat, plusieurs journalistes mentionneront dans leur bulletin d'informations, qu'un "agent du Secret Service" avait été tué.

Le journaliste Eddie Barker de KRLD-TV, une filiale de CBS, annonce que "le président a était assassiné, un de ses agents est mort et le gouverneur Connally est blessé."

Au même moment la chaine ABC News, du réseau de Washington, indique en direct, "qu'un agent du Secret Service a été touché par une balle."

A Dallas, le journaliste Bill Lord confirmera la mort d'un agent du Secret Service, de même qu'une dépêche de l'Associated Press a 12h45.

Un autre journaliste, Seth Kantor, glanant des infos au Parckland Memorial Hospital, prendra note que "il y a également un mort au Secret Service".

A 13h23 la chaine CBS sur le réseau national rapporte "qu'un homme du Secret Service a également était tué".

Et une infirmière de l'hôpital, lorsqu'elle demande "si c'est vrai qu'un agent du Secret Service a était assassiné dans les rues" à un ambulancier, ce dernier lui répond que c'est vrai.

Ensuite, à l'annonce dans l'après-midi de la mort du policier Tippit par la chaine WFAA TV, le journaliste mentionna une seconde victime, précisant bien qu'il s'agissait d'un "agent du Secret Service... ...tué près de l'endroit où le président a était assassiné." Par la suite, cette même chaine fera un démenti, disant que le mort de l'agent du "Secret Service" était une information erronée.

De plus, peu avant 14 h 40, il y aura cette étrange conversation (sur le canal 2) entre le central, le "Dispatch", et des voitures de la police de Dallas, qui figure d'ailleurs dans le rapport Warren (Volume XXIII, n° de pièce 1974, page 210. Document ci-dessous) et qui figurera aussi dans les retranscriptions transmises au FBI:



Voici la traduction des conversations:

"Disp: Il y avait un peu plus de blessés, mais je ne sais pas qui ils étaient ni la gravité de leurs blessures.

18: Je n'ai pas bien entendu. Vous savez quelque chose sur un agent du Secret Service qui aurait été blessé ?

Disp: Non, je ne sais pas. Il y aurait eu plus de blessés, mais je ne sais pas qui ils sont.

174: Un homme du Secret Service sur la zone sur Elm-Houston; On m'a dit qu'il était arrivé message sur le téléscripteur disant que l'un des hommes du Secret Service avait été tué.

Disp: Bien, 10-4 (signifie "bien reçu", NdT) Je n'ai pas cette information.

18: L'origine de cette information doit être incorrecte. Il n'est pas à Parkland. Pouvez-vous vous informer auprès des responsables de l'hôpital, s'il vous plait ?

139: J'ai un homme ici qui dit ne rien savoir à ce sujet."



Donc, dans le courant de l'après-midi, un télex était arrivé à la police de Dallas, dont l'agent J.W. Brooks de la voiture 174 avait connaissance, pour informer de la mort d'un agent du Secret Service (et on peut s'étonner que le central ne cherche pas à obtenir plus d'informations que ça).

Evidemment, après l'attentat tous les agents du Secret Service étaient désormais à protéger Lindon Johnson. Qu'est-ce qu'un agent du Secret Service aurait était faire à l'autre bout de la ville? Et où déposer le corps, par rapport au trajet qu'aurait parcouru Oswald? Ils ont dût se dire aussi que deux meurtres, à deux endroits différents, ça aurait parût louche, et aussi que "ça faisait un peu trop". Alors ils abandonnèrent l'idée.

Et le cercueil métallique contenant le corps de Halterman se trouvait bien dans la soute de l'avion présidentiel, lors de son retour à Washington.(2)


(1) Pour connaitre la raison de cette "crise d'épillepsie", je vous invites à lire la réponse à la question 44, de la "Foire aux questions", dans la Partie 14.

(2) Pour savoir ce qu'il est advenue du corps de Halterman, je vous invites à lire aussi la Partie 6.


PARTIE 2

Voilà le déroulement de l'assassinat de J.F. KENNEDY, le 22 novembre 1963.



Petit plan pour que vous puissiez mieux vous repérer par rapport aux lieux (Cliquez pour agrandir).

12 H 28 mn 00s: Le cortège arrive en vue de Houston street, juste avant Dealey Plaza. Les tireurs reçoivent du coordonnateur de l'ensemble des tireurs Franck STURGIS, qui se trouve dans l'immeuble Records Building, la consigne de mettre leurs armes en position "nominal de tir", en fait d'être prêt à agir tout de suite, à épauler à tous instants.

12 H 29 mn 00s: Le cortège va arriver sur Elm street. Zapruder déclenche sa caméra et commence à filmer. Les tireurs pointent leurs armes vers la "killing zone", la zone de tir (la portion de route sur Elm street, que doit emprunter la limousine) et se concentrent en attendant les indications de leur observateur de tir respectif, qui sont chacun relié par radio, au Coordonnateur.

12 H 29 mn 15s: La limousine aborde le virage pour arriver sur Elm street. Le chauffeur de la limousine William GREER, stressé et nerveux, sachant qu'il arrive dans la zone de tir, fait un écart, juste en face du Texas School Book Depository et touche presque le trottoir. A cause de ça, pendant quelques secondes, la limousine n'est plus en "visuelle" pour les tireurs. Et de plus elle se retrouve trop à droite (normalement elle aurait dût se trouver beaucoup plus à gauche). Les tireurs dans les immeubles sont obligés, en quelques secondes, de rectifier leur position, pour pouvoir garder un angle de tir correcte.(1)

12 H 29 mn 20s: Juste sous le panneau de signalisation, sur Elm street, se trouve un observateur radio, un cubain, accompagné d'un complice, Louis Steven WITT qui a un parapluie, pour s'en servir au cas où il faudrait donner d'éventuelles indications au chauffeur de la limousine.

12 H 29 mn 25s: Max tire le premier du Grassy Knoll, sa balle traverse le pare-brise blindée de la limousine et atteint Kennedy au cou. Le président porte les mains à sa gorge, et s'écrie: "Mon Dieu, je suis touché". (2) Dans la voiture, l'agent KELLERMAN, à côté du chauffeur, ne bouge pas.

Quasiment en même temps David SHANCHEZ MORALES, de l'immeuble du Dal-Tex building tire à son tour et touche Kennedy dans le dos. Quelques secondes plus tard, il tire à nouveau, sa balle frôle l'aile arrière gauche de la voiture, rebondit sur le blindage et heurte le muret du pont ferroviaire, de l'autre côté de la route. elle arrachera un morceau de béton qui blessera au menton James TAGUE.

12 H 29 mn 32s:  Lido DEL VALLEE, dans l'immeuble du Texas School Book Depository, tire au jugé, parce qu'à cause de l'écart de la voiture de tout à l'heure, le feuillage d'un arbre lui cache sa cible. En tirant presque au hasard, il blesse Connally. La balle entrera dans le milieu du dos, lui explosera un poumon et ressortira par le sein droit.

Au même moment, Roscoe WHITE tire du Grassy Knoll et manque sa cible. La balle traversera un panneau de signalisation.

Presque au même instant, David SANCHEZ MORALES tire à nouveau et touche Connally au poignet. La balle est déviée par l'os du poignet et elle terminera sa course dans le haut du fémur du gouverneur. Ce dernier s'écrit: "Mon Dieu, ils vont nous tuer tous !". KELLERMAN ne bouge toujours pas.

Franck STURGIS, le coordinateur radio de l'ensemble de l'opération, qui se trouve dans l'immeuble du Records Building, se rend compte que le président n'a pas était sérieusement touché, qu'il est toujours en fait bien vivant. Il utilise alors en dernier recours, la "solution d'urgence" qui a était prévue (le "plan B", en quelque sorte) et donne l'ordre au chauffeur William GREER de ralentir au maximum, par le biais de l'homme au parapluie, qui est prévenu par radio par son ami cubain. Il monte et descend son parapluie par trois fois.

12 h 29 mn 34s: Le chauffeur William GREER ralentit au maximum, freinant presque jusqu'à s'arrêter (les feux-stop s'allument). Le chauffeur se permet même de se retourner pour voir les tirs sur KENNEDY, et savoir quand il devra redémarrer.(3)

12 H 29 mn 35s: Deux balles, espacées de quelques dixièmes de secondes sont tirées, il s'agit de Lido DEL VALLEE et SANCHEZ MORALES qui tirent presque en même temps. La balle du premier atterrira dans le gazon. Et la balle du second se fichera dans la partie supérieure de l'armature en métal qui encadre le pare-brise de la limousine, juste au-dessus des deux pare-soleil.

Immédiatement après il y a deux nouveaux tirs, presque simultannés provenant du Grassy Knoll. Le premier est celui de Roscoe WHITE, qui atteint KENNEDY derrière l'oreille droite, à la limite de la nuque. (Parce que le président avait la tête tournée sur le côté gauche, vers Jackie, en étant un peu penché). La balle ressortira par l'arrière du crâne en le faisant éclater.

Le second est tiré par Max, qui va pénétrer la partie du front qui se trouve au-dessus de l'oeil droit, à la courbure du crâne, à la limite de la tempe. Elle ressortira à l'arrière droite du crâne, emportant un morceau de crâne de 13 cm de diamètre. Cette projection de cervelle et de sang éclaboussera si violemment le policier à moto Bobby HARGIS, qui se trouve à l'aile arrière gauche de la voiture, qu'il pensera qu'il a été touché. Le morceau de crâne tombera à l'arrière de la limousine, sur le capot du coffre.

12 H 29 mn 36s: Jackie se jette à l'arrière de la limousine, pour ramasser le morceau de crâne en question. L'agent HILL se précipite et saute sur la voiture, en repoussant Jackie à l'intérieur, de peur qu'elle ne se blesse. Ce sera la première et la dernière fois, de tout l'attentat, qu'un membre du Secret Service interviendra. A par lui, personne n'a bougé.

Voyant que le président a bien était touché gravement à la tête, le chauffeur redémarre rapidement et passe sous le pont, accélérant à plus de 130 km/heures. 

Les différents évènements qui suivent l'assassinat: la fuite des équipes de tir, l'arrestation d'OSWALD et la confiscation des preuves photographiques et filmées.

12 H 30 mn 00s: C'est le chaos et la panique suite à l'attentat. La foule (plus d'une centaine de personnes) accourt vers le Grassy Knoll, le talus gazonné, pour attraper les tireurs, puisque tous les témoins, ont entendus des tirs provenant de cette endroit.

L'homme au parapluie et son complice cubain s'assoient tranquillement par terre, et attendent patiemment que ça se calme, avant de pouvoir s'éclipser.

L'équipe de tir du Grassy Knoll, Max, Roscoe WHITE et Ladislas, leur coordonnateur de tir, contournent la balustrade pour s'enfuir et se cacher derrière un muret sur le parking, qui les sépare de la voie ferrée, et Max et Ladislas court se cacher dans un train de marchandise, qui transporte du blé. Ils savaient que ce train devait partir à 12 H 32. Mais l'aiguilleur ferroviaire, Lee BOWERS, qui a tout vu de sa tour vitrée, comprend que quelque chose d'anormal s'est produit. Il coupe l'alimentation de la voie et stoppe tous les trains (la seule chose qu'il puisse faire, de sa propre autorité) et prévient la police. Les deux membres de l'équipe se retrouvent donc immobilisé dans leur wagon.

Tout le périmètre est rapidement "bouclé" par la police, le FBI et les services secrets. le tireur Max et le radio Ladislas qui sont cachés dans le wagon, seront arrêter 20 minutes plus tard par la police de Dallas et emmené au Commissariat Central. Ils seront relâchés 1 heure 10 plus tard, sur ordre de l'Office de l'Immigration de Washington. Max, étant un membre de l'OAS, comme cela pourrait engendrer un incident diplomatique avec la France, il sera immédiatement extradé par avion vers le Canada.

Il faut bien comprendre que ce qui vient de se produire est un coup d'Etat et que le pouvoir ayant changer de mains, les bénéficiaires du coup d'Etat ont maintenant tous pouvoirs.
Alors comme ils en ont les moyens, ils donnent des ordres et font le nécessaire pour qu'ils soient libérés.

Les équipes de tir des deux immeubles, attendront en fait 12 H 43 pour quitter les lieux de l'attentat. Pour le School Book Depository, c'est Lee Harvey OSWALD qui les aidera à sortir. Les membres de l'équipe, s'étaient caché tout simplement dans le mont de charge. Et c'est OSWALD, qui surveillait les escaliers depuis le premier étage, qui actionnera le mont de charge (il l'avait débranché, tout comme l'ascenseur, afin d'obliger les gens à prendre les escaliers) pour leur permettre de descendre au sous-sol (pour qu'ils n'aient pas a sortir par l'entrée principale, n'oublions pas que cette immeuble sert en fait d'entrepôt. Il y a une "entrée de service" pour les livraisons). 

Ils attendront au sous-sol, l'heure convenue pour sortir de l'immeuble. Ils seront rapidement emmené dans une Nash Rambler blanche, une grosse voiture break (il y a des chances que ce soit celle qui a servit à emmener l'agent HALTERMANN avant l'attentat). Ils seront vu par le Chef-adjoint de la police de Dallas Roger CRAIGG, par un autre témoin Garland SLAK, et par Phil WILLIS qui fera même deux photos de leur fuite.

A 12 H 32, Le policier à moto Marrion BAKER entre dans l'immeuble du School Book Depository, revolver au poing et monte dans les étages, suivit par le directeur du dépôt de livre. Au premier étage il voit OSWALD, très calme, en train de boire un Coca. Le policier est tellement nerveux, qu'il est à deux doigts de tirer sur OSWALD. Le directeur du dépôt rassure BAKER, en lui disant que c'est un des employés. Et le policier fouille les autres étages, mais bien-sûr il ne trouvera personne.

OSWALD quittera le dépôt de livres quelques minutes après. Sur le trottoir, en face du bâtiment, Jack RUBY lui donnera un revolver. OSWALD regagne son domicile. Il y attendra le signal (deux coups de klaxonne par une voiture de police) pour se rendre au cinéma "le Texas". C'est là qu'il doit y rejoindre le policier TIPPIT, qui doit le prendre en voiture pour l'évacuer de la ville. Et pour que OSWALD passe pour un policier, et que ça n'éveille pas les soupçons qu'il y est un "civil" avec lui, dans la voiture, TIPPIT prévoira même une chemise d'uniforme de la police de Dallas, pour OSWALD.(4)

Ce dernier se rend au cinéma, comme convenue. Mais il ne sait pas encore qu'il n'est que le "bouc émissaire" prévu dans le plan. Et que TIPPIT sera assassiné, donnant ainsi un prétexte à la police de Dallas de le rechercher pour le meurtre d'un policier. (Parce que, comme par hasard, les policiers trouvèrent près du corps de TIPPIT, une pièce d'identité au nom d'Oswald (voilà officiellement pourquoi il fût recherché si rapidement, et lui uniquement).

Lors de l'arrestation au cinéma, OSWALD dégaine son arme, pour tirer sur les policiers, car il a tout de suite comprit que ça ne devait, normalement, pas se passer comme ça (son entraînement d'agent de la CIA, - un agent se doit de ne pas se faire prendre - et surtout son passé d'ancien "Marine", font qu'il n'a pas peur de grand chose, et comme on s'y attendait, il n'hésite pas une seconde). Mais le revolver que lui a donné RUBY ne fonctionne pas, il a était préalablement neutralisé. 


Il est rapidement maîtrisé, non sans s'être prit quelques coûts de poings par les policiers en uniforme.

Des inspecteurs en civil arrivé tout-de-suite après sur les lieux, feront cesser ces débordements. Ce qui fait que OSWALD se retrouve en état d'arrestation. Alors que la manoeuvre voulu par les instigateurs du complot, et que, misant sur le caractère très "corporatiste" et "d'extrême-droite" de la majorité de la police de Dallas, ils se sont dit que lors de l'arrestation (au cinéma ou ailleurs, peu importe), les policiers tireraient sur OSWALD et l'abattraient carrément, au lieu de chercher à le prendre vivant. Il y aurait eu: un coupable, descendu par la police, une version officielle qui tenait la route, et surtout, pas de procès. Mais ça ne s'est pas passé comme ça.(5)

Pendant ce temps, les autorités qui ont envahie Dealey Plaza, confisquent toutes les caméras et les appareils photos du public présent, et prennent l'identité de tout le monde.

Parmi les différentes preuves cinématographiques existantes confisquées ce jour-là, les plus pertinentes sont au nombre de trois.

Abraham ZAPRUDER est entouré de journalistes, car ils l'ont remarqué, ils savent qu'il a tout filmé. Et bien sûr ils veulent tous sont film pour l'avoir en exclusivité. Un agent du FBI, qui fait partie du complot, arrive in-extremis, pour demander à ZAPRUDER de lui confier son film. "Pour les raisons de l'enquête", "que c'est important pour trouver les coupables", bref, il joue la carte du "patriotisme", pour qu'il accepte de lui laisser le film.

En bon citoyen Américain, ZAPRUDER ne peut bien sûr pas refuser. Mais il met une condition, il veut absolument le récupérer le lendemain matin. (il a des propositions des journalistes, et il veut vendre le film au plus vite. Car, peut-être que d'autres personnes ont aussi filmé des choses, et il veut bien sûr être le premier. Il ne veut pas perdre cette occasion de gagner de l'argent). Et l'agent du FBI n'ose pas user de la force, ni de la menace, car les journalistes sont toujours présents et ils assistent à la scène. Et comme il souhaite récupérer le film le lendemain matin dernier délais, l'agent n'a pas non plus de temps à perdre. ZAPRUDER lui remet donc le film. L'agent fera parvenir le film très rapidement dans un laboratoire très sophistiqué de la CIA (le NPIC, le "National Photo Interprétation Center", hébergé dans une base militaire), spécialisé dans la réalisation de film, dans l'interprétation de photo et aussi dans leur modification.

Ils travaillèrent toute la nuit. Surtout pour faire disparaître les images du virage de la limousine sur Elm street, et les images où apparaissaient le premier tir à la gorge. Ainsi que les jets de sang vers l'arrière, provenant des impacts des deux tirs à la tête, pour que l'on ne puisse pas se rendre compte de leurs trajectoires, donc de la provenance des tirs. Et aussi pour supprimer les images du freinage et du ralentissement relativement prolongé de la limousine. Sans parler des images à la fin du film, qui ont été recadrées en beaucoup plus serré. Pour éviter que l'on voit les tireurs du Grassy Knoll. Le lendemain matin, Zapruder se verra en fait remettre quatre exemplaires du film. (le "film original" et trois copies. Tous ces exemplaires étaient des copies du film trafiqué).(6)

Un autre témoin a filmé l'attentat. C'est Orville NIX, qui se trouvait à l'opposé, de l'autre côté par rapport à ZAPRUDER, sur Dealey Plaza. Il ne le sait pas encore mais sur son film, on aperçoit un des tireurs du Grassy Knoll. Il confie son film au FBI, mais lorsqu'il la récupère, il est fortement altéré. 

Des années plus tard, le fils de NIX revendra le film a un cinéaste Français. Ce dernier, après traitement grâce aux moyens modernes, arrivera à sauver certaines images. Dont une sur laquelle on distingue clairement un tireur en train d'épauler un fusil.(7)

Mais il existe un autre film plus intéressant prit ce jour-là, qui est une preuve incontestable qu'il y a eu complot, de par ce qui apparaît sur le film, mais surtout par la qualité des images.

L'agent du FBI de la Nouvelle Orléans, Régis KENNEDY fait partie du complot et a remarqué qu'une femme, qui s'appelle Beverly OLIVER, qui était placée face à la palissade, a filmé les tireurs du Grassy Knoll, mais en fait de beaucoup plus près que NIX. Et ce qui est pire que tout pour les assassins de KENNEDY, c'est que cette femme connaît Roscoe WHITE parce qu'elle habite juste à côté de chez lui ! On peut même penser que c'est ce dernier, qui ayant remarqué sa présence, à dû en informer les agents complices par le coordonnateur de tir par radio. Parce que l'agent du FBI l'a trouvé très rapidement.

Et il lui prit sa caméra. Ce film, qui aurait pût tomber entre les mains des forces de l'ordre qui n'était pas dans le coup, et qui aurait permit de mettre fin à toutes contestations sur le fait qu'il y a bien plusieurs tireurs, et donc complot, a malheureusement disparut ce jour-là.

Ce film, ne fût pas voilé comme celui de NIX, ou trafiqué comme celui de ZAPRUDER. Mme OLIVER ne l'a jamais récupéré.


(1) L'écart que fait la voiture, n'est jamais vu dans le film de Zapruder, il devrait normalement apparaître à partir de l'image 131-132, alors que la limousine va aborder le virage, mais cette partie a été supprimée, et l'on passe à l'image suivante 133-134, de manière totalement incohérente, au cortège qui a avancé d'au moins 10 mètres, en seulement... Une image d'intervalle!!! On passe, sans aucune logique, d'une route quasiment vide, à la tête du cortège, qui apparaît d'un seul coup. Voir la partie 5: "Le film "officiel" de Zapruder n'est pas le film original".

(2) Le trou dans le pare-brise se trouve à gauche. Le chauffeur a mal fait son virage, le tir a eu lieu quand la voiture devait être légèrement de biais, par rapport à la route, au moment où Greer a dût donner quelques coups de volants pour bien réaligner la limousine. Voilà pourquoi l'impact est du côté gauche. (Voir la 4ème partie pour les photos).

(3) Indice supplémentaire de la complicité de Greer. En pareil cas, c'est à dire dès qu'il se produise quoi que ce soit d'anormal, la consigne en pareil cas est d'accéléré au plus vite, pour quitter la zone dangereuse. Au lieu de ça, Greer ralenti jusqu'à presque s'arrêter. Certains y voient là une "erreur humaine". Mais de se mettre à freiner au lieu d'accélérer, alors qu'on est chargé de la protection du Président, ce n'est plus une "erreur", c'est clairement volontaire. D'autant plus qu'il aurait déjà dût réagir bien avant, au premier tir, celui qui provoque un éclat dans le pare-brise après l'avoir traversé. Et qui c'est pour ainsi dire produit sous ses yeux! On ne peut quand même pas dire, et cela est aussi valable pour Kellerman, "qu'ils ne se soient rendu compte de rien tous les deux", alors qu'une balle venait de faire un trou dans le pare-brise.

N.B.: Une thèse farfelue continue d'être colportée, qui suppose que ça serait le chauffeur Greer qui lorsqu'il s'est retourné, après avoir ralenti la voiture, aurait pointé un pistolet vers Kennedy et lui aurait tiré une balle dans la tête. Aucun des témoins présents n'a déclaré avoir vu le chauffeur pointer un pistolet et tirer sur le président. Avec une voiture quasiment à l'arrêt, et la proximité du public, s'il s'était produit une chose pareille, les gens l'auraient remarqué. De plus, avec la version officielle voulue de "Oswald, tireur unique", je vois mal un membre du Secret Service, tuer le président devant tout le monde. (Ce que beaucoup croit être un pistolet, est simplement un reflet sur la tête de l'agent KELLERMAN).

(4) On la voit dans le film JFK d'Oliver Stone. Un zoom vers l'arrière de la voiture, au moment de la découverte de la mort de Tippit, à la fin du film. Mais dans le film, rien n'explique la présence de cette chemise, elle est montrée et c'est tout.

(5) Pour plus d'informations sur Oswald, voyez la partie 3: "Oswald, sa jeunesse, sa carrière dans l'armée et dans les services secrets".

(6) Il vendit "l'original" du film plus une copie, au LIFE Magazine de Chicago. Une copie fût remise au Secret Service et le dernier exemplaire, fût vendu à un particulier. De plus, les autorités dirent par la suite qu'ils ont mit cinq heures, pour faire les trois copies. Alors que le film de Zapruder qui est présenté dure 26 secondes (???). Cinq heures pour faire trois copies de 26 secondes, avec les changements de bobines par films, cela n'aurait pas dût prendre plus d'une demi-heure. Mais une chose importante, c'est que Zapruder se retrouve sans film. Et lorsqu'il est questionné par la Commission Warren, on ne lui diffuse pas son film, mais on lui présente des photos (en plus, des agrandissements de certaines parties bien précises de certaines images). N'ayant jamais vu le film, il ne peut qu'approuver que c'est lui qui à filmé, quand on lui pose des questions. En fait, à l'aide des photos, ils lui feront plus dire ce qu'ils ont envie d'entendre, en orientant ses réponses, qu'autre chose. Pour plus d'information sur les incohérences dans le film de Zapruder, voyez la partie 5: "Le film "officiel" de Zapruder n'est pas le film original".

(7) Pour voir la photo du tireur et d'autres photos tout aussi intéressantes, voyez la Partie 4:"Les preuves photographiques d'un coup d'état".


PARTIE 3


OSWALD, sa jeunesse, sa carrière dans l'armée et les services secrets

Un "mystère" qui commence dès sa jeunesse

Le "mystère" Lee Harvey Oswald, permet de se rendre compte des multiples implications des services secrets mais surtout, de leur réel pouvoir, de leur capacité à influencer les évènements.
Pour la majorité des gens, Oswald reste un tueur unique, un "solitaire", un "paumé". Mais ce n'est pas du tout cela qui ressort de tout ce que l'on sait actuellement. 

C'était en fait un agent officiel de la CIA (Central Intelligence Agency), de L'ONI (Office of Naval Intelligence), et un informateur du FBI (Federal Bureau of Investigation). On le sait par des documents officiels déclassifiés, suite à une demande d'une commission du Congrès. Et par des membres de la CIA, des anciens agents hauts placés ont depuis clairement affirmé que Oswald était bien un agent sous leurs ordres. 

Lee Harvey Oswald est né officiellement le 18 octobre 1939, à la Nouvelle Orléans. Sa mère s'appelle Marguerite Clavery Oswald. Son père, le mari de sa mère, étant mort deux mois avant sa naissance, il grandira donc sans père. Il a deux frères: un demi-frère né d'un précèdent mariage, John Pick, plus âgé de cinq ans. Et Robert, que sa mère a bien eu avec le père d'Oswald, qui est donc son frère à part entière. 

Ils n'ont pas beaucoup d'argent, c'est une femme seule avec trois enfants. De 1947 à 1952, ils vivront à Fort Worth, au Texas. Ils déménagent en 1952 pour aller vivre à New-York, (surement pour faire une économie de loyer) chez John, le demi-frère d'Oswald, qui est en train de faire son service militaire dans les Gardes-Côtes. 

Oswald a 13 ans à cette époque, il se retrouve donc dans un quartier populaire de Mannathan. (Ces quartiers étaient "populaires" à l'époque, depuis ça a bien changé). Il fréquentera l'école de son quartier pendant 18 mois. Sa scolarité sera plus que médiocre, avec des résultats scolaires presque nulles. D'après le témoignage du frère d'Oswald, Lee "séchera" souvent les cours.

Où l'on s'aperçoit dès le début, qu'il existe en fait, deux "Oswald"

Les recherches sur le passé d'Oswald, effectuées par la Commission Warren nous apprennent qu'il existe, la même année, un dénommé "Harvey OSWALD", qui est inscrit au même moment à la Trinity Evangelical School, dans le quartier du Bronx (12 kilomètres plus au nord). Et les photos scolaires nous montrent une très forte ressemblance avec Lee Harvey Oswald. 

L'étude des examens médicaux obligatoires pour entrer dans une école, réalisés chez un généraliste (à l'époque, il n'y avait pas de médecins scolaires), nous apprend des choses très intéressantes (les dossiers médicaux ont été retrouvés, ce sont des preuves indiscutables). Pendant sa scolarité, à Fort Worth au Texas, les photos de classe prises juste avant son départ pour New-York, montrent un enfant costaud pour son âge. Un garçon "grand pour son âge" et comme étant "le plus développé physiquement de sa classe", d'après les témoignages des camarades de classe de l'époque, et des enseignants qui le confirme.

Lors de son examen médical, avant d'entrer à l'école à New-York, le médecin rapporte une taille de 1 m 37, et il décrit un enfant très mal nourri et très maigre. Et dans une visite médicale, 5 mois plus tard, chez un autre médecin, il est mentionné une taille de 1 m 62. (Même un adolescent en pleine croissance ne peut grandir aussi vite).

En fait, il apparait clairement que, dès son enfance, il y a bien deux "Harvey Oswald". Ces grandes différences dans les dossiers médicaux cachent-ils un désir délibéré de "brouiller les pistes", en cas d'une éventuelles enquête ? Se sert-on au besoin de l'un ou l'autre, en fonction d'un plan définit à l'avance ?

Un chercheur Texan, Jack White, a analysé des centaines de photos d'Oswald et par des mesures très précises d'anthropométries, a démontré qu'il y a régulièrement des variations physiques importantes  (mensurations du visage et du corps), pour des photos pourtant prises à la même époque. Elles ne peuvent avoir comme conclusion, qu'il y a en fait bien, deux Oswald.

Un programme très secret de "création d'agents", très particulier

Un autre chercheur, John Armonstrong, suite à une enquête minutieuse (il apporte des preuves irréfutables de ces faits), a découvert qu'il existait au début des années cinquante un programme très secret de la CIA, ayant pour objectif de créer des futurs agents, et ce, en les repérant dès leur enfance. Avec un système de "binôme", assez incroyable (mais n'oublions pas que nous sommes au coeur d'un programme très secret).

Les deux individus devaient avoir des identités (nom, prénom) très proches, et se ressembler physiquement. Surtout ne pas se connaître du tout, grandir dans des lieux différents et avoir un parcours totalement différent (pas les mêmes études, pas les mêmes origines, pas le même métier).
Ce programme, dont nous ne savons pas encore tout, impliqua entre autre, les deux personnes qui nous interessent:

Le "Oswald" de Forth Worth, Lee Harvey Oswald
(qui ne connaissait pas du tout le Russe)


Le "Oswald" du Bronx, Harvey Oswald
(qui, nous le savons par des témoignages, parlait le Russe couramment depuis son enfance)



Pourquoi donc deux personnes si différentes, tout en étant semblables ?





Et bien, cela servirait en fait à permettre le camouflage du vrai "agent secret" et de ses actions. En ayant un double qui existe tout-à-fait officiellement, ayant une vie normale, si on enquête sur le "vrai agent", on tombera sur l'autre, que l'on ne pourra pas considérer comme pouvant être un "agent secret entrainé de terrain", à cause de son parcours et de sa vie. Et les activités du "vrai agent" seraient ainsi protégées. Parce que si les deux sont trop identiques, et sont tous les deux des personnes très instruites et des hommes très entrainés, si on enquête sur l'un, comme ils seront des "sosies" parfait, on risque de découvrir les activités de l'autre. (Cela n'est pas clairement établi, mais c'est une hypothèse plausible).

Et il n'est pas impossible que ça soit aussi pour avoir deux agents parfaitement interchangeables. (C'est peut-être ce qui s'est passé avec Oswald. Mais ce n'est pas sûr, car il reste pas mal de zones d'ombre.)

Alors que "Lee Oswald" est toujours à Mannathan, "Harvey Oswald" a déménagé dans le Dakota du Nord, dans la ville de Stanley (où beaucoup de gens se souviennent très bien de lui, quand on les interrogent). Ensuite, on perd totalement sa trace. (Cela s'expliquerait par le fait qu'ayant quinze ans, il entrerait dans les années où se serait le moment de lui faire suivre un entrainement militaire. Donc ce serait pour ça qu'il serait, sorti du circuit "vie normale", à cette période.)

Et c'est aussi à partir de cette période, il faut le préciser, qu'à plusieurs moments dans le parcours d'Oswald, on n'en arrive à ne plus très bien savoir qui est qui. Parce qu'il arrive souvent que des incohérences apparaissent.

Sa rencontre avec Ferrie, son engagement dans les Marines et son recrutement par la CIA et l'ONI.

La famille de Lee Oswald déménage pour la Nouvelle Orléans en janvier 1954. Lee, qui a quinze ans, s'engage dans une milice para-militaire, la "Civil Air Patrol" (ce n'était pas de simples "boyscout", il s'agissait en fait d'un groupement d'extrême-droite). Où le responsable qui sera son instructeur est David Ferrie, qui est un agent de la CIA. (Et qui participera à l'attentat de Kennedy en transportant par avion les tireurs à Dallas, puis en les évacuant vers d'autres pays après l'attentat). 

Oswald demandera un engagement anticipé dans le Corps des Marines, qui lui sera refusé. Il s'engagera plus tard, le jour même de son anniversaire. Il se retrouve incorporé le 24 octobre 1956 et fait ses classes à la base de San Diego en Californie.

Il est recruté par la CIA et l'ONI en 1957. Les agents de la CIA James Wilcox et Harry Wibermann le confirmeront.

Le 3 mai 1957 il recevra même une "clearance", de niveau "confidentiel" (une clearance est une "Autorisation d'accès au secret"). C'est un niveau qui est déjà assez élevé, car avec un niveau "confidentiel", on peut déjà avoir accès au plan de vol des avions espions U2, et connaitre l'emplacement des bases de lancement de missiles du Japon. Par le référencement "201", de son dossier CIA (n°201-289248), on sait qu'il est repertorié comme étant un "agent contractuel officiel de niveau moyen ou élevé". Il n'est donc pas un débutant. Cela est confirmé par un ancien Directeur des opérations spéciales de la CIA, Victor Marchetty. A partir de là, son existence en tant que militaire, ne sera en fait qu'une "couverture".

Oswald est envoyé comme radariste à la base d'Atsugi au Japon. Cette base n'est pas n'importe quelle base, c'est de cette base d'où décolle les avions espions U2. Elle abrite aussi le centre de commandement pour l'ensemble des opérations de la CIA en Asie (y compris la Chine et le Vietnam). La dénomination militaire exacte est le: "Joint Tactical Advisory Group".

Oswald fera sa première mission pour la CIA début décembre 1958. Cela se passera dans le bar de Tokyo, le "Queen Bee", qui est uniquement réservé aux pilotes américains. Il doit donner de faux renseignements à une entraineuse du bar, qui est en fait un agent du KGB. Cette dernière croira soutirer des informations à Oswald, mais en fait, c'est lui qui lui fournira de faux renseignements (c'est une mission "d'intoxication" classique, dans le milieu des services secrets). Suite aux relations répétées avec cette entraineuse, il attrapera une infection de l'urètre (confirmée par son dossier médical). Et dans les Marines, (contrairement à ce qui est souvent montré dans les films) il était formellement interdit d'avoir des rapports avec des prostitués. Attraper une maladie vénérienne à l'époque, pouvait aboutir à une sanction, une peine de prison ou même une expulsion du Corps. Or, dans son dossier militaire, il sera indiqué qu'il "ne doit pas y avoir de sanctions parce qu'il était en mission pour une agence gouvernementale". Et il n'aura jamais de sanctions.

Lorsque l'on demande à des agents de la CIA actuellement en service, si on confierait une telle mission à un agent aussi jeune, la réponse est non. Ils attendraient quelques années. Fournir de fausses infos, sans en avoir l'air, n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. En fait, cela prouve que Oswald aurait était pris en charge très tôt pour sa formation et qu'il était beaucoup plus entrainé et mature que l'on ne le croit.
   
Sur la base, Oswald n'est pas le seul agent de la CIA présent, ils sont un groupe. Et des témoignages montrent, qu'ils mangeaient souvent ensemble, faisaient des sorties ensemble, qu'ils étaient "des potes", en fait. Et peut-être même qu'ils accomplissaient des missions ensemble.

Le groupe d'agents dont faisait partie Oswald, était sous les ordres d'un "officier-traitant", très important à la CIA, mais on ignore toujours son nom. Le groupe incluait Gary Patrick Eyming. C'est ce dernier qui commandera les équipes "Flash", les membres du complot qui étaient présents le jour de l'attentat, muni de fausses cartes d'organismes officiels (Secret Service, FBI...) qui étaient dispersés sur Dealey Plaza et chargés de protéger les équipes de tirs.  

Et le groupe incluait aussi Roscoe White, qui fera partie de l'équipe de tir du Grassy Knoll à Dallas, et qui touchera le président à la tête.

Ensuite, Oswald sera envoyé à la base de Del Toro en Californie, où il restera jusqu'en septembre 1959. En fait, son affectation officielle n'est bien sûr qu'une couverture. La CIA l'envoie étudier le Russe à la Mantress School Of the Army (qui s'appelle maintenant la Defense Language Institute). C'est une école de langue de l'armée très sophistiquée dans l'apprentissage des langues étrangères. Ayant des méthodes d'apprentissages ultra modernes pour l'époque. Même les écoles officielles actuelles ne peuvent tenir la comparaison. En quelques mois, il était possible de faire parler n'importe quelle langue parfaitement, avec en plus une spécificité, si besoin était (comme l'accent de telle région, ou un phrasé particulier de tel pays, par exemple).

Plus tard, le 11 septembre 1959, il quitte le corps des Marines, sous le prétexte que sa mère est malade. Son contrat militaire sera résilié sans problème. (Ce qui est totalement anormal, quitter l'armée pour une raison pareille aurait dû normalement entrainer, une accusation pour désertion).

Sa mission (fabrication de sa légende) en Union Soviétique.

Immédiatement après, la CIA l'enverra en mission spéciale en URSS, dans le cadre d'un programme secret d'infiltration, qui implique une trentaine d'américains pauvres et défavorisés. Ces personnes allaient demander l'asile politique à l'URSS, en prétextant que, à cause de leur pauvreté, de leur vie "médiocre", et d'un pays qui n'a rien fait pour eux, qu'ils ne supportaient plus l'Amérique. Bien sûr, c'était totalement faux. Le but étant qu'une fois en URSS, ils se fassent recruter comme agent-double, ou agent du KGB. Et bien sûr récolter des renseignement pour la CIA. De plus ils rentreront tous aux Etats-Unis 4 à 5 ans plus tard. (L'existence de ce programme a été révélée d'une manière fortuite. C'est un employé du fisc américain, un contrôleur des finances qui voyait des fonds énormes utilisés, et n'en avait pas la correspondance dans les justificatifs. Il voyait d'énormes sommes dépensées, mais ne savait pas pourquoi. Et avec une demande officielle d'information, qu'il obtint, on découvrit ce programme. Et dans les noms des participants, apparait bien le nom de "Lee Harvey Oswald").

Ce programme a été mis en place et géré par la base de Naxede en Caroline du Nord, qui est en fait une base secrète de la CIA. Et juste à côté de cette base, il y a un magasin de photocopieurs, qui appartient (officiellement) à un dénommé Harley. En fait, la société est une couverture et cet homme est un agent de la CIA. Et c'est lui qui sera "l'agent de liaison" d'Oswald, au moment de l'assassinat. 

Il embarque à la Nouvelle-Orléans sur le "Marion Light" et il débarque au Havre en France, le 8 octobre 1959, puis rejoint en train l'URSS, où il arrivera le 16 octobre. Les autorités soviétiques se méfient et lui refusent son visa. Oswald doit absolument obtenir ce visa pour rester dans le pays, sinon c'est l'echec de sa mission. Alors le 21 octobre 1959, à 15 h 50, dans sa chambre d'hôtel, il se tranche les veines des poignets. Il sera hospitalisé pendant une dizainne de jours pour le soigner. Et à sa sortie de l'hôpital, il disparaitra brusquement pendant un mois. C'est très bizarre, étant un "transfuge" américain sans visa, et ayant fait une tentative de suicide, qu'il n'était pas plus surveillé que ça (n'oublions pas que nous sommes en pleine guerre froide). Quand il réapparait, il n'a absolument aucune cicatrice à ses poignets (en un mois seulement elles n'ont pas pu disparaitre comme ça). On peut se poser la question: est-ce lui qui "réapparait" ? Où bien est-ce lui qui "apparaît" ? (Parce que, n'oublions pas que nous savons qu'il y a deux "Oswald").

En janvier 1960 il reçoit un permis de travail, un luxueux appartement à Minsk et un travail dans une usine d'électronique. Mais en fait, il fréquente régulièrement l'Institut des langues étrangères de Minsk (qui est la deuxième plus grande école de langues du KGB). Dans un bal ouvrier il rencontre le 10 mars 1961 Marina Nicolevna Prussakova, et ils se marient le 30 avril 1961. Marina est la nièce d'un colonel du KGB, qui s'appelle Ilia Passilievif Pruskoff, qui est l'un des deux directeurs de l'école de langues du KGB de Minsk. C'est très étrange. Pas d'enquête, rien, ils se marient sans problème. Tout passe "comme une lettre à la poste" et ce n'est pas normal.

Un retour sans être inquiété aux Etats-Unis, après avoir séjourné plus de 2 ans en URSS.

Oswald, Marina et leur fille, née en février 1962, rentrent aux Etats-Unis le 13 juin 1962. Alors qu'il avait officiellement renoncé à la nationalité américaine, on lui redonne son passeport. Et alors qu'il peut être considéré comme un traitre, on ne lui demande rien, il n'est pas inquiété le moins du monde. Marina reçoit un permis de séjour, sans aucun problème. Alors qu'il avait quitté les Etats-Unis, il arrive à revenir d'URSS, avec sa femme et leur enfant, toujours sans problèmes. (Alors qu'avec le contexte des "blocs Est-Ouest", et des tensions internationales de l'époque, que le moindre allemand de l'Est qui tenterait de passer le mur de Berlin serait abattu sur le champ). 
En accord avec la CIA et l'ONI, il est embauché comme informateur par le FBI. Le bureau lui versera dès lors un salaire de 200 dollars par mois (son dossier FBI est référencé S179).

Sa carrière dans les services secrets continue

La famille Oswald s'installe à Dallas début octobre 1962, où elle se lie d'amitié avec la communauté Russe blanche. Dont deux membres importants qui sont assez particuliers. Il y aura Paul Rigorotsky, qui fera partie du groupe de réfléxion, concernant la préparation de l'assassinat de Kennedy. Et Georges de Mohrenschildt est un ancien espion des nazis, qui a servi en URSS pendant la guerre 39-45.

Grâce à eux, Oswald est embauché comme technicien au Laboratoire Jaggars-Chiles-Stovall. Ce n'est pas n'importe quel labo photo. Il traite les photos de l'US Air Force, les photos prises par les avions-espions U2 et s'occupe de mettre des informations sur micro-films pour les services de renseignements.

Le 12 mars 1962, Oswald commande une carabine de calibre 7,5mm à Chicago, avec une fausse carte d'identité. Alors qu'il est au Texas, qui a la législation la plus libérale des Etats-Unis sur les armes, et qu'il peut avoir un fusil n'importe où. S'il a commandé cette arme c'est qu'il en aurait reçu l'ordre.
(Pour par exemple avoir une preuve, une facture avec un N° et une arme avec un N° de série, pour éventuellement confondre un trafic d'armes). Dans les années soixante, le FBI verra une de ses affaires de trafic ne pas aboutir, juridiquement parlant, parce qu'il manquait une preuve de ce genre. C'est le prétexte qui aurait été choisi. Et Oswald, étant un agent du gouvernement, ne cherche pas plus loin, il obéit aux ordres. Mais en fait, c'est bien pour avoir la preuve qu'il a acheté un fusil, quand il faudra lui faire "porter le chapeau", pour l'assassinat de Kennedy.

(Après l'attentat, suite à la perquisition au domicile d'Oswald au Texas, dans le garage, le FBI retrouvera ce fusil, enroulé dans un plaid (ce n'est donc pas le Manlicher Carcano que l'on dira avoir trouvé dans le dépôt de livre, qui de plus est d'un calibre différent). Et ils trouveront aussi un appareil de photo Minox, avec un N° de série particulier. En effet, ce dernier correspond à un lot d'appareils photos spécial, fabriqué exprès pour les services secrets américains. Les factures de Minox seront retrouvées dans les archives et le N° correspond avec la liste des appareils achetés à cette époque).

Il part vivre à la Nouvelle Orléans, mais Marina ne le suit pas. Ils se disputent souvent et ne s'entendent plus vraiment. Marina veut "prendre du recul", alors elle part vivre chez une amie, Ruth Paine (1), qui est toute seule, son mari s'étant éloigné à cause de son travail.

Oswald à la Nouvelle Orléans et son implication dans la préparation de l'attentat

Il cherche un travail à la Nouvelle Orléans, et rencontre un sergent, militaire de carrière, qui le fait embaucher dans une entreprise de fabrique de café, la William Bay Reily Compagny. Oswald recevra son salaire tous les mois, alors qu'il ne mettra jamais les pieds dans la société. Cette entreprise est une façade de la CIA. Le sergent Robert Hidell est en fait un agent traitant de la CIA (ce nom est un nom d'emprunt, son vrai nom est Nabble). Et le nom de "Hidell" sera utilisé par plusieurs personnes (Oswald l'utilisera d'ailleurs pour commander le fusil en mars 1962).

Le patron de cette entreprise, monsieur Reilly, finance des groupements anti-castristes, dont "le comité pour un Cuba libre", qui dépend du "conseil révolutionnaire Cubain". Et "le comité pour un Cuba libre" est financé par la CIA et dirigé par Guy Banister. Ce dernier est un ancien agent du FBI, qui est officiellement détective privé, mais en fait il travaille depuis des années pour l'ONI et la CIA. Et c'est chez lui, au 321 Lafayette street, que seront hébergés tous les cubains qui participeront à l'attentat de Kennedy.

Et Oswald a un bureau au rez-de-chaussée de l'immeuble de Banister, au 344 Camp street (en fait, exactement au même endroit, que l'adresse de Banister). D'où il prépare des tracts anti-castristes pour les distribuer. Il est chargé par la CIA et L'ONI de surveiller les groupes anti-castristes, afin de s'assurer qu'ils ne sont pas infiltrés par des éléments étrangers. Son "travail" dans l'immeuble de Banister, est en fait là pour justifier son "militantisme" anti-castriste et avoir un prétexte "officiel" de s'intéresser à ces groupes.

Quand il ne joue pas les militants, et comme il ne travaille jamais à la fabrique de café, puisque c'est une façade, et bien Oswald passe presque tout son temps au camp d'entraînement militaire du Lac Pontchartrain. Qui est, avec l'immeuble de Banister, le "centre nevralgique" pour une vaste opération de reconquête de Cuba, l'opération "mangouste". C'est aussi dans ce camp que s'entraineront les tireurs de Dallas. Et le responsable de ce camp est Frank Sturgis, qui est officier supérieur de la CIA, et c'est lui qui commandera par radio l'ensemble des tireurs à Dallas.

Faisant partie du mouvement anti-castriste (et bien sûr de la CIA), Oswald retrouve David Ferrie, anti-castriste notoire, qu'il avait connu quand il faisait partie de la "Civil Air Patrol". Et il sera plusieurs fois invité par le Président de la chambre de commerce de la Nouvelle Orléans, Clay Shaw (qui est connu sous le pseudonyme de Clay Bertrand, dans les milieux anti-castristes). Et ce dernier est celui qui organisera tout le véritable plan d'exécution de l'assassinat de Kennedy. Clay Shaw sera aussi le directeur des deux "sociétés écrans", qui serviront à acheminer les millions qui serviront à financer toute l'opération. C'est là que l'on s'aperçoit que Oswald aura un rôle assez mineur concernant l'éxécution de l'attentat, mais qu'il sera fortement impliqué dans sa préparation.

Suite à une distribution de tracts "pro-castristes" (Oswald a-t-il des ordres pour avoir aussi, des contacts avec eux ?), qui a mal tourné, Oswald se retrouve arrêté et en garde à vue. C'est un agent du FBI, qui se présentera lui-même au poste de police, et sur présentation de sa carte, exigera la libération d'Oswald. L'altercation avec des anti-castristes qui parue "provoquée" pour plusieurs témoins, aura pour effet qu'il sera l'invité d'un débat radio-télévisé, qui sera diffusé par une chaine locale. Cet épisode donnera de lui l'image d'un communiste, d'un "marxiste-Léniniste" convaincu, aux yeux du public Américain.

Son retour à Dallas, une implication encore plus grande, la fabrication de la version du "tueur solitaire" qui continue de se mettre en place, petit à petit.

Oswald quittera ensuite la Nouvelle Orléans pour retourner à Dallas fin août 1963. A partir de ce moment il recevra ses ordres de David Atlee Phillips (son pseudonyme est Maurice Bishop), qui est le responsable de l'antenne de la CIA de Mexico (qui s'occupe des opérations à Cuba et l'Amérique du sud, du genre: renversement de régime, assassinat,...). Cet homme n'est pas un simple "supérieur hiérarchique", il fait partie des "décisionnaires stratégiques" de la CIA. Il viendra lui-même plusieurs fois à Dallas pour rencontrer Oswald (pour une personnalité aussi importante, il est anormal qu'il se déplace ainsi lui-même).

C'est lui qui fabriquera la version du Oswald, communiste, "tireur solitaire", par un travail de "provocation" un peu partout dans le pays. Pour que le jour de son accusation de l'assassinat du président, cela ne fasse aucun doute pour le public, qu'il est le coupable. Il utilise pour cela différents "sosies". A un endroit, dans un stand de tir, le faux Oswald se met à tirer sur la cible de l'homme à côté de lui, quand ce dernier se plaint, "Oswald" lui répond qu'il "croyait tirer sur cette enfoiré de Kennedy". De même chez un concessionnaire automobile, Albert G. Boogard, où le faux "Oswald" essaiera une voiture, et roulera comme un fou. Pour dire ensuite qu'il reviendrait plus tard, et aura un comportement extravagant pour que l'on se souvienne de lui. Bien sûr, lors de l'enquête officielle, ces gens raconteront ces évènements. Cela contribuera encore plus à la "version officielle" du "dingue solitaire".

Au même moment, plusieurs autres "Oswald" sont envoyés un peu partout. On signale un Lee Harvey Oswald à Mexico, à l'ambassade de Cuba et d'URSS (où il sera filmé par une caméra de surveillance, mais on voit bien que ce n'est pas lui). Bref, la manipulation pour lui donner une image de communiste continue.

Durant cette période Oswald se rendra plusieurs fois au Texas, dans un ranch proche d'El Paso, qui appartient au milliardaire L.H. Hunt, qui est le principal initiateur du complot et le financier de toute l'opération pour supprimer Kennedy. Dans ce ranch, on a reconstitué la Dealy Plaza grandeur nature, avec des échafaudages pour recréer les façades et la hauteur des bâtiments. Des rails sont installés sur la route, sur lesquels il y a une limousine décapotable, chargée de mannequins et tirée par des câbles, pour reproduire le trajet du cortège le jour de la visite officielle à Dallas. Les tireurs s’entraîneront là-bas durant plusieurs jours, dans des conditions aussi réelles que possible.
  
C'est ici que l'on voit bien que la question de savoir: "Est-ce que le trajet du cortège a été modifié ?" n'a pas vraiment lieu d'être. Dès le mois de septembre, ils connaissaient le trajet qu'emprunterait la limousine. Ils n'ont pas eu besoin de le faire changer, puisque ce sont eux-mêmes qui l'ont choisi, bien avant le voyage officiel.

(Beaucoup de gens pensent que, "le trajet n'a pas été changé parce qu'il avait été publié dans le journal de Dallas plusieurs jours avant l'arrivée de Kennedy." Mais il n'a pas eu à être modifié puisqu'il avait été défini plusieurs semaines à l'avance. N'oublions pas que la CIA, des membres du FBI et surtout du "Secret Service" sont impliqués dans la préparation de l'attentat. Et que le maire de Dallas Earl Cabell, était le frère de Charles Cabell, l'ex-directeur-adjoint de la CIA, qui avait été viré par Kennedy. Ce sont les membres du complot eux-mêmes qui décidèrent du trajet du cortège, bien-sûr en accord les uns avec les autres. Que l'on réfléchisse un peu, ce n'est pas en connaissant le parcours 3 ou 4 jours à l'avance que l'on peut préparer aussi méticuleusement un attentat comme celui de Dallas. L'assassinat d'un Président des Etats-Unis ne s'improvise pas.)

Le 7 octobre, Oswald, ne s'entend pas mieux avec sa femme, ils se disputent régulièrement. Ils décident donc de se séparer quelques temps. Oswald loue donc un meublé à Dallas. Mais sa logeuse, ne voulu pas renouveler sa location, l'entendre téléphoner et parler russe avec Marina, elle n'aimait pas ça. Oswald trouva un autre logement le 14 octobre suivant, sous le nom de O.H. LEE. (Une vieille habitude dans les services secrets Américains quand on veut changer de nom, au lieu d'inventer un faux nom, on inverse le nom et le prénom. Si il y a enquête, on peut toujours prétendre que la personne a mal compris, ou une excuse du même genre) (2).

Le 14 octobre, pour rendre service à Oswald, qui cherche un travail, madame Paine téléphonera à Roy Thuly, le directeur du Texas school book depository (dépôt de livres scolaires du Texas) pour lui demander s'il n'aurait pas une place pour Oswald. Par la suite, Oswald sera bel et bien embauché (il est assez difficile de n'y voir qu'une simple coïncidence).

Le 20 octobre, Marina met au monde son second enfant, une fille

A Dallas, Oswald rencontre Jack Ruby. Ce dernier est un mafieux qui est sous les ordres de Sam Giancana. Ce dernier fait partie, avec L.H. Hunt, des instigateurs de l'assassinat de Kennedy. Ruby est le représentant à Dallas de la "famille" mafieuse de Chicago, qui a la main-mise sur le secteur de la ville de Dallas. Avec Oswald, Shaw et Ferrie, ils se rencontreront à plusieurs reprises dans la boite de Ferrie, "Le Carousel Club" à Dallas.

Environ 15 jours avant l'assassinat, Oswald se rendra au bureau du FBI de Dallas, il rencontra l'agent Hosty. Ce dernier s'était rendu chez les Paine, pour rencontrer Marina. Nous ne savons pas ce qu'il se sont dit, ni pourquoi Hosty voulait voir Marina. (Peut-être ne savait-il pas qu'Oswald était un de leur informateur et aussi un agent de la CIA et de l'ONI, c'est tout-à-fait possible. On sait qu'Hosty à détruit ses notes prises pendant l'entrevue. Peut-être y avait-il noté un nom, un N° de téléphone, ou le matricule d'Oswald à la CIA, pour vérification. Cela pourrait expliquer pourquoi il les auraient détruites).

Le rôle d'Oswald, le jour fatidique de l'attentat, et son "instrumentalisation" par la suite

Le 21 novembre 1963, la veille de l'attentat, Oswald installe l'équipe de tir dans le grenier du dépôt de livre (ils y passeront donc la nuit). Le lendemain, 22 novembre, environ une demi heure avant l'attentat, pendant que tout le monde est parti déjeuner, il les fera descendre et les installera au 6ème étage. Pendant toute l'opération, le travail d'Oswald consistait à surveiller de la cafétéria du premier étage, les escaliers, pour empêcher que quiconque ne monte dans les étages, bien-sûr éviter que l'on puisse découvrir les tireurs. Et pour être sûr que les employés utilisent les escaliers, il avait débranché l'ascenseur et le monte charge.

Une fois l'attentat terminé, les tireurs se cachent dans le monte charge, et c'est Oswald (qui se trouve toujours au premier étage) qui rétablira le monte charge et ils descendront au sous-sol. Quand le motard de patrouille Marrion Baker, arrivera dans le dépôt de livres, et procédera à l'inspection des lieux, il ne trouva évidemment personne. Les membres de l'équipe de tir sortiront du dépôt de livres à 12 h 43, par l'entrée de service (utilisée pour les livraisons) et seront emmenés dans une grosse voiture break, pour être évacués de la ville. 

Après que Ruby lui ait donné un revolver sur le trottoir du dépôt de livre, Oswald retournera chez lui. Il y attendra un signal convenue, le klaxonne d'une voiture de police, pour se rendre au cinéma "le Texas", pour y attendre le policier Tippit. On lui avait dit que ce dernier devait le rejoindre avec une chemise d'uniforme, qu'il mettrait, afin de ne pas éveiller les soupçons (un policier seul avec un civil, cela semblerait bizarre. Surtout le jour de l'assassinat du Président). Pour le conduire en dehors de la ville, où il devait normalement être évacué par avion par David Ferrie (qui s'occupera de faire sortir des tireurs du pays par avion).

Oswald, attendant dans le cinéma, voit débarquer les policiers qui viennent l'arrêter. Il dégaine aussitôt, mais rien ne se passe. Un policier se jette sur lui pour le désarmer, et les policiers ne se gênent pas pour lui administrer une "correction" bien sentie, car pour tous les policiers, il est coupable d'avoir tué le policier Tippit, de sang froid. Des policiers en civil arrivés tout de suite après "calmeront le jeu".

Le but de donner un revolver à Oswald est double. Comme il est soupçonné de meurtre, cela aurait paru bizarre qu'il n'ait pas d'arme sur lui. Ensuite, les instigateurs du complot ont misé sur "l'esprit d'équipe" et le fait que la majorité de la police de Dallas, étant notoirement d'extrême-droite, ils se sont dit qu'ils allaient le descendre. Qu'ils n'iraient pas chercher à le prendre vivant (surtout s'il est armé). Ils auraient eu un coupable tout désigné, une version officielle plausible pour le public, un cadavre qui n'aurait rien pu dire, et donc, pas de procès. 

Le revolver donné par Ruby était en fait neutralisé. Mais les policiers n'ont pas tué Oswald. Le voilà donc qui se retrouve en état d'arrestation pour le meurtre d'un policier. 

Oswald est arrêté, il est lâché par ses supérieurs et se rend compte qu'il n'est qu'un "pigeon"

Dès sa première déclaration aux journalistes, il déclare simplement "On m'a dit que j'étais accusé du meurtre d'un policier, c'est tout ce que je sais". En fait, cette déclaration est là pour signifier à ses supérieurs un message du genre "Je n'ai rien dit, je n'ai pas parlé. J'attends que l'on me sorte de là". C'est comme ça que ça marche dans les services secrets, et Oswald étant un agent de la CIA, il respecte les ordres et il fait comme on lui a appris.

Quelques heures plus tard, quand il est accusé officiellement de l'assassinat du Président, et qu'on lui accordera le droit de téléphoner (12 heures plus tard !!!), alors qu'Oswald a deux avocats, il n'en appellera aucun. Qui appelle-t-il ? Il donnera le N° de téléphone de l'agent Harley (celui du magasin de photocopieurs, à côté de la base de la CIA) son "officier de liaison", une communication qu'il n'obtiendra d'ailleurs pas. En fait, c'est l'officier qu'il doit appeler en cas de "coups durs", pour le "tirer d'affaires", c'était les ordres donnés à Oswald au cas où il arriverait quelque chose d'imprévue. Et pourquoi n'a-t-il pas eu sa communication  Parce que les opérateurs reçurent l'ordre de couper l'appel, et de cesser toutes communications. En fait, ils ont bien vu d'où provenait l'appel et ils ont tout de suite compris que c'était Oswald. Cela aurait bien-sûr paru louche, qu'un "paumé solitaire" connaisse le N° de téléphone d'un agent de la CIA. Et aussi, pour ne pas avoir à fournir d'explication, ni à répondre à Oswald.

Là, Oswald comprend. Il réalise qu'il est lâché, et que l'on va lui faire porter le chapeau. Alors, par le biais des journalistes, il lance un nouveau message à ses supérieurs en disant: "je ne suis qu'un pigeon". C'est clair, cela veut dire: "vous me faite sortir de là, ou je déballe tout ce que je sais."
Lors d'une présentation aux journalistes, un peu plus tard, un "journaliste" posera la question: "n'avez-vous pas fait partie du conseil pour un Cuba libre ?" et Jack Ruby rectifiera d'une voix forte: "Le comité pour la libération de Cuba". Ce n'est pas pour le plaisir de le mettre dans l'embarras. C'est en fait pour lui signifier le message suivant: "on t'a à l'oeil, on te surveille".
A ce moment, Oswald se doute bien que ses jours sont comptés.

La fin du "bon petit soldat" Oswald

Les membres du complot savent qu'ils doivent faire le nécessaire avant qu'il ne parle. Sinon pour eux, c'est la catastrophe. Oswald doit être transféré à la prison du Comté. Si ils n'agissent pas tout de suite, il sera trop tard. Agir dans la prison serait très difficile, tellement il serait surveillé. Et surtout, qui sait ce qu'il pourrait raconter une fois là-bas. Alors ils chargent Ruby de tuer Oswald. Ruby, en tant que "mafieux", doit obéir aux ordres du "parrain", il sait très bien qu'il n'a pas le choix. Si il refuse, ils le supprimeront, et si il tue Oswald, il se retrouvera en prison. Alors il choisit la moins pire des solutions pour lui.

Et le 26 novembre 1963, alors qu'on le transfert à la prison du Comté, par les sous-sols du poste de police de Dallas, et que l'on va le mettre dans un fourgon, Ruby se jette sur lui et le descend à bout portant de deux balles de revolver.

Après sa mort, le "mystère Oswald" continue

La tombe d'Oswald, au cimetière de Rose Hill, est ouverte le 4 octobre 1981, avec l'autorisation de sa veuve, Marina (officiellement afin d'examiner le corps). Les médecins concluent qu'il s'agit bien d'Oswald, ce qui sera contesté par les entrepreneurs des pompes funèbres qui avaient mis Oswald en terre. Une contre-expertise confirmera cependant les conclusions des médecins. Alors, comme c'est bien Oswald qui fût enterré en 1963, si ce n'est pas lui qui sera retrouvé dans le cercueil au moment de l'exhumation, qu'est devenu le corps ?

Cela montre bien les rouages cyniques et sans états d'âme des agences gouvernementales, et surtout de leurs programmes secrets et leurs manières de faire. Cette incroyable pouvoir occulte que s'attribue les services secrets d'une nation comme les Etats-Unis. Presque un "Etat dans l'Etat". Se considérant totalement au-dessus des lois et n'ayant de comptes à rendre à personne.

Et vous vous doutez bien que ce genre d'opération n'est qu'une partie visible de l'iceberg. 

Mais il y a une chose dont je suis sûr, on aurait tort d'oublier la fin tragique de Kennedy, parce que c'était bien un coût d'Etat. Alors, ceux qui en ont profité à l'époque étant mort depuis belle lurette, qui a repris les commandes ? Qui fait partie de ces hommes de l'ombre, qui gouvernent les Etats-Unis en secret ? Qui a pris la suite ?


(1) Dans le film JFK d'Oliver Stone, je ne sais pas pourquoi, le couple ne s'appelle pas les "Paine", mais les "Williams". 

(2) C'est pour cela que dans le film JFK, la logeuse, à un moment du film lui demande: "Ca va monsieur LEE ?", et non pas "monsieur OSWALD". 


PARTIE 4

Les preuves photographiques d'un coup d'Etat

Voici récapitulé les photos des impacts des balles tirées le 22 novembre 1963 lors de l'attentat contre J.F. KENNEDY. Les gens s'interrogent sur les questions: "qui étaient les tireurs ?", "combien de coups de feu ont été tirés ?", "où les balles ont-elles atterries ?" Que j'ai trouvé que c'était mieux de les répertorier par tireurs. Et j'ai mis la photo de ces derniers, quand je l'ai trouvée.

Vous verrez ensuite plusieurs photos (en fait, des captures d'écran) de la portion du film de Orville NIX. Retravaillé grâce aux moyens modernes actuels, on y voit maintenant assez clairement l'un des tireurs, épaulant son fusil. J'ai mis plusieurs photos pour que vous voyez bien la progression, petit-à-petit, avant d'arriver au résultat final (au cas où certains arriveraient encore à penser que ce serait une photo "truquée").

A la fin, vous pourrez voir plusieurs photos (des captures d'écrans) d'une très rare et très courte interview faite de Jack RUBY, en 1967. Où il répond au journaliste qui lui demande ce qu'il pense de l'assassinat du président KENNEDY. (Pour information, en 1967, Lindon JHONSON était président des Etats-Unis).

(Les captures d'écrans proviennent d'un documentaire passé à la télévision, que j'avais enregistré sur cassette vidéo, il y a maintenant presque vingt ans ! La bande à bien mal vieillie, j'ai un son exécrable durant tout le film, sans parler de la qualité de certaines images. Alors j'ai utilisé cette solution).

Vous verrez aussi l'un des tireurs du Grassy Knoll et l'opérateur-radio, arrêtés par la police de Dallas. Et aussi l'homme au parapluie et son complice, le radio.


Position de tir n°1, au Dal Tex Building
David SANCHEZ MORALES: 4 TIRS


- Premier tir: Atteint Kennedy dans le dos (Le trou de la balle et bien visible juste sous le col de la chemise).




- Deuxième tir: Touche le muret de béton du pont ferroviaire, un morceau blessera James Tague.





- Troisième tir: Atteint Connally au poignet droit, qu'il brise,  puis est dévié et le touche au fémur (sur les radios on voit très bien l'os brisé du poignet, et l'éraflure sur le fémur).

Poignet Connally 

Fémur Connally 


- Quatrième tir: Touche l'intérieur de l'armature métallique du pare-brise, au dessus des pare-soleil (presque au milieu).





Position de tir n°2, au Texas School Book Depository
Eladio, dit "Lido" DEL VALLE: 2 TIRS



- Premier tir: Atteint Connally dans le dos.

- Deuxième tir: La balle ratera complètement sa cible. Atterrira dans la pelouse de Dealey Plaza. Elle sera découverte par des policiers, qui semblèrent bien embarassé de la trouver. Ils tournèrent autour, comme si ils ne savaient pas quoi en faire.  Remarquez le policier en uniforme qui montre le Texas School Book Depository, pour indiquer que la balle devait venir de cette direction (3ème photo). Un des policiers finira par la mettre dans sa poche (4ème photo). Ces photos furent prises juste après l'attentat. Cette balle ne sera jamais mentionnée durant l'enquête, et on en entendit plus jamais parler. Ces photos furent publiées le 23 novembre 1963, dans le "Fort Worth Star-Telegram".








Position de tir n°3, sur le Grassy Knoll
"MAX"
(son identité est connue, mais elle n'est pas divulguée): 
2 TIRS
        ?   


- Premier tir: Traverse le pare-brise de la limousine (encerclé en rouge), avant de toucher Kennedy au cou. Voyez le trou dans le pare-brise et la trace de brûlé autour du trou sur la cravate sur la photo plus bas (Si la balle avait traversé le cou avant de ressortir, étant refroidie, elle n'aurait pas laissée une telle trace noircie). On voit même très distinctement Kennedy qui porte les mains à sa gorge, et la main ganté de Jackie, qui lui tient le bras. Connally se retourne.

Sur la suivante, la même photo dans son intégralité, on voit bien que ce tir a eu lieu, juste après que la limousine ait finie son virage pour arriver dans Elm street, on voit bien le trottoir arrondit à droite (donc beaucoup plus tôt, que ce que le film de Zapruder voudrait nous faire croire).(1)

Le tir a dût se produire lorsque la voiture était légèrement de biais (ce qui est normal, puisqu'elle était en train de tourner et nous savons aussi que le chauffeur a mal négocié son virage). Voilà pourquoi le trou dans le pare-brise est du côté droit. Et on voit que les motards autour de la voiture, regardent le président, et remarquent bien qu'il se passe quelque chose d'anormal. 

(Beaucoup pense que le trou du pare-brise est un tir de derrière, de l'un des immeubles. Mais c'est impossible, avec l'angle de tir, l'inclinaison, si la balle avait traversée le pare-brise elle aurait finie sa course dans le capot).












- Deuxième tir: Atteint Kennedy à la tête, un peu au-dessus du front, à la limite de la tempe droite (c'est la seconde balle dans la tête).



Roscoe WHITE: 2 TIRS


- Premier tir: La balle ratera complètement sa cible et touchera un panneau.

- Deuxième tir: Atteint Kennedy derrière l'oreille droite (c'est la première balle dans la tête).
Il y a en fait très peu de photos qu'on puisse trouver, qui soient "bien prises", en montrant la zone derrière l'oreille. Vous pouvez voir, il y a une zone fort sombre derrière l'oreille, point d'entrée de la balle, ainsi qu'une longue coulée de sang qui va vers le bas.(2)


Les quelques images sauvées et restaurées grâce aux techniques actuelles, du film de Orville NIX, où apparait un des tireurs du Grassy Knoll (dans le cercle rouge).






L'interview très rarement montrée de Jack RUBY, interrogé en 1967 par un journaliste.

En 1967 Jack RUBY est interroger par un journaliste, alors qu'il arrive au tribunal pour faire appel de sa condamnation pour le meurtre d'Oswald.

Le journaliste lui demande: "Que pensez-vous de l'assassinat du président Kennedy?"

Ruby répond: "Si Stevenson avez était vice-président, Kennedy n'aurait pas été assassiné."

Le journaliste lui demande: "Que voulez-vous dire?"

Ruby répond: "La réponse est: l'homme aux commandes aujourd'hui."

En 1967 le Président des Etats-Unis était Lindon JOHNSON. 








Le tireur "Max" et le coordinateur-radio Ladislas, qui étaient cachés dans un train, arrêtés par la police de Dallas. Photographiés sur la Dealy Plaza, pendant leur trajet vers le commissariat.








Etant donné que nous connaissons le visage de Roscoe WHITE, et que ce n'est pas l'un des deux, ces deux hommes sont donc "Max" et Ladislas.(3) C'est une supposition, mais si on imagine le plus grand (à droite sur la seconde photo), sans veste, de par sa corpulence et sa chevelure, il pourrait bien correspondre au tireur apparaissant sur le film de Nix (dont j'ai montré l'image plus haut).

Deux photos de "l'homme au parapluie" et son ami cubain. La première, prise juste après l'attentat, où ils attendent le moment propice pour quitter les lieux. La seconde, on voit l'ami cubain qui tient un talkie-Walkie (et un dessin pour mieux visualiser les deux silhouettes).





Le coordonnateur de l'ensemble des tireurs, Frank STURGIS.



(1) Dans le film de Zapruder, on voudrait nous faire croire que le tir à la gorge, se serait produit lorsque la limousine passe derrière du panneau, et se trouverait donc caché par lui, voilà pourquoi on ne le verrait pas. Mais on voit bien avec cette photo, que le tir a bien eu lieu juste après le virage. Pour en savoir plus sur les incohérences du film de Zapruder, voir la partie 5: "Le film "officiel" de Zapruder n'est pas le film original".

(2) De plus, il y a plusieurs jeux de photos. Et comme les blessures ont étaient retouchées, ce n'est pas facile de savoir exactement, quelles sont les photos prisent à Dallas, de celles de l'autopsie officielle de Bethesda, on finit par s'y perdre (Voir la Partie 6 pour plus d'informations).

(3) Ils furent arrêté en même temps qu'un clochard. Certains ont crût voir une ressemblance entre ce dernier et l'instigateur de l'assassinat, Hunt. Mais ce n'est pas lui, et le clochard en question n'a strictement rien à voir avec les événements. (Pourquoi voulez-vous que Hunt aille se déguiser en clochard, alors qu'il n'avait qu'à se fondre dans le public de la Dealy Plaza, pour assister à l'attentat. De plus, vous avouerez que de se cacher dans un dépôt ferroviaire, pour y voir quelque chose, comme position, il y a mieux).


PARTIE 5

Le film "officiel" de Zapruder n'est pas le film original



Cela peut vous paraitre incroyable, mais il y a beaucoup de "choses qui ne collent pas" dans le film. Beaucoup d'experts de l'image et de la photo se sont livré à une étude rigoureuse du film. Comme l'étude du Dr Alvarez, un expert en photo et vidéo des laboratoires Kodak. Dont voici les principales conclusions, que j'ai résumées ici, en y ajoutant certaines de mes constatations.

On imagine pas le nombre de preuves visibles de modifications qui apparaissent dans le film.
Photo tirée du film de Nix. Zapruder est dans le cercle blanc. Comme vous pouvez le voir, il n'était qu'à quelques mètres des tireurs du Grassy Knoll et il y a de fortes chances, qu'il les aient filmé. 





PARTIE 5

Le corps de Kennedy fût retouché avant l'autopsie de Washington afin de conforter la version du tireur isolé

Le départ du corps de Kennedy de Dallas.

Tout de suite après l'attentat, ce 22 novembre 1963, le président est conduit à toute allure au Parckland Memorial Hospital de Dallas. Les médecins s'occupent de lui et font le maximum, mais bien sûr, les blessures à la tête, ayant provoqué des dégâts mortels, ils ne pourront que constater le décès du président. Le corps est donc mit dans un cercueil, et conduit à l'aéroport pour le ramener à Washington.

Le corps est placé dans un cercueil couleur bronze (marron). Et nous avons à ce sujet le témoignage de l'infirmier, Aubrey Lee Rike:


"Nous avons mis le corps du président dans un cercueil de cérémonie couleur bronze, au Parckland Memorial Hospital le 22 novembre 1963...

...Nous avons mis le corps dans un drap. Il y avait encore tout plein de sang, à cause de la blessure dans le dos, alors, on n'a mis des linges sur le matelas en plastique du cercueil, pour éponger ce sang. Voilà, on l'a mis dans le cercueil, qu'on a fermé."

Le cercueil de Kennedy, transporté dans Air Force One :


Ce qui s'est passé à l'intérieur de l'avion présidentiel "Air Force One".

Le cercueil est chargé dans l'avion, mais pas dans la soute. Il est mit dans la cabine, dans une des pièces de l'avion (dans laquelle se trouve une porte d'accès à la soute). Jackie ne veut pas quitter le corps et le veille.

Evidemment, tant que Jackie reste auprès du corps, ils ne peuvent rien faire. Alors, ils trouveront une parade. Et vous comprendrez pourquoi Lindon Johnson voulu prêter serment et prendre ses fonctions, si rapidement. (A ce moment, l'entourage de Johnson disait: "que le Vice-Président était peut-être aussi en danger, qu'il fallait d'urgence que le nouveau Président prenne ses fonctions, qu'il fallait vite rassurer le peuple Américain",...).

(Juste après le serment, Albert Thomas, un membre du Congrès, fait un clin d’œil à Lindon Johnson et on devine ce dernier en train de lui sourire. Comme vous pouvez le voir, à l'extrême gauche sur la seconde photo, où d'ailleurs la lumière du plafond a été allumée. Cette attitude assez déplacée, veut-elle dire que Thomas était au courant de la tentative d'assassinat ?)




Dans la soute, dans le cercueil métallique, il y a le corps de l'agent Halterman. Le but des agents du Secret Service, en tous cas de ceux qui sont complices, et de procéder à l'échange des corps, à l'aide de la trappe par laquelle on peut accéder à la soute (1).

Jackie ne voulait pas quitter le corps de Kennedy, elle souhaitait continuer à veiller le corps de son mari. Elle ne le fit qu'à contre-coeur, parce qu'il y avait la prise de pouvoir et le serment de Lindon Johnson. Ce dernier lui fit dire que, en tant que veuve du Président, elle se devait d'y assister. Alors, consciente de son rôle de "première Dame", elle se laissa convaincre. Tout le monde sera réunit pour y assister, dans la "salle de conférence". Ce qui laissa en tout près de 20 minutes pour procéder à l'échange.

Les cercueils prennent deux chemins différents

Une fois la substitution effectuée, après l'atterrissage à la base d'Andrews, à Washington, le cercueil qui est descendu d'Air Force One ne contient plus le corps du Président, il contient le corps de l'agent Halterman (2). Pendant que le corps d'Halterman part dans l'ambulance pour l'hôpital de Bethesda, ils sortiront le cercueil métallique par la trappe arrière (dans lequel il y avait Kennedy), pour l'emmener en hélicoptère jusqu'à l'hôpital militaire de Walter Reed (le trajet ne prend pas plus de 6 minutes).

Afin de se livrer à des modifications sur le corps, pour que les blessures puissent correspondre à la thèse d'un tireur unique, qui aurait tiré "de derrière". Un infirmier de l'hôpital Walter Reed, dira avoir vu, le 22 novembre vers 18 heures, un hélicoptère atterrir sur le toit de l'hôpital et décharger une grande caisse métallique grise, qui fût amener à la morgue. La caisse repartie 20 minutes plus tard, toujours en hélicoptère.

Pendant ce temps, le cercueil couleur bronze (qui contient Halterman) est en route pour Bethesda, et tout le monde voit en lui le cercueil contenant la dépouille du Président. Mais c'est le cercueil en métal gris, qui arriva le premier à Bethesda par hélicoptère. L'ambulance contenant le corps d'Halterman arriva bien à l'hôpital de Bethesda, avec Jackie et Robert Kennedy à son bord, qui avaient accompagné le corps, et qui furent déposés devant l'entrée de l'hôpital. L'ambulance, poursuivant son chemin, s'est alors dirigée vers la morgue. Mais cela, indiqué dans un compte-rendu de l'autopsie réalisé par le FBI (réf: DL 100-10461/cv), ne coïncide pas avec la déclaration des infirmiers, qui verront arriver à la morgue le cercueil métallique gris, par un chemin différent et inhabituel. Et pour cause, celui-ci était arrivé auparavant par hélicoptère.
Donc, les cercueils prirent bien des chemins différents, mais arrivèrent finalement tous les deux à Bethesda. Que devint ensuite le corps d'Halterman ? En fait, le cercueil contenant le corps d'Halterman, a bien été réceptionné et placé dans une pièce de la morgue, avant d'être transporté plus tard dans un crématorium pour y être incinérer (3).

Les modifications "post-mortem" faites pour accréditer la thèse "Oswald, tireur unique"

Le cerveau, qui a à peu près la consistance de la gélatine, aurait trop facilement permit de suivre la trajectoire des deux projectiles tirés à la tête. C'est pour cela qu'il a été retiré, et après avoir été déclaré "Secret Défense" (interdisant d'y avoir accès, donc toute expertise médicale), il a complètement disparu.

Le tir dans le dos, le trou en-dessous du cou, y fût laissé car il pouvait correspondre avec la balle à la gorge est faire croire à un orifice d'entrée. La perforation de face, avait déjà été "élargie" par les médecins de Dallas, qui avait procédé à une trachéotomie. Cela arrangea leurs affaires car cela faisait penser à un orifice de sortie. Mais il y a tout de même une possibilité qu'ils l'ait agrandie, car à Dallas sa taille mesurée, était bien plus petite. (De plus, lorsque l'on compare avec le trou dans la cravate, il y a bien une différence de taille, c'est le cas de le dire).

Les blessures à la tête, qui étaient au départ, dans la zone arrière droite du crâne, avec un orifice de sortie dans la partie haute et un autre plus bas, ont été agrandies jusqu'à faire se rejoindre les deux blessures. Ce qui fait que pratiquement toute la partie arrière droite du crâne se trouva à manquer. Le trou provoqué par le tir à la limite de la tempe et du front, plus haut au-dessus de l'oeil droit (le deuxième tir), a été effacé de la même manière, en prolongeant simplement jusqu'à cet endroit, l'agrandissement des blessures du crâne. Pour faire croire à un seul et même impact, donc un seul coup de feu. Comme pouvez le voir sur l'illustration ci-dessous:


Le trou provoqué par le tir derrière l'oreille droite (le premier tir), fût masqué par une intervention "esthétique", enfin si l'on peut dire.

Comme vous pouvez le voir sur ces photos. La photo couleur nous montre une zone sombre, à l'endroit de l'impact avec une longue coulée de sang, ainsi qu'un curieux manque de peau, un "arrondit" au niveau du lobe de l'oreille (sans doute du fait de la trajectoire de la balle). Sur la photo en N & B, nous pouvons remarquer que la partie arrière de l'oreille à l'endroit de son point d'attache avec la tête, n'est pas normal. On voit bien 3 "creux" réguliers, derrière l'oreille. C'est bien visible, on a vraiment l'impression qu'il y a dû y avoir des "découpes" ou une manipulation quelconque de la peau à cet endroit. Et à l'endroit précis d'entrée de la balle (l'arrondi sur le lobe nous indique assez clairement sa trajectoire), nous avons une cicatrice plus ou moins ronde, au centre de laquelle on voit un tout petit trou (4).




Une blessure a été ajoutée dans le dos, sous l'omoplate droite, pour qu'il y ait, une "troisième balle" pour ainsi accréditer la version préparée à l'avance, et également fournir une explication pour la provenance de la balle de Manlicher Carcano trouvée à Parkland, la "balle magique". (Car cette impact n'est pas visible, ni sur la chemise, ni sur la veste de Kennedy. Cela prouve que c'est une blessure ajoutée sur le corps par la suite).

Cela donnait trois impacts de balles, pour pouvoir coïncider avec la version officielle: "trois balles ont été tirées".

Trois séries de photographies différentes, pour un seul corps

Une preuve supplémentaire d'intervention sur le corps, c'est que les photos qui furent présentées, officiellement, comme étant celles de l'autopsie de Bethesda, ont en fait été prises à Walter Reed. Car sur les photos où l'on voit le sol (qui ont disparu depuis), le carrelage est différent de celui de la salle d'autopsie de Bethesda, tout comme d'ailleurs celui de l'hopital de Dallas. Par contre, c'est exactement le même que celui de la morgue de Walter Reed. C'est un détail qui s'est avéré facile à vérifier. Avec cet indice, on se rend compte que les photos que l'on prétend avoir été faites durant l'autopsie officielle, ont été prises en fait à Walter Reed, après s'être livré à une intervention sur les blessures au préalable (5).

Ce qui fait qu'il y a trois séries de photographies: celles de Dallas, celles faites à Walter Reed, et celles de l'autopsie officielle à Bethesda. Voici les photos ci-dessous: (6)








De plus, il est d'ailleurs parfaitement établit qu'en ce qui concerne le rapport rédigé par les médecins de Dallas, les agents du FBI n'en ont pas voulu. Ils ont catégoriquement refusés de le prendre, malgré l'insistance des médecins. Et pour cause, les agents savaient que son contenu était bien-sûr complètement différent, du rapport qui serait fait après l'autopsie officielle.

L'arrivée du corps de Kennedy à l'hôpital de Bethesda

Le soir du 22 novembre, des membres du personnel de Bethesda remarquèrent l'arrivée à 18h40 d'un hélicoptère, quelques minutes avant de réceptionner le cercueil (ce qui donne un trajet de 20 minutes en hélicoptère, depuis Walter Reed). Pour l'autopsie, à 18h45, le médecin James Humes, un Commandant de la Navy (7) demanda que l'on amène le corps de Kennedy, pour le mettre sur la table d'autopsie. Les infirmiers amenèrent le corps et à la sortie du cercueil, on s'aperçoit bien que ce n'est pas du tout comme ça que le corps a quitté Dallas:

Nous avons sur ce point le témoignage de Paul K. O'Connor, l'un des infirmiers de l'hôpital de Bethesda:


"(Le 22 novembre) Le corps est arrivé ce soir-là dans un cercueil métallique gris... ...Nous avons ouvert le cercueil, Il y avait une enveloppe en plastique gris, un sac fermé avec une fermeture-éclair, nous l'avons ouvert et le président a été posé sur la table. Il était complètement nu, sauf un linge qui entouré sa tête... Nous avons retiré le linge autour de la tête, il y avait juste une fine bande de gaze sur le trou... ...Oui, je me souviens, j'ai baissé la tête pour regarder par le trou et je me suis dit: "Mon Dieu, il n'y a plus de cerveau"."

Voilà la photo du cercueil métallique en question, posé sur un chariot: 



Il y avait donc bien une différence entre le cercueil partit de l'hôpital de Dallas, et celui qui arriva à la morgue de l'hôpital de Bethesda. En plus de l'état du corps, différent lui-aussi. Une preuve qu'il y a bien eu échange des corps, durant le vol entre Dallas et Washington. Les témoins présents à l'arrivée à Andrews ne pouvaient pas se rendre-compte de la substitution, le cercueil qui avait quitté Dallas était couleur bronze, et celui sorti de Air Force One devant les caméras était de la même couleur, ils étaient identiques. Cette substitution leur permis d'avoir le temps nécessaire pour modifier les blessures et pour retirer le cerveau.

Les deux autopsies officielles

Pour ce qui est de l'autopsie officielle, cela serait beaucoup trop long à détailler ici. Mais il y en a eu deux, ce 22 novembre, la première, suite à quoi Humes brûla son premier rapport. Et il y en eu une seconde. On se demande pourquoi le médecin détruisit ce premier rapport, c'est simple, c'est que celui-ci ne correspondait pas à la "version officielle" définie à l'avance. Et comme il contenait des renseignements qui pouvaient être contradictoires avec le second rapport d'autopsie, "final et définitif", il ne fallait surtout pas que quelqu'un le lise. (Il n'est pas si facile de rendre crédible un mensonge, face aux preuves "matérielles", surtout en médecine légale. Il y a forcément dût y avoir une certaine forme d'improvisation et de confusion, à un moment donné, qui ont dût engendrer erreurs et malentendus)

Ce qui leur posait problème, c'était l'ouverture faite dans le crâne de Kennedy pour retirer le cerveau (Le ou les "retoucheurs" de Walter Reed avaient en fait beaucoup trop abîmé la boite crânienne. Il y avait de multiples fractures et certains morceaux ne tenaient plus que par la peau. Ils n'avaient pas dût y aller de mains mortes!). Alors ils tentèrent de trouver un moyen de pouvoir faire les photos malgré tout, afin de pouvoir étayer la version officielle, que tout cela "tienne la route", comme on dit, mais ça n'allait pas (d'où la destruction du premier du rapport d'autopsie). Alors ils décidèrent de tout recommencer, avec une seconde autopsie. Ils firent appelle à un embaumeur, John Ligget, pour retoucher le visage, qui avait été abîmé (pas particulièrement par les tirs, mais plutôt par l'acte de retrait du cerveau). Et surtout pour pouvoir retrouver une "partie arrière" du crâne "correcte", pour pouvoir faire les photos. (Il se peut aussi qu'ils aient peut-être utilisé un autre corps. Mais en se basant sur d'autres éléments visibles, le corps semble bien être le même).

Durant l'autopsie, plusieurs militaires, des officiers de haut-rang, les agents du Secret Service Kellerman, Greer et O'Leary (qui apportèrent la balle de calibre 6,5mm, censée avoir été trouvée sur un branquard à Dallas, pour correspondre au Manlicher Carcano qu'aurait utilisé Oswald), ainsi que des agents du FBI et de la CIA, étaient bien présents. Voyez cette page du compte-rendu à l'intention du FBI, ci-dessous:


Plusieurs fragments (photos ci-dessous), de différentes tailles furent retirés, principalement de la tête (mais beaucoup n'ont pas étaient retrouvés, vu qu'ils étaient présents dans le cerveau, et que celui-ci avait été retiré).

Humes, il le reconnaitra par la suite, ne s'est pratiquement pas préoccupé de la blessure à la gorge. S'il l'avait examiné, il en aurait retiré de nombreux autres fragments (8).




Et une balle fût aussi retirée du corps et remise à deux agents du FBI.

(Concernant ces fragments, vous allez connaitre leur origine juste après et pour ce qui est de la balle extraite du corps, vous en saurez plus à ce sujet un peu plus loin).

Quelles armes ont utilisé les tireurs ?

Les tireurs David Sanchez Moralès et Eladio Del Vallée, qui étaient respectivement dans le Dal Tex Building et le Texas School Book Depository, avaient des fusils Mauser, calibre 7,92mm. Le modèle "Gewehr 43", pour tireurs d'élite (photo ci-dessous), pas le modèle 98K réglementaire pour le fantassin de base. 

Les trois premiers enquêteurs arrivés au Dépôt de livres (des shériffs fédéraux), trouvèrent au 6ème étage, un fusil Mauser identique. Ils le remirent à la police de Dallas et rédigèrent même un rapport (il y eu d'ailleurs deux déclarations en début d'après-midi, mentionnant que le fusil retrouvé était un "Mauser"). Quand ils revinrent une heure plus tard, ce fusil avait disparu, et le Manlicher Carcano était présenté à la presse.



Les tireurs Roscoe White et "Max", ont utilisé des carabines de calibre "30-06 Springfield". Ils savaient que ça serait eux qui auraient la meilleure position de tir et qui seraient les plus proche de la cible, par rapport aux autres tireurs. Alors, afin de faire le plus de dégâts possibles, et d'avoir le plus de réussite dans leur tentative de supprimer le président, ils choisirent de tirer avec des carabines, pour pouvoir utiliser des cartouches (9).

Les armes étaient des carabines Winchester, sûrement le modèle "M 70", abréviation pour "Model 70" (photo ci-dessous). C'est une bonne arme de chasse, de grande précision, très appréciée à l'époque par les tireurs d'élites de l'armée, surtout chez les "Marines" (d'ailleurs, bon nombre d'entres eux, pendant la guerre du Vietnam, préférèrent utiliser cette carabine, plutôt que d'utiliser leur fusil réglementaire, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous.





De plus, une chose dont on est certain, c'est que les tireurs ont tous utilisé un système de visée additionnel.

Petite précision balistique: La différence entre une "balle" et une "cartouche".

Une "cartouche" provoque des blessures plus sérieuses que ne le ferait une "balle". La cartouche libère son énergie en éclatant en plusieurs petits fragments, ce qui est bien plus destructeur qu'une balle (10). Cette dernière, même si elle peut se retrouver plus ou moins déformée et qu'elle peut ressortir, elle reste en un seul morceau et donc dégage moins d'énergie cinétique. Tandis que la cartouche se fragmente à l'intérieur, avec un effet d'expansion. Et en même temps qu'elle se fragmente, elle continue de poursuivre sa trajectoire.

Et cela nous est d'ailleurs confirmé par les constations du médecin, comme vous pouvez le voir sur la page du compte-rendu ci-dessous, nous indiquant bien dans le dernier paragraphe que: 

"approximativement 40 particules d'une balle désintégrée et des traces, indiquent que le projectile a dû se fragmenter en passant à travers la région du crâne". C'est exactement ce que fait une cartouche.




Voilà pourquoi il y a eu des "projections" de sang aussi impressionnantes, à la sortie des projectiles à l'arrière du crâne.

Voici l'exemple d'une cartouche prise au hasard, partiellement fragmentée, sur la photo ci-dessous (je précise qu'elle n'a rien à voir avec Kennedy).


(Bien sûr, au niveau du vocabulaire, les termes "balle" et "cartouche" sont utilisés par tout le monde, indifféremment, dans le langage courant).

Le projectile qui traversa le pare-brise (le premier tir), dût perdre quelques tous petits fragments en route avant d'atteindre Kennedy (vue qu'elle avait touchée un obstacle, elle a dût commencer à se fragmenter pendant quelques centièmes de secondes, avant de toucher le président). Cela n'en a pas moins causé une sérieuse blessure à la gorge de Kennedy, vu la grande vitesse en mètre/seconde que peut parcourir une balle, et la courte distance entre le président et le pare-brise. Mais ralenti par le pare-brise, elle n'a pas traversée le cou, elle est restée à l'intérieur. Si elle n'avait pas eu à traverser le pare-brise, elle serait ressortie, provoquant un jet de sang, comme pour les blessures à la tête (11).

On a fait disparaître la balle reçue dans le dos, pendant l'autopsie officielle.

Pendant l'autopsie à Washington, une balle fût retirée du corps de Kennedy par humes et il l'a remit à deux agents du FBI, Francis O'Neill et James Sibert (document ci-dessous).


Voici la traduction du texte du reçu donné par l'officier commandant l'hopital de Bethesda aux deux agents auxquels la balle a été remise (12):

"22 Novembre 1963
De: Francis X. O'Neill Jr., agent du F.B.I. et James W. Sibert, agent du F.B.I.

A: Capitaine J.H. Stover, officier commandant U.S. Naval Médical School, National Naval Medical Center, Bethesda, Maryland.

Nous soussignés déclarons avoir reçu une balle extraite par le commandant James J. Humes, USN, à cette date.

Francis X. O'Neill Jr. (signature)
James W. Sibert. (signature)"

C'est là qu'il ne faut pas se méprendre en spéculations hâtives. Beaucoup pensent, avec cette balle remise aux deux agents, que nous serions alors en présence "d'une autre balle". Pas du tout. Cette balle n'est en rien une balle supplémentaire, c'est en fait la balle que Kennedy a reçu dans le dos. Pour ce qui est des autres "balles", il n'y avait en fait plus de "balles" proprement-dites à récupérer, puisque c'était des cartouches (elles se sont donc désintégrées en plusieurs tous petits morceaux).
La balle dans le dos leur posait plusieurs problèmes. Elle était d'un calibre différent (7,92mm), que les autres projectiles reçus par Kennedy (les trois cartouches 30-06) et cela prouvait qu'il y avait bien eu plusieurs tireurs. Elle aurait pût aussi permettre une authentification du fusil utilisé, par ses rayures (au contraire d'une cartouche qui, "se détruisant d'elle-même", ne laisse aucun moyen d'identifier l'arme employée). Donc ils leur fallaient s'en débarrasser (13).


Ces manipulations montrent que le complot aura duré jusqu'au bout

Nous pouvons bien voir l'étendue de la conspiration et jusqu'où ils furent capable d'aller, pour accréditer la thèse "Oswald tireur isolé". Et bien-sûr de faire disparaitre des preuves. Le nombre exact des participants au complot, de prés ou de loin, n'est pas connu avec certitude. Mais ils furent présent à tous les niveaux de l'Etat et les services fédéraux les plus prestigieux furent impliqués: Des hommes politiques savaient; le Secret service était complice pour ne pas intervenir; le FBI pour s'occuper, entre autre, de confisquer les films et les appareils photos des témoins; les quatre tireurs, les exécutants et les préparateurs de l'assassinat, faisaient tous partie de la CIA; la mafia a fournie une certaine logistique et une main d'oeuvre dévouées, aux ordres; la police de Dallas à jouer le jeu, pour de multiples raisons, dont la plus importante, celle d'avoir faciliter le meurtre de Oswald par Jack Ruby pendant son transfère; et le complexe militaro-industriel y a vu son intérêt par la promesse d'une guerre, celle du Vietnam, qui leur rapporteraient des centaine de millions à chacun; le tout finançé par le milliardaire Texan, L.H. Hunt.

On peut dire que nous avons là, l'exemple de ce que sont capable des hommes sans scrupule, uniquement guidé par le pouvoir et l'argent. D'autant plus qu'ils ne ce sont pas arrêté là. Ils ont ensuite tués l'autre frère. Robert Kennedy y a eu droit lui-aussi. Tout comme Martin Luther King d'ailleurs.



(1) Nous le savons, par Robert Bouck, l'un des agents qui y a participé, et qui des années plus tard, prit de remords, racontera toute l'histoire. (Beaucoup n'y croient pas, parce que selon eux: "ce serait impossible d'y faire passer un corps". Mais bien-sûr que l'on pouvait y faire passer un corps, puisque cet accès était justement fait pour accéder à la soute. Vous imaginez les ingénieurs de Boeing, concevoir la porte d'accès à la soute, en choisissant des dimensions par lesquelles un corps ne pourrait pas passer?)

(2) Une théorie circula à un moment, disant qu'il devait sans doute être vide. Il faut dire qu'à l'époque, on ne connaissait pas encore la mésaventure de l'agent Halterman. Et un cercueil vide aurait peut-être semblait étonnant, par une différence de poids significative. (Pour savoir se qui est arrivé à Halterman, voir la Partie 1).

(3) Et, malgré que sa famille apprit sa mort, qualifiée officiellement de "disparu en service", les restes ne furent jamais remis à la famille, elle ne les a jamais récupéré. Et si Halterman figure bien sur les documents jusqu'au 21 novembre 1963 (il était un agent du Secret Service, "détaché" du bureau de San Antonio) à partir de cette date, on ne trouve plus aucun document le concernant, il n'y a plus aucune trace. (Et tous les anciens agents du Secret Service interrogés, resteront tous très vague dans leur réponses, lorsqu'ils seront questionnés à son propos).

(4) Parce que, si le trou de la balle n'a pas été "rebouché", c'est que nous n'avons pas là le corps de Kennedy. Cela voudrait dire que les photos auraient était faites avec un autre corps (d'autant plus que l'on ne voit pas le visage, on ne voit que l'arrière du crâne).

(5) Malheureusement, je n'ai pas trouvé de photos à montrer en "plan large", pour y voir le sol. 

(6) Il est vrai qu'avec les photos, on finit par s'y perdre. De plus, celle de l'autopsie officielle, montre l'arrière du crâne, quasi-intact, avec simplement deux trous, bien ronds. A la différence des autres photos, qui le montre très abîmé. Des photos présentées comme ayant été prises à Bethesda (22 en couleur et 18 en N&B), ce sont les seules photos qui subsistes. Toutes les autres ont mystérieusement disparues du rapport, qui était conservé aux archives nationales.

(7) Il était médecin mais il n'avait pas du tout la spécialisation de "légiste". Petite précision au passage, on dit toujours "l'autopsie de Washington", Bethesda est une ville qui se trouve en fait dans la banlieu, à côté de Washington DC.

(8) Durant l'enquête on en ramassa plusieurs à l'intérieur de la limousine, éparpillés un peu partout.

(9) Le calibre "30-06" en norme américaine, correspond au calibre 7,62mm pour l'Europe (les Américains calculent le calibre des munitions en centième et en millième de pouce, alors que pour les Européens, c'est en millimètres). 

(10) Voilà pourquoi les témoins ont tous dit, et ça se voit aussi sur le film de Zapruder (même si le film a été modifié et cette partie retouchée, pour éviter de voir les "jets" de sang, ils étaient bien obliger de garder le "coup" à la tête) qu'ils avaient vu le crâne du président "éclater". Cela est dût à l'utilisation de cartouches de chasse métalliques (et non de balles "spéciales" ou "explosives", comme le pensent certains).

(11) Pour ceux qui croiraient que "la balle n'a pas pu traverser le pare-brise parce qu'il était blindé", je les renvoie à la photo dans la Partie 4. Et pour plus d'informations sur le blindage de la limousine, à la réponse 34, de la "Foire aux questions", dans la Partie 12.

(12) Obtenu par la Loi FOIA, sur les documents secrets déclassifiés. 

(13) La donner comme ça, à des agents du FBI, peut paraitre une manière un peu trop "directe", mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, ça c'est bien passé de cette façon.

PARTIE 6

Les différents acteurs de la préparation du complot, de l'assassinat et les bénéficiaires du coup d'état

L'assassinat du président Kennedy, qui était en fait un coup d'état, a pu être réalisé grâce à la complicité de plusieurs éléments des agences gouvernementales (CIA, FBI); de la protection du président (le Secret Service); celle de plusieurs éléments des forces armées (des généraux du Pentagone, les deux transports en hélicoptère; certains personnels des hôpitaux militaires de Walter Reed et de Béthesda); des pétroliers du Texas et des industriels d'armement de la Défense (parmi les éléments les plus sévères de l'extrême-droite); d'éléments du Dallas Police Department (l'agent Tippit, les inspecteurs qui trouvèrent la balle dans le gazon de Dealey Plaza,...) et des éléments de la pègre de Dallas et de la mafia (Jack Ruby, Sam Giamcana, entres autres).

Il faut préciser que parmi les nombreux participants à leur niveau, qui n'étaient pas forcément au coeur même de l'attentat, beaucoup ont en fait obéit aux ordres de leurs supérieurs, sans connaître les vrais tenants et aboutissants, de l'objectif réel de l'assassinat. Certains pensaient participer à l'attentat pour se débarrasser du président, "pour le bien du pays" (si l'on peut dire), parce qu'il était jugé trop faible envers l'URSS et avait une politique trop libérale en voulant améliorer la vie des minorités, parce qu'il était parti pour faire une politique, disons "trop à gauche".

Mais l'objectif était bien de faire un coup d'état afin de changer l'appareil d'état gouvernant les Etats-Unis, en lui substituant des hommes aux commandes, qui étaient inspirés par les idéaux d'extrême-droite. Le 22 novembre 1963, ce n'est pas seulement le pouvoir qui a changé, c'est aussi son idéologie conductrice.

Les éléments moteurs du complot se décomposaient en plusieurs niveaux, que l'on peut diviser en cinq groupes, qui avait chacun un rôle bien précis (n'oublions pas que cette opération était réalisée comme une opération militaire, et que l'assassinat d'un président ne s'improvise pas. Le risque en cas d'échec étant tout simplement la peine de mort ou la détention à vie dans un pénitencier).

Le groupe décision

Les personnes qui ont décidées ensemble et commanditées l'assassinat se réunissaient pour y discuter des modalités, dans un hôtel de Dallas, dans la suite "8-F" (c'est pour cela que l'on a surnommé ces hommes, le "groupe 8-F").

H.L. HUNT: Le milliardaire le plus riche du monde à l'époque. Il est propriétaire de la compagnie pétrolière Texaco (Texas Oil Compagny) et bailleur de fonds des principaux groupes d'extrême-droite Américains. Il détient également plusieurs participations dans des entreprises du complexe militaro-industriel. Et a aussi financé la campagne électorale du Vice-Président Lindon Johnson.

Clay SHAW: C'est un officier supérieur de la CIA et il est président de la chambre de commerce de la Nouvelle-Orléans. Il est véritablement le "penseur", de l'assassinat.

Lyndon B. JOHNSON: Vice-Président de Kennedy et chef de file de l'aile droite conservatrice du parti Démocrate.

J. Edgard HOOVER: Fondateur et directeur du FBI, et sympathisant d'extrême-droite convaincu.

Allan DULLES: Directeur de la CIA, jusqu'à ce qu'il soit limogé par Kennedy (et il fera partie de la Commission Warren).

John CONNALY: Gouverneur du Texas et ami de Lindon Johnson. Un des principaux leader de l'aile droite conservatrice du parti Démocrate au Texas.

Général WALKER: Retraité du service actif de l'armée. Il est le leader auto-proclamé de l'extrême-droite ultra-nationaliste du Texas.

Général Charles CABELL: Directeur-adjoint de la CIA, jusqu'à ce qu'il soit limogé par Kennedy (il est le frère de Earle Cabell, qui est le maire de Dallas au moment de l'assassinat).

Major Mortimer BLOOMFIELD: C'est un homme d'affaire Américain, habitant Montréal au Canada (où il s'occupe de la société "Permindex"). Il fait du trafic d'armes international et finance des groupes terroristes d'extrême-droite.

Clint MURCHINSON et Sid RICHARDSON: Deux autres pétroliers milliardaires Texans. Membre de la "Birch Society" (un  groupe d'extrême-droite).

R.L. THORTON: Président de la "Mercantile Bank".

John McCLOY: Président de la "Chase Manhattan bank" (et il fera parti de la Commission Warren).

Georges BROWN; Promoteur immobilier.

H.D. BYRD: Milliardaire et propriétaire du "Texas School Book Depository" (dépôt de livres scolaires du Texas).

Sam GIANCANA: Parrain de la mafia de Chicago et proche des milieux anti-castriste de la Nouvelle-Orléans (souffre des attaque de Robert Kennedy, ministre de la Justice).

Le groupe réfléxion

Ce groupe a pour tâche de concevoir dans les moindres détails, l'opération d'assassinat elle-même. Dans le but d'assurer une parfaite coordinnation de tous les participants et d'assurer la réussite du coup d'état. C'est également eux qui créeront les fausses preuves pour incriminer Lee Harvey Oswald et le faire accuser de l'assassinat de Kennedy.

Clay SHAW: C'est lui le principal "cerveau" de toute l'opération (où agir ? A quel moment ? Par quels moyens ?...). Une fois que ces questions ont trouvées une réponse, il reste à préparer concrètement l'assassinat lui-même.

David Atlee PHILIPS: Officier supérieur de la CIA et responsable de la l'antenne de Mexico et fondateur du groupe d'extrême-droite "Alpha 66". Il sera le principal manipulateur d'Oswald et s'occupera de faire circuler les faux Oswald un peu partout et les faux éléments l'impliquant dans l'assassinat. Se chargera de fournir les armes et le matériel radio utilisé.

Paul RAIGORODSKY: Chef de file de la communauté Russe Blanche de Dallas et ami de Lee Harvey Oswald.

Le groupe financier

Le financement de l'assassinat viendra de deux société-écrans. La "Centro Mondiale Commerciale" (CMC) dont le siège et en Italie et "Permindex", basé en Suisse. Elles devront déménager ensuite et se retrouveront en Afrique du Sud. Les gouvernements Italien et Suisse ayant découvert que ces deux sociétés avaient été impliquées dans le financement d'une tentative d'assassinat contre le général De Gaulle (alors président de la république). Ces deux entreprises assurent les transferts de fonds, pour le financement de divers groupes et mouvements d'extrême-droite à travers le monde (ces deux sociétés financent en fait l'extrême-droite mondiale). C'est la filiale Permindex au Canada qui assure la répartition des fonds.

Dans le groupe il y a plusieurs milliardaires Texans:

Sid MURCHINSON; H.D. BYRD; H.L. HUNT; et aussi le général WALKER. C'est Maurice GATLIN, un associé de jack Ruby et membre de la league anti-communiste des Caraïbes, qui s'occupe de distribuer les fonds, et Jack Ruby assure ensuite la distribution des fonds auprès des équipes "action" et "camouflage".

Le groupe camouflage

Ce groupe est chargé de trois importantes missions:

- L'évacuation des équipes de tirs après l'assassinat;
- Effacer des traces qu'ils auraient pût laisser et qui pourraient permettre de les identifier;
- S'assurer la détention des éventuelles images photographiques et filmées prises au moment des faits, qui pourraient servir de preuves.

Ce groupe est celui qui comprend le plus grand nombre de personnes (faux agents du Secret Service, personnel à l'hôpital de Walter Reed et des membres de la commission Warren) et toutes n'ont pas étaient identifiées. Parmi elles, on peut tout de même citer:

David FERRIE: Pilote et agent de la CIA. Il amènera régulièrement les tireurs au ranch de Hunt au Texas, afin qu'ils s'entraînent au tir, dans une reconstitution de Dealey Plaza. Et de les amener à Dallas quelques jours avant le 22 novembre (où ils seront hébergé par Guy Banister). Il s'occupera aussi de leur évacuation vers la Nouvelle-Orléans et la Floride, après l'attentat.

Regis KENNEDY: Agent du FBI du bureau de la Nouvelle-Orléans (montrant bien que officiellement, il n'avait rien à faire au Texas le jour de l'attentat). Le 22 novembre il est chargé de superviser la saisie des négatifs photos et des bobines de films, qui seront pris lors de l'attentat.

E. Howard HUNT: Agent de la CIA (son nom sur un document de la CIA prouvant sa présence sur Dealey Plaza le 22 novembre, le fera confondre avec son homonyme, le milliardaire H.L. HUNT. C'est de là que partira la croyance erronée que le milliardaire aurait été sur les lieux (certains voyant une ressemblance avec l'un des trois "clochards", la propagation de cette rumeur fera le reste).

Lieutenant DAY: Officier du Dallas Police Department. Il fera disparaître le fusil Mauser utilisé par Lido Del Vallée, du "Texas School Book Depository".

Jack RUBY (connu aussi sous le pseudonyme de Léon RUBINSTEIN): Après avoir remit un revolver à Oswald à sa sortie du "Texas School Book Depository", il remettra une balle de fusil calibre 6,5mm intacte, à l'agent du Secret Service Robinson, au Parckland Memorial Hospital (celle que l'on nommera "la balle magique" et que l'on prétendra avoir trouvé sur un brancard de l'hôpital). Il descendra Oswald le 24 novembre.

HARRISON et MILLER: Deux détéctives du Dallas Police Department. Lorsque Ruby se précipitera sur Oswald pour tirer sur lui, ils maintiendront fermement Oswald et étaient bien prévenu à l'avance du crime, parce qu'ils s'écarteront de lui, dès qu'ils verront Ruby s'approcher, au lieu de s'interposer pour protéger Oswald (les images sont sans équivoques).

Les frères SIMPOL: Deux exilés Cubains anti-castristes munit de fausses cartes du Secret Service. Ils se trouvaient derrière la palissade en bois du Grassy-Knoll. Avant l'attentat, ils feront passer les armes pour les tireurs du Grassy-Knoll, se trouvant derrière le muret blanc, qui est devant la palissade. Ils les récupéreront après et se chargeront de les évacuer en les dissimulant dans le coffre d'une voiture, garée sur le parking).

J.D. TIPPIT: Agent de police du Dallas Police Department et membre de la société d'extrême-droite "The Birch Society". Il était peut-être le policier qui se trouvait dérrière la palissade sur le parking. On lui dira qu'il était chargé de récupérer Oswald après l'attentat et de l'évacuer, avec Roscoe White. Il sera abattu pour faire porter le chapeau à Oswald.

Le groupe action

Les membres du groupe sont des habitués du camps d'entrainement de la CIA, du Lake Ponchartrain de la Nouvelle-Orléans. Ils seront tous choisis par Clay Shaw et recrutés par Guy Banister, agent de la CIA, chef d'un mouvement anti-castriste de la Nouvelle-orléans et coordinateur du groupe d'extrême-droite "les MinuteMen".

Ils s'entraineront tous dans le ranch de Hunt, au sud d'El Paso. Là-bas, une reconstitution grandeur nature de Dealey Plaza avait été réalisée. Ce groupe comprend aussi de faux agents du Secret Service et du Dallas Police Department, pour assurer la protection des équipes de tir. Ainsi que l'équipe de coordination radio. Le groupe action se décompose en plusieurs équipes:

L'équipe de commandement et de coordination radio, qui se trouve au dernier étage, dans l'immeuble du "Dallas County Records Building" (immeuble des archives municipales), comprend:

Franck STURGIS: Agent de la CIA et responsable du camps d'entraînement de la CIA du Lake Ponchartrain, pour l'opération "Mangoose", "Mangouste". Il se trouve dans l'immeuble du Dallas County Records Building et dirige et coordonne toute l'opération. il est secondé par:

Gary Patrick HEMMING: Sous contrat avec la CIA et fondateur du groupe d'extrême-droite "Interpen". Connaissant l'espagnol, il donne les ordres aux participants Cubains de l'opération (Sturgis coordonnant lui-même les Américains).

Malcolm E. WALLACE: C'est Un second coordinateur se trouve au sixième étage du "Texas School Book Depository". Il est un ancien tireur d'élite des "Spécial Forces" et un agent de la CIA. Il est en outre l'homme de main de Lyndon Johnson (et supprimera plusieurs rivaux politiques pour son compte. On le soupçonne de huit meurtres). Son rôle principal est, autant que faire se peut, d'évaluer le degré de gravité des blessures de Kennedy.

Luiz DIAZ LENZ: Ancien chef de l'armée de l'air Cubaine de Batista, il assiste le tireur qui est dans le dépôt de livre.

Une troisième équipe se trouve sur Elm Street. C'est un Américain avec un parapluie accompagné d'un Cubain, qui dispose d'un tawlkie-walkie. Et un autre coordinateur radio, nommé Ladislas, se trouve avec les tireurs sur le Grassy Knoll.

Equipe Action N°1:

Elle prend place au quatrième étage du "Dal Tex Building" (un immeuble abritant des bureaux locatifs, et plusieurs étages sont innoccupés) qui appartient à Hunt. Elle comprend un tireur et un observateur:

David Sanchez MORALES: Exilé Cubain anti-castristes, tireur d'élite et ami de David Atlee philips. Il est accompagné d'un observateur qui n'a pas était identifié.

Eugène BRADING (pseudonyme Jim Braden): Un membre de la mafia, anticastriste et ami de David Ferrie. Il est l'homologue d'Oswald et sert de guetteur, au rez-de-chaussée du "Dal Tex Building".

Equipe Action N°2:

Elle prend place au sixième étage du "Texas School Book Depository". Elle comprend:

Eladio del VALLEE (dit "Yito" ou "Lido" del Vallée): Exilé Cubain anti-castristes. Ancien de l'armée de Batista et tireur d'élite. Il se place à la fenêtre à l'extrimité droite du bâtiment (quand on est face à l'immeuble).

Hermino DIAZ GARCIA (dit "Rogelio"): Exilé Cubain anti-castriste, tireur d'élite et ami de Guy Banister. Il tient le rôle d'observateur et c'est lui qui cachera le fusil  Mannlicher Carcano dans le dépôt de livres, et placera les douilles calibres 6,5mm devant la fenêtre, d'où l'on dira qu'Oswald aurait tiré.

Lee Harvey OSWALD: Agent de la CIA, de l'ONI et informateur du FBI. Il prend position comme guetteur au premier étage de l'immeuble. Il sera complètement manipulé et sera celui que l'on fera passer pour le seul assassin de Kennedy. Et sera assassiné par la suite par Ruby.

Equipe Action N°3:

Elle prend place sur le Grassy Knoll, dans la zone du milieu, derrière le muret blanc, qui est situé devant la palissade:

"MAX": Un Français, ancien capitaine au 1er REP (Régiment Etranger Parachustiste) et tireur d'élite. Ancien de l'OAS devenu mercenaire, il sera recruté par la CIA après son arrivée au camps du Lake Ponchartrain en 1962.

"LADISLAS": Exilé Hongrois et ancien maitre-armurier au 1er REP, il sert de radio à Max.

Ils sont accompagné d'un Américain qui n'a pas était identifié et qui est là pour ramasser les douilles des cartouches tirées, au fur et à mesure des tirs (pour ne pas laisser de traces).

Equipe Action N°4:

Elle prend place sur le Grassy Knoll, à l'extrême gauche dans le coin, derrière le muret blanc, qui est situé devant la palissade:

Roscoe WHITE: Agent de la CIA et tireur d'élite (il fait partie des dix meilleurs tireurs d'élite des forces armées Américaines). S'est fait engagé dans la police de Dallas en septembre 1963 (et la quittera en mars 1964). Roscoe White est accompagné par un Américain non identifié, qui lui sert de coordinateur radio.

Equipe "voiture-piégée":

En cas d'échec de l'assassinat par les tireurs de Dealey Plaza, il y avait un plan de rechange. Une camionette remplie d'explosif avait été placée à la sortie de Dealey Plaza, sur la route qui mène au Parkland Memorial Hospital, plus loin, après Elm Street. L'équipe chargée de faire sauter la camionette au passage de la limousine présidentielle se composait de deux hommes: un Français connu sous le nom de "ETIENNE", un éxilé Hongrois et ancien artificier au 1er REP et d'un Américain non-identifié.

PARTIE 7

Les témoins et les participants de l'affaire Kennedy décédés

Il y a eu beaucoup de spéculations sur la mort des témoins de l'assassinat. Même s'il y a eu bien-sûr des décès étranges, il faut savoir revenir à de plus justes proportions.

On compte depuis 1963, participants et témoins confondus, une quarantaine de personnes mortes de façons violentes. Ayant été assassinées, victimes d'accidents troublants ou de suicides bizarres. Le reste étant dû à des morts naturelles (même si on ne peut exclure, dans l'acceptation de ce terme, que certains décès se sont produit dans des conditions particulières). On comptera tout-de-même, près de 45 décès, dans les années qui suivirent, rien que pour la période entre 1963 et 1968.

Les voici, dans l'ordre chronologique, pour les témoins les plus importants et les plus proches de personnages clés (liste non exhaustive):

Novembre 1963:
- J. D. Tippit, participant au complot, avait été chargé d'évacuer Roscoe White et Oswald à l'éxtérieur de la ville de Dallas, sera abattu après l'assassinat.

- Karyn Kupicinet, danseuse du cabaret de Ruby qui avait été entendu raconter la mort de Kennedy avant le 22 novembre, sera assassinée.

Février 1964:
- "Max": Un des deux tireurs du Grassy Knoll qui avait été recruté par la CIA, après avoir été extradé vers le Canada, disparaitra définitivement pour ne plus réapparaitre. On dit qu'il aurait été tué d'une balle dans la tête.

- Eddy Benavides, frère de Domingo Benavides, qui avait assisté au meurtre de Tippit, est tué d'une balle dans la tête.

- Betty MacDonald, une ancienne danseuse du cabaret de Ruby, sera retrouvée pendue (on conclura au suicide).

Mars 1964:
- Bill Chesher, qui disait que Oswald et Ruby se connaissaient, mourra d'une crise cardiaque.

- Hank Killam, époux d'une employée de Ruby, qui disait également que Oswald et Ruby se connaissaient, sera retrouvé la gorge tranchée.

- Bill Hunter, journaliste du "Long Beach Press Telegram" qui était dans l'appartement de Ruby après l'assassinat d'Oswald (à ce moment Ruby hébergeait un ami, George Senator, qui avait laissé entrer plusieurs journalistes et leur avait parlé, avant l'arrivée de la police), tué par le tir accidentel d'un policier (son arme serait par mégarde tombée par terre et le coup est parti).

Mai 1964:
- Gary Underhill, un agent de la CIA qui affirmait que l'agence avait participée à la préparation du plan d'assassinat, s'est suicidé.

- Hugh Ward, un détective privé qui avait travaillé avec Guy Banister et David Ferrie, mourru dans un accident d'avion au Mexique.

Juin 1964: Guy Banister, ex-agent du FBI en relation avec l'opération "Mangouste" de la CIA à la Nouvelle Orléans et aussi à l'opération d'assassinat, par (entre autres) Shaw, Ferrie et Oswald, meurt d'une crise cardiaque.

Août 1964: Teresa Norton (surnommée "Baba"), employée de Ruby, sera mortellement blessée par balle.

Septembre 1964: Jim Koethe, journaliste du "Dallas Times Herald" qui était dans l'appartement de Ruby après le meurtre d'Oswald (à ce moment Ruby hébergeait un ami, George Senator, qui avait laissé entrer plusieurs journalistes et leur avait parlé, avant l'arrivée de la police), il sera retrouvé la nuque brisée, il aurait été tué par un inconnu dans sa maison.

Novembre 1964: C.D. Jackson, vice-président de "Life Magazine" qui avait acheté le film de Zapruder, circonstances inconnues.

Octobre 1964: Mary Pinchot, ancienne épouse d'un responsable des opérations spéciales de la CIA et avait été la maîtresse de Kennedy, sera abattue en pleine rue (son journal intime a été remit au directeur de la CIA après sa mort).

Janvier 1965: Paul Mandal, pigiste pour "Life Magazine", qui avait dit que Kennedy tournait sa tête vers l'arrière avant que ne se produise le tir dans la gorge, mourra d'un cancer.

Mars 1965: Tom Howard, premier avocat de Ruby, a été dans l'appartement de Ruby le lendemain du meurtre d'Oswald, crise cardiaque.

Mai 1965: Maurice Gatlin, convoyeur des fonds de l'opération et pilote pour Guy Banister, mourra d'une chute mortelle (il sera projeté par la fenêtre du 4ème étage de sa chambre d'hôtel).

Août 1965: Mona B. Saenz: employée du service de l'emploi du Texas, qui avait enregistré la demande d'emploi d'Oswald à son arrivée à Dallas, mourra après avoir été heurtée par un bus.

David Goldstein, membre de la police de Dallas qui aidera le FBI à l'identification d'Oswald, mort de causes naturelles.

Septembre 1965: Rose Cheramie (de son vrai nom Rozella Clinkscales), danceuse du cabaret du Ruby, avait connaissance de l'assassinat à l'avance. Retrouvée morte d'une overdose, et écrasée sur une route près de Big Sandy au Texas par un chauffard (l'autopsie révélera qu'elle était décédée avant l'accident).

Novembre 1965:
- Dorothy Kilgallen, journaliste de télévision qui venait d'avoir une entrevue privée avec Ruby. Elle était une amie de Marilyn Monroe (et disait avoir des révélations à faire et préparait un livre), adversaire de la thèse du rapport Warren, elle avait promis de "briser" le mystère de l'assassinat de Kennedy. Morte suite à une sur-dose de médicaments.

- Mme Earl Smith, proche amie de Dorothy Kilgallen, pourrait avoir eu des confidences ou avoir conservé des notes de Kilgallen. Morte suite à une sur-dose de médicaments.

Décembre 1965: William Whaley, le chauffeur de taxi qui avait dit avoir conduit Oswald jusqu'à Oak Cliff après l'attentat, mourra suite à une collision avec un autre véhicule (il sera le seul chauffeur de taxi de Dallas à mourir en service).

En 1966:
-Juge Joe Brown, qui présidait le procès de Ruby, mourra d'une crise cardiaque.

- Karen Carlin (surnommé "Lynn Little"), employée de Ruby, est la dernière personne à avoir parlé avec Ruby avant qu'il ne parte supprimer Oswald. Tuée par balles.

Janvier 1966: Earlene Roberts, la logeuse de Oswald à Dallas, meurt d'une crise cardiaque.

Février 1966: Alberts Bogard, le vendeur de voitures d'occasion, qui avait fait essayer une voiture à (un faux) Oswald, suicide.

Mai 1966: Hermino Diaz Garcia, membre de l'équipe de tir du dépôt de livre, mourra dans une opération de sabotage à la Havane, qui a mal tournée.

Juin 1966: Le capitaine Frank Martin, policier de Dallas qui avait assisté au meurtre d'Oswald, avait déclaré à la Commission Warren: "il y a beaucoup à dire, mais il vaut peut-être mieux que je ne le dise pas", cancer.

Août 1966: Lee Bowers Jr., verra les complices derrière la palissade, derrière le Grassy Knoll et sera témoin de la fuite des équipes de tirs et des complices par le parking. Accident de voiture.

Septembre 1966: Marilyn Delila Walle, danseuse du cabaret de Ruby, sera tuée par balles par son mari, après seulement 1 mois de mariage.

Octobre 1966: Pitzer William, lieutenant de la Navy, photographe lors de l'autopsie de Kennedy, tué d'une balle dans la tête dans son bureau de l'hôpital de Béthesda (balle entrée du côté droit alors qu'il était gaucher et sa main gauche présentait une grave blessure, on peut penser qu'il aura lever machinalement la main pour se protéger du coup de feu, au moment où on l'a tué), l'enquête a conclu au suicide.

Novembre 1966:
- Jimmy Levens, propriétaire d'une discothèque à Fort Worth qui avait embauché des employés de Ruby, mort de causes naturelles.

- James Worrell Jr., il avait vu des hommes s'échapper par l'arrière du Texas School Book Depository, juste après l'attentat (en fait les membres de l'équipe de tir), mourra dans un accident de voiture.

- Oliver Clarence, District Attorney, qui avait enquêté sur Ruby. Circonstances inconnues.

Décembre 1966: Hank Suydam, journaliste de Life Magazine en charge d'articles sur Kennedy, crise cardiaque.

En 1967: Leonard Pullin, employé civil qui avait aidé pour le film "Les deux derniers jours" sur l'assassinat de Kennedy, accident de voiture.

Janvier 1967: Jack Ruby, assassin d'Oswald, cancer du poumon (d'après sa famille, il aurait subit des injections, quelques jours avant de mourir).

Février 1967:
- Harold Russell, témoin de la fuite des assassins de Tippit, tué dans une bagarre dans un bar.

- David Ferrie, participant du complot, connaissait Shaw, Oswald, Guy Banister, Ruby, del Vallé,...etc. Assurera plusieurs transports aériens liés à l'opération d'assassinat. Sera soupçonné par le juge Garrison. Trouvé chez lui le cou brisé, sera considéré comme accident.

- Eladio del Vallé, le tireur du Texas School Book Depository, Cubain anti-castristes, recherché par le juge Garrison suite aux déclarations de David Ferrie. Tués de plusieurs balles dans la poitrine et de plusieurs coups de machette à la tête.

Mars 1967: Mary Sherman, associée avec Ferrie, pour ses recherches personnelles sur le cancer, tuée par balles.

Janvier 1968: A.D. Bowie, assistant du procureur du district de Dallas, chargé des poursuites contre Ruby, mourra d'un cancer.

Avril 1968: Hiram Ingram, shérif-adjoint de Dallas (un ami proche du policier Roger Craig qui avait aperçu l'équipe de tir s'échaper du Texas School Book Depository), cancer.

Mai 1968: Nicholas M. Chetta, Coroner de la Nouvelle-Orléans qui examinera le corps et statuera sur la mort de Ferrie, crise cardiaque.

Août 1968: Philip Geraci, ami de Perry Russo, avait déclaré avoir été témoin d'une conversation entre Oswald et Clay Shaw, mort d'une électrocution.

Janvier 1969:
- Henry Delaune, frère du coroner Nicholas Chetta (mort en mai 1968), sera assassiné.

- E.R. Walthers, shérif-adjoint de Dallas, qui avait participé aux recherches dans le dépôt de livre, et qui sera présent lors de la découverte du Mauser Gewher 43, utilisé par del Vallée et caché sur les lieux après l'attentat. Abattu par un policier dans des d'étranges circonstances.

- Charles Mentesana, qui avait photographié dans le dépôt de livre, un autre fusil que le Mannlicher-Carcano attribué à Oswald, mourra d'une crise cardiaque.

Avril 1969:
- Mary Bledsoe, voisine d'Oswald, connaissait aussi David Ferrie. Morte de causes naturelles.

- John Crawford, ami proche de Ruby et de Wesley Frazier, qui était le voisin d'Oswald et travaillait aussi au School Book Dépository, et conduira Oswald au matin du 22 novembre, mourra dans le crash d'un avion privé.

Juillet 1969: Revérend Clyde Johnson, cîté à comparaitre par le juge Garrison comme témoin dans le procès Shaw, au sujet de conversations qu'il vit entre Clay Shaw et Oswald, sera mortellement blessé par balle.

En 1970: George McGann, avait des contacts avec des amis de Ruby, et le mari de Beverly Oliver (qui avait prise un film de l'assassinat sur Dealey Plaza), sera assassiné.

Janvier 1970: Darrell W. Garner, arrêté pour avoir tiré sur Warren Reynolds, libéré après avoir eu un alibi par Betty MacDonald, mort d'une sur-dose de médicaments.

Août 1970:
- Bill Decker, Sheriff de Dallas qui avait dit avoir vu Kennedy être touché par une balle venant de face, mort de causes naturelles.

- Abraham Zapruder, qui avait pris le célèbre film de l'assassinat, mort de causes naturelles.

Décembre 1970: Salvatore Granello, lié à la fois a des plans d'assassinat de la CIA, à Jimmy Hoffa, et à Castro, mourra assassiné.

En 1971:
- Roscoe  White, alors policier, mourra dans l'explosion d'un transformateur éléctrique (qui ne sera jamais éclaircie). Il demandera à voir un prètre, le révérend Jack Burns, qui recevra ses confidences (1). Où White lui avouera être un tueur professionnel et avoir tué plusieurs personnes. Et il avouera aussi avoir été l'un des tireurs de Dallas.

- James Plumeri, lié à des plans d'assassinat de la CIA, mourra assassiné.

Mars 1971:
- Clayton Fowler, principal avocat de la défense de Ruby, mort dans des circonstances inconnues.

Avril 1971:
- Le général Charles Cabell, (qui a fait partie du complot) directeur adjoint de la CIA, meurt d'un infarctus à Fort Myers.

- Boggs Hale, membre de la Commission Warren, qui avait commencé à exprimer publiquement des doutes sur les résultats et la version officielle, disparu durant un vol en avion au-dessus de l'Alaska.

Mai 1972: J. Edgar Hoover, qui avait été nommé directeur à vie du FBI, par Johnson, qui avait soutenu la thèse du "tireur unique", crise cardiaque (pas d'autopsie).

Septembre 1973: Thomas Davis E., un trafiquant d'armes lié à Ruby et à la CIA, mort électrocuté.

Février 1974: J.A. Milteer, responsable d'un groupe politique ultra conservateur (le NSRP), qui avait raconté la mort de Kennedy avant qu'elle ne se produise. Mourra dans une explosion.

En 1974: Dave Yaras, ami proche de jimmy Hoffa et de Jack Ruby, sera assassiné.

Juillet 1974: Earl Warren, Le juge en chef qui a présidé la Commission Warren, mort d'une insuffisance cardiaque.

Août 1974: Clay Shaw, connaissait bon nombre de participants au complot, agent de la CIA et préparateur de l'opération d'assassinat, principal suspect du juge Garrison, mort d'un cancer (l'autopsie ne fût pas autorisée).

- Earle Cabell, maire de Dallas au moment de l'assassinnat et participant du complot, frère du général Charles Cabell, mort de causes naturelles.

Mai 1975: Roger Craig, shériff-adjoint de la police de Dallas, qui avait aperçu des hommes s'échapper en courant du dépôt de livres, en avait témoigné devant la commission Warren. Il multipliera les interview et les émissions de télévision, pour dire ce qu'il avait vu le 22 novembre 1963. Après avoir échappé à plusieurs tentatives de meurte en 1967, 1974 et 1975 et avoir eu un étrange accident de voiture en 1973, il sera retrouvé mort par balle à son domicile. L'enquête a conclu au suicide.

Juin 1975: Sam Giancana, parrain de la Mafia de Chicago, qui ordonnera à Jack Ruby de tuer Oswald, devait être entendu par un Comité d'enquête du Sénat sur les liens entre la CIA et la Mafia, mourra assassiné.

Juillet 1975:
- Clyde Tolson, assistant de J. Edgar Hoover, mort de causes naturelles.

- Allen Sweatt, shérif-adjoint de Dallas qui avait participé à l'enquête sur l'assassinat, mort de causes naturelles.

Décembre 1975: Le général Earle Wheeler, assurait les contacts entre Kennedy et la CIA, cause du décès inconnu.

En 1976:
- "Ladislas": Coordinateur-radio de "Max" est membre de l'équipe de tir du Grassy Knoll, mourra officièlement, tué dans un braquage de banque.

- Ralph Paul, partenaire d'affaires de Ruby et en relation avec le crime organisé, crise cardiaque.

Avril 1976:
- James Chaney, motard de la police de Dallas qui était à l'arrière droit de la limousine et qui avait dit que Kennedy avait été "frappé de face" par une balle, mourra d'une crise cardiaque.

- Dr. Charles Gregory, médecin personnel du Gouverneur John Connally, crise cardiaque.

Juin 1976: William Harvey, agent de la CIA et coordonnateur des plans d'assassinats "ZR-Rifle" contre Castro (qui auraient été aussi utilisés pour supprimer Kennedy), mort de complications à la suite d'une intervention de chirurgie cardiaque.

Juillet 1976: John Roselli, qui avait témoigné devant le Comité d'enquête du Sénat et devait comparaître à nouveau, poignardé par un inconnu puis écrasé par un tambour métallique.

Janvier 1977: William Pawley, Ancien ambassadeur du Brésil, relié à des Cubains anticastristes, tué par balles, on a statué à un suicide.

Mars 1977:
- De Mohrenschildt George, participant au complot et préparateur de l'opération d'assassinat, agent contractuel de la CIA, blessure par balles, on a statué à un suicide.

- Carlos Soccaras Prio, Ancien président cubain, fournissait de l'argent pour les Cubains anti-castristes, blessure par balle, on a statué à un suicide.

- Paul Raigorodsky, homme d'affaire et ami de George De Mohrenschildt et de riches pétroliers Texans, mort de causes naturelles.

Mai 1977: Lou Staples, ancien reporter de la radio de Dallas, devait être invité à un talk show, il avait dit à ses amis qu'il allait rompre son silence sur ce qu'il savait de l'assassinnat, tué d'une balle à la tête, on a conclu à un suicide.

Juin 1977: Louis Nichols, Ancien n°3 du FBI, avait enquêté sur la mort de Kennedy, mort d'une crise cardiaque.

Août 1977:
- Alan Belmont, responsable de l'enquête du FBI en 1963 qui avait témoigné devant la Commission Warren, mourra d'une longue maladie.

- James Cadigan, documentaliste du FBI pour l'affaire Kennedy, mort naturelle.

- Joseph C. Ayres, qui était chef steward sur Air Force One pendant le voyage à Dallas, mourra d'un "tir accidentel", pendant une partie de chasse.

- Francis G. Powers: pilote de l'avion U-2 abattu au-dessus de l'URSS en 1960 (quand il était en URSS, Oswald avait rencontré Powers et avait aussi participé à son interrogatoire), mourra dans le crash d'un hélicoptère (il aurait manqué de carburant).

Septembre 1977: Kenneth O'Donnell, proche collaborateur de Kennedy, mort de causes naturelles.

Octobre 1977: Donald Taylor, agent du FBI, chimiste et chargé de l'analyste des empreintes digitales d'Oswald, mourra d'une crise cardiaque.

- J.M. English: L'ancien chef du laboratoire des sciences judiciaires du FBI, mort d'une crise cardiaque.

Novembre 1977: William Sullivan, ancien n°3 du FBI, avait dirigé la section 5 (contre-espionnage et renseignement intérieur), mourra dans un accident de chasse.

En 1978:
- David Sanchez Morales, qui était le tireur du Dal Tex Building, sera après une soirée bien arrosée, un peu bavard lors d'une discussion dans un bar en disant devant témoins, au sujet de Kennedy: "à Dallas, on lui a bien réglé son compte". Sera retrouvé mort le lendemain dans sa chambre d'hôtel, la version officielle parle d'une crise cardiaque.

- C.L. "Lummie" Lewis, shérif-adjoint de Dallas qui avait arrêté un membre de la mafia nommé Jim Braden sur Dealey Plaza après l'attentat (c'est le guetteur au bas de l'immeuble pour l'équipe du Dal Tex, il prétendra "être entré dans l'immeuble pour chercher un téléphone"), et qui sera relaché par la suite. Mort de causes naturelles.

Septembre 1978: Garland Slack, l'homme qui avait raconté qu'Oswald avait tiré sur sa cible dans le stand de tir. Mort dans des circonstances inconnues.

Janvier 1979: Billy Lovelady, l'employé du Texas School Boock Dépository qui était l'homme à l'entrée du dépôt et qui apparait sur la photo prise en 1963, mort de complications à la suite d'une crise cardiaque.

Juin 1980:
- Jesse Curry, chef de la police de Dallas au moment de l'assassinat, mort d'une crise cardiaque.

- Dr John Holbrook, Psychiatre qui a témoigné durant le procès de Ruby, que ce dernier n'était pas fou, mort d'une crise cardiaque (mais par des pilules et des notes trouvées, il semblerait qu'on ait voullu faire passer sa mort pour un suicide).

Janvier 1981: Marguerite Oswald, mère d'Oswald, mourra d'un cancer.

Octobre 1981: Frank Watts, procureur en chef de Dallas, mourra de causes naturelles.

Janvier 1982: Peter Gregory, traducteur d'origine Russe entre Marina Oswald et le Secret Service, mort de causes naturelles.

Mai 1982: Dr. James Weston, pathologiste autorisé à voir le matériel et les prélèvements de l'autopsie de Kennedy, pour l'enquête du comité HSCA. Mort en faisant son jogging, estimé causes naturelles.

Août 1982: Will H. Griffin, agent du FBI qui avait déclaré qu'Oswald avait été un informateur du FBI, mourra d'un cancer.

Octobre 1982: Marvin W. Gheesling, responsable du FBI qui avait aidé à superviser l'enquête sur l'assassinat de Kennedy, mourra d'une longue maladie.

Mars 1984: Roy Kellerman, Agent du Secret Service qui était dans la limousine et complice de l'assassinat, mort naturelle.

Février 1985: Jerry Boyd Belknap, l'épilleptique de Dealey Plaza, qui était un membre de l'équipe camouflage. Circonstances inconnues.

En 1988: David Atlee Philips, directeur des opérations de la CIA de l'antenne de Mexico (sous le pseudonyme de "Maurice Bishop"), fondateur du groupe d'extrême-droite "Alpha 66". Participant au complot en s'occupant, entre autre, de faire circuler des "faux Oswald" un peu partout durant les semaines précédant l'assassinat. Mourra de mort naturelle.

Décembre 1993: Franck Sturgis, agent de la CIA et superviseur des équipes de tir, pendant l'opération d'assassinat le 22 novembre 1963. Il sera aussi impliqué dans l'affaire des écoutes du Watergate (il était l'un des cambrioleurs qui seront arrêté dans l'hôtel). Il mourru de mort naturelle.

En 2008: Gary Patrick Heming, agent de la CIA recruté en même temps qu'Oswald à Atsugi et fondateur du groupe d'extrême-droite "Interpen". Participant au complot et responsble des équipes "camouflage" présentes sur Dealey Plaza, mourra de mort naturelle.

En 2010: Aubrey Lee Rike, qui s'est occupé du corps de Kennedy et de sa mise dans le cercueil à Dallas, mort naturelle.



(1) Et pas sa "confession", White était protestant et dans la religion protestante, l'absolution des péchés par le sacrement de la conféssion n'existe pas. Il n'y a donc pas violation du "secret de la conféssion".


PARTIE 8

Les raisons pour lesquelles le Président Kennedy a été tué

Pour provoquer la guerre du Vietnam.

L'explication et les raisons habituelles évoquées régulièrement de la guerre du Vietnam, est qu'il s'agissait d'une tentative pour le Sud-Vietnam et les Etats-Unis d'empêcher les Communistes du Vietnam du Nord (Le Viet-Cong) de s'unifier le Nord avec le Sud Vietnam, et dont ils deviendraient les dirigeants de ce nouveau pays, après la réunification.

Même si c'est un peu long, il faut ici reprendre la chronologie des évènements, qui menèrent à deux franges distinctes au Vietnam, pour bien comprendre la situation de cette région à l'époque.

En 1941, la Ligue pour l'indépendance du Vietnam (le Viet-Minh) avait été créé (avec la bénédiction des autorités Japonaises) pour être un parti nationaliste, réclamant l'indépendance du Vietnam, alors sous domination Française.(1)

Le 2 septembre 1945, moins d'un mois après que le Japon ait capitulé, provoquant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Ho Chi Minh, chef du Viet-Minh, a officiellement déclaré l'indépendance du Vietnam. Le Viet-Minh avait politiquement une base solide (il militait depuis 1941) et le soutien de la population, principalement dans le nord du pays. Les Français voulaient reprendre le contrôle en Indochine, cependant, il fallait maintenant accepter l'idée de reconnaître le Vietnam comme un Etat libre dans l'Union Française. Ce qui fût ratifié, suite à la rencontre et aux pourparlers du Général Leclerq avec Ho Chi Min.

le Vietnam est devenu par la suite ouvertement Communiste. En 1946, les combats entre les Français et les partisans Viet-Minh ont éclatés. Cela marqua le début de la guerre d'Indochine. Les Français, tenant avec l'Empereur du Viet-Nam, Bao-Daï, soutenu par plusieurs ethnies du pays. Se battant contre les partisans Communistes, dirigés par Ho Chi Min. Après la défaite de Dien-Bien-Phu et la conférence internationale de Genève en 1954, un cessez-le-feu fût négocié.

Pour séparer les belligérants, les participants à la conférence avaient décidé que les Français et les Vietnamiens sous commandement Français, devaient se déplacer au sud du 17ème parallèle et le Viet-Minh, se rendre au nord du 17ème parallèle, qui avait été définie comme ligne de démarcation militaire, entourée d'une zone démilitarisée (DMZ). Des milliers de personnes en conséquence ont fuis vers le nord ou le sud hors de leurs foyers, en fonction de leur sympathie politique. Et les Français ont commencé à se préparer à quitter le Vietnam.

Le Communistes dirigeaient par le Viet-Minh avaient le contrôle de la moitié nord du Vietnam, devint le Nord-Vietnam, tandis que la moitié sud, devenue non communiste, devint le Sud-Vietnam. Ngo Dinh Diem sera nommé Premier ministre du Sud-Vietnam, au cours des négociations d'armistice.

Les Accords de Genève stipulaient que des élections libres devaient se tenir au Vietnam en 1956 sous la surveillance d'un comité de contrôle international, dans le but de réunifier les deux parties du Vietnam en vertu d'un gouvernement, qui serait élu par un peuple unique. Le Nord-Vietnam devait gagner cette élection. Mais Diem, qui avait consolidé son contrôle sur le Sud-Vietnam, refusa d'organiser les élections prévues. Les Etats-Unis ont appuyé sa position. En réponse, les Nord-Vietnamiens ont décidé d'unifier le Sud et le Nord-Vietnam par la force militaire plutôt que par des moyens politiques.

Les Américains se mettent à soutenir le Sud-Vietnam

Le Secrétaire d'Etat Américain John Foster Dulles, craignant la propagation du Communisme en Asie, a persuadé le gouvernement des Etats-Unis, de fournir une assistance économique et militaire au régime de Diem (ce qui le fera devenir de plus en plus impopulaire auprès de la population du Sud-Vietnam). Diem se mit a remplacer les représentants des conseils de villages élus traditionnellement, par des administrateurs nommés directement par Saigon. Il a également provoqué la colère des bouddhistes en sélectionnant des compatriotes catholiques pour les postes et les positions clés, dans le gouvernement. Le gouvernement Diem a commencé à maltraiter les bouddhistes, au point qu'il y eut des émeutes dans les rues.

La guerre de propagande et les méthodes de combat de guérilla, devinrent le maitre-mot de l'armée du Nord-Vietnam. Les combattants Viet-Minh, qui avaient plusieurs années d'expérience dans ce domaine, suite à la guerre d'Indochine, devinrent "l'armée régulière du nord". Et ils furent appuyé en cela par les Viet-Cong, qui opéraient dans le Sud-Vietnam (les combats avaient commencé). Le gouvernement Diem avait demandé et obtenu des conseillers militaires Américains et du matériel supplémentaire pour constituer l'armée de la République du Vietnam (ARVN) et de la police, mais il n'arrivait pas à mettre un terme à la présence et à l'influence croissante des forces Communistes vietnamiennes dans le Sud, avec les actions du Viet-Cong. Voilà comment les Américains s'engagèrent dans le "bourbier" Vietnamien.

La situation au Vietnam quand Kennedy était président

De 1962 à 1963, le président Kennedy avait augmenté le nombre de conseillers militaires et de soldats, qui passèrent de 800 à 16000 hommes.

Le 31 octobre 1963 à une conférence de presse, Kennedy a annoncé publiquement son intention de retirer un millier d'hommes du Sud-Vietnam à la fin de 1963. Un journaliste l'a interrogé sur la réduction des troupes en Extrême-Orient. Voici toute la question et la réponse de Kennedy:

Journaliste: "Monsieur le Président, revenons à la question des réductions d'effectifs, qui sont destinés à tout l'Extrême-Orient à l'heure actuelle - notamment en Corée et y a-t-il accélération dans le retrait à destination du Vietnam?"

Le président Kennedy: "Eh bien comme vous le savez, lorsque le secrétaire McNamara et le général Taylor sont revenue, ils ont annoncé que nous nous attendons à retirer un millier d'hommes du Sud-Vietnam avant la fin de l'année. Et il y a eu une référence à celle du général Harkins. Si nous sommes en mesure de le faire, ce sera notre agenda. Je pense que la première unité, le premier contingent, serait de 250 hommes qui ne sont pas impliqués dans ce qu'on pourrait appeler les opérations de première ligne. Ce serait là pour nous un espoir que le nombre d'Américains diminue de mille hommes, au lieu que le nombre s'intensifie et c'est ce qui sera menée au Sud-Vietnam."

Le lendemain même, le 1er novembre 1963, le président sud-vietnamien Ngo Dinh Diem a été tué dans un coup d'Etat (qui avait été soutenu par la CIA) (2). Diem était devenu un embarras pour les Etats-Unis et avait été encouragé à démissionner, mais il avait refusé.

Les nouvelles de la mort de Diem ont outragées Kennedy. Le général Maxwell Taylor l'a décrit: il "bondit sur ses pieds et se précipita hors de la salle avec un air de stupeur et une consternation sur le visage que je n'avais jamais vu auparavant." George Smathers se souvient que Kennedy a accusé la CIA, en disant "J'ai quelque chose à faire pour ces salauds, ils devraient être dépouillés de leur pouvoir exorbitant". Mike Forrestal dira: J'ai vu le président peu après qu'il a appris que Diem et Nhu étaient morts. Il était sombre et agité. Je ne l'avais pas vu aussi déprimée depuis la Baie des Cochons. Kennedy a accusé le coup quand on lui apprit ces meurtres. Forrestal a estimé que l'assassinat "le secoua personnellement" et "le gênait comme une question morale et religieuse. Cela ébranla sa confiance, je crois, dans le genre de conseils qu'il recevait au sujet du Sud Vietnam."

Le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, le nouveau président Johnson a annulé l'ordre que Kennedy avait signé de retirer un millier d'hommes du Vietnam d'ici la fin de l'année, en signant le NSAM 276. Et ce même jour Lyndon Johnson a accepté la nomination de l'ambassadeur Américain, Henry Cabot Lodge, et lui a dit qu'il n'était pas disposé à perdre le Vietnam. Il lui dira même "Dite aux généraux à Saigon que Lyndon Johnson à l'intention de tenir sa parole."

Le 2 août 1964, l'incident du golfe du Tonkin est survenu et la résolution du golfe du Tonkin a ensuite été ratifié par le Congrès. Ce fut le début de la participation militaire de grande envergure, au Vietnam. (3)

Mais le président avait ordonné en représailles, le bombardement du Nord Vietnam pour la première fois et la résolution du golfe du Tonkin a été étendue pour autoriser Johnson à "prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les forces Américaines et "prévenir toute nouvelle agression". Plus tard, l'effectif des soldats Américains au Vietnam passa de vingt mille, à cinq cent mille hommes en quelques mois.

Johnson fit également une fausse déclaration, reprise et relayée par les journaux et les médias que le 4 août 1964, que les Nord-Vietnamiens avaient attaqué les destroyers Américains une seconde fois.

Le 7 août 1964, la résolution du golfe du Tonkin est adoptée à l'unanimité à la Chambre des Représentants et par 88 voix contre 2 au Sénat. La "guerre du Vietnam" venait officiellement de commencer. Dix ans plus tard, 58229 soldats Américains et près d'un demi million de Nord-Vietnamiens étaient morts. L'industrie militaro-industrielle y trouvant son compte, par la fourniture d'armement et d'équipement pour la guerre, qui leur feront engranger des milliards de dollars de bénéfices.

Parce qu'il voulait restructurer l'état-major du Pentagone et envoyer plusieurs généraux à la retraite

Kennedy voulait rajeunir l'état-major et surtout le "Joint Chief of Staff", les chefs de l'état-major inter-arme. Il voulait en mettre beaucoup en retraite anticipée, et les remplacer par des généraux plus jeunes et plus "ouvert", dirons-nous, aux changements que subissait le monde à cette époque. Qui serait plus compréhenssif à une ouverture vers l'URSS et moins "va-t-en guerre" que l'équipe en place, dont il avait pût juger les convistions, lors de la crise des missiles de Cuba. Et bien-sûr, ceux-ci ne voulaient pas quitté leurs places. Et plusieurs d'entre eux, de leurs postes privilégiés au Département de la Défense, avaient les moyens d'intervenir pour faciliter l'attentat.

Parce qu'il voulait mettre fin au règne tout-puissant de la CIA et à l'activité d'une frange de l'agence qui menait des opérations à l'insu du gouvernement.

Au début de son mandat, Kennedy a montré qu'il voulait restructurer le Conseil National de Sécurité et mettre, ce que l'on appelait alors "les activités de renseignement et de guerre psychologique de la Guerre Froide", sous la direction de son contrôle direct. Le 19 février 1961, Kennedy signia le "Executive Order 10920" qui a mit fin au fonctionnement du Conseil de Coordination, c'est déjà une étape. Les opérations du Conseil de coordination furent désormais dévolues au "Joint Chief of Staff", "l'Etat-major Inter-armes".

Le Décret 10920 a montré qu'il voulait prendre le contrôle de toutes les activités du renseignement et qu'il voulait mettre les opérations sous le contrôle direct de son équipe de Sécurité Nationale. Cela sera accéléré par un Mémorandum de sécurité du 28 juin 1961, dans lequel Kennedy remettait en cause la suprématie de la CIA.

Il y a trois documents déclassifié de la sécurité nationale, des protocoles d'action (NSAM) publiés le même jour à l'Etat-major inter-armes, et également transmis à Allen Dulles, alors directeur de la CIA. Dont le NSAM 55-57 (document ci-dessous), qui placait les opérations sous le contrôle de l'Etat-major inter-armes. Selon le Colonel Fletcher Robert Prouty (le "monsieur X", du film "JFK" d'Oliver Stone), ils étaient les principaux moyens de Kennedy, pour avoir un contrôle sur les opérations secrètes de la CIA.



Par conséquent, le Mémorandum du 28 juin 1961, l'E.O. 10920 et le NSAM 55-57, révèlent qu'une lutte de pouvoir se passait pour le contrôle des opérations et des activités du renseignement, au sein même de l'Administration Américaine, entre le président et la CIA. Kennedy le faisait dans le but de faire cesser les activités clandestines auxquelles se livraient la CIA. Alors que cette dernière, ne cherchait qu'a garder son pouvoir et ses prérogatives. Dérrière ces activités, se cachent de nombreuses personnes, qui ont contribuées à la mise en œuvre de l'assassinat le 22 novembre 1963.

Parce qu'il voulait taxer les compagnies pétrolières

Kennedy voulait taxer les profits des compagnies pétrolières Américaines à l'étranger. Les ventes de pétrole à l'étranger étaient, et ce par une loi datant du début du siècle, exonérées d'impôt sur leur profit à l'étranger. Kennedy voulait les taxer à 15%. Et les grandes compagnies pétrolières y ont vu, une véritable "déclaration de guerre", de la part du président (et voulaient bien-sûr l'en empêcher par tous les moyens). Et il faut signaler aussi, que plusieurs pétroliers avaient aussi une participation dans des entreprises de fabrication d'armement. Ils avaient donc aussi un lien étroit avec le complexe militaro-industriel.

Parce qu'il voulait redonner au Gouvernement Américain, la liberté d'action sur sa monnaie

La plupart des gens savent que le rôle de la Banque fédérale de réserve (la "Fed") est de fabriquer les dollars, la monnaie Américaine. Mais la Réserve fédérale n'a de "Fédérale" que le nom. Elle est en fait privée. Cela étant contraire à la Constitution des Etats-Unis, qui dit que c'est le gouvernement qui est sensé créer l'argent (le 16e amendement), qui à son tour devrait être indexé sur "le standard" or ou l'argent.

Kennedy voulait mettre fin à tout ça, pour mettre en place la possibilité de créer gratuitement, pour le gouvernement, de la monnaie sans devoir payer des intérêts, qui serait soutenu par une valeur. Contrairement à la monnaie fabriquée par la Réserve fédérale, qui n'était plus soutenu par une indexation sur l'or ou l'argent (depuis la loi de Roosevelt, après la crise de 1929, qui interdira aux Américains de détenir de l'or, sous peine d'amende ou de prison). Il voulait payer la dette des États-Unis de cette façon. Bien sûr, ce fût une chose très dangereuse pour lui, de vouloir mettre fin à la puissance et au pouvoir que les banquiers internationaux avaient sur le gouvernement Américain. On peut dire que ce fût encore plus dangereux pour lui, que de vouloir détruire la CIA.

Kennedy avait signé le "Executive Order 11110" le 4 juin 1963, cinq mois seulement avant son assassinat. Ce décret renvoyait le pouvoir d'émettre de la monnaie au gouvernement, sans devoir passer par la Banque Fédérale de réserve. Kennedy avait donné au Trésor l'autorisation de délivrer des certificats d'argent contre des lingots d'argent, ou des dollars d'argent prit dans le Trésor. Cela signifiait que la fabrication de la monnaie par le gouvernement était garantie et que pour chaque once d'argent dans le Trésor des Etats-Unis, existerait une monnaie en contre-partie, qui serait mise en circulation. En signant le E.O. 11110, Kennedy ne s'imaginé sans doute pas, qu'il signait son arrêt de mort.

Et l'une des premières décisions de Lyndon Johnson, après sa prise de pouvoir, sera de faire annuler le décret 11110 et de faire retirer progressivement la coupure de 5 dollars (qui était échangeable en or) que Kennedy avait commencer à mettre en circulation, la première coupure de billet qui n'était pas fabriqué par la Fed, mais bien par le gouvernement Américain.(4)

Lindon B. Johnson avait beaucoup de choses à se repprocher

Parmi les hommes politiques proche de Kennedy, (puisqu'ils étaient comme lui, Démocrates), il faut savoir que même si il y a officièlement deux partis uniques aux Etats-Unis, à l'intérieur de ces même partis, il y a deux franges, l'une est libérale et l'autre est conservatrice. Kennedy était le chef de file de la branche libérale (qui voulait plus de droits pour les minorités), tandis que Johnson était chef de file de la branche conservatrice (en fait, on pourrait dire quasiment d'extrême-droite). Lindon Johnson nourrissait une forte rancune envers Kennedy, de ne pas avoir était choisi lors des primaires pour être candidat à la présidence.

De plus, par les enquêtes menées par Robert Kennedy, alors ministre de la justice, Kennedy savait que jonhson avait trempé dans plusieurs affaires de corruption, de financement occulte (par l'argent provenant de la mafia et des compagnies pétrolières) de ses campagnes électorales et même d'avoir fait supprimer plusieurs de ses adversaires politiques, durant les années précédentes. Et le président avait même déclaré à la presse qu'il souhaitait que l'enquête suive son cour et aboutisse, qu'elle qu'en soit le résultat. Et que Johnson risquait, peut-être dès le début 1964, de passer en justice où il aurait pût alors être condanné a plusieurs années de prison (et peut-être même à la prison à vie).
Et Johnson savait que kennedy était au courant, par le directeur du FBI J. Hedgard Hoover, parce que ce dernier faisait écouter les conversations téléphoniques de Robert Kennedy, alors ministre de la justice.

Et Kennedy avait prévu de remplacer J. Hedgard Hoover, à la tête de FBI. Johnson et Hoover y voyaient donc un intérêt commun. Et une fois président, Johnson nommera Hedgard Hoover, directeur à vie du FBI (une véritable première).

Kennedy avait prévu de faire des révélations

On ne saura peut-être jamais exactement ce qu'il avait décidé de dévoiler au peuple Américain, mais l'on sait, pas des confidences à des proches, qu'il avait prévu de faire des révélations importantes.

Pour eux, Kennedy était devenu un personnage impossible à contrôler, et qui voulait assumer sa présidence, avec une totale indépendance.

Dès le début de son mandat, Kennedy se verra contesté dans sa politique et ses décisions et s'est constitué autour de lui, une concordance d'intérêt, entre tous ceux que ses décisions politique génaient.

Kennedy avait comprit que le "complexe militaro-industriel" (celui-là même, contre lequel avait prévenu Enseinower en 1954) allié au système de renseignement Américain (la CIA), représentait en fait, un "état dans l'état" et avait un énorme pouvoir. Et il voulait mettre fin à la nuisance et aux actions de cette engence. Alors que les présidents précédents avaient préféré suivre le mouvement et "marcher dans la combine", pourrait-on dire, Kennedy ne l'entendait pas de cette oreille et voulait assumer son rôle de président en totale indépendance, par rapport à tous ces groupes de pression. Et ce seront ces groupes de nombreuses personnes, qui ont, de par leur influence, leur position clé, et leurs responsabilités, puent contribuer à la mise en œuvre de l'assassinat du 22 novembre 1963.

Cela a constitué en un coup d'état, organisé par plusieurs personnes de l'administration du gouvernement, des autorités militaires et de l'organisme de l'appareil de renseignement. En réunissant leurs forces, ils disposaient de suffisemment de moyens, tant humains que techniques, pour réussir leur objectif. Et il faut bien dire, qu'ils y trouvaient tous leur compte. Mais ce n'était pas seulement de supprimer un président, l'objectif était aussi d'assurer un changement de pouvoir, afin de pouvoir garder ce "pouvoir occulte", ce "troisième pouvoir", à l'intérieur du gouvernement des Etats-Unis.

En tous cas, les présidents suivants ont comprit le message, étant donné qu'ils ont tellement la crainte de finir comme Kennedy, que depuis les années soixante, plus aucun d'entre-eux ne tente de s'opposer à la banque fédérale, ni à la CIA, ni au complexe militaro-industriel.

Une question se pose alors, ces hommes qui "tiraient les ficelles en sous-mains", et ont depuis influencé la politique Américaine dans le monde, sont-ils encore au pouvoir aujourd'hui ? Et sinon, depuis le temps qu'ils ont disparu, qui les a remplacé, au sein de ce "gouvernement secret" ?



(1) Lors de l'occupation Française, l'Indochine était constituée de 4 protectorats et de 1 colonnie. Le térritoire que l'on appèlera par la suite "le Vietnam" pendant la guerre 1962-1975, était en fait composé des provinces de l'Annam, du Vietnam et du Tonkin (représentant une supérficie trois fois moins étendue que celle sur laquelle sur battront les Français pendant la guerre d'Indochine (1946-1954).

(2) Pour plus d'informations, voir "Les Blacks Program: Le Projet Bloodstone".

(3) Voici résumé l'incident du golfe du Tonkin: trois bateaux Vietnamiens du Nord avaient tiré des torpilles sur le destroyer Maddox. Les artilleurs Maddox et les avions du porte-avions Ticonderoga ont riposté, endommageant sérieusement deux des navires et coulant le troisième. 

(4) Le premier acte Lyndon Johnson une fois président, après avoir prêté serment dans "Air Force One", a été de remettre en vigueur le "Federal Reserve Act" que Kennedy avait révoqué et de faire payer le milliard de dollars, pour pouvoir racheter la clause de cette loi, pour pouvoir la modifier.

PARTIE 9

L'affaire Kennedy: La Foire aux Questions

Pour conclure les articles sur l'assassinat du président Kennedy, voici une "foire aux questions", non-exhaustive, afin d'apporter des précisions supplémentaires, qui ne figurent pas dans les articles précédents. Afin de répondre à certaines questions que pourraient encore se poser les lecteurs. J'espère que chacun y trouvera son compte d'information (Évidemment, j'invite les lecteurs qui n'auraient pas lu les autres parties, à s'y reporter).

1) Qu'on entendu les personnes se trouvant sur Dealey Plaza ?

Sur les 416 témoins présents sur Dealey Plaza le jour de l'assassinat, 216 seront interrogé par le FBI sur l'origine des tirs, pour la commission Warren:

- 52 diront avoir entendu un ou plusieurs coups de feux venant du Grassy Knoll;

- 48 diront avoir entendu un ou plusieurs coups de feux venant du Texas School Book Depository (ce qui est aussi la direction du Records Dal Tex Building qui se trouve juste à côté);
- 5 diront avoir entendu un ou plusieurs coups de feux venant du Texas School Book Depository et du Grassy Knoll;
- 4 diront que les coups de feu semblaient venir d'ailleurs;
- 37 seront incapable de se prononcer;
- Et les 70 restants, on en sait rien, étant donné que l'on ne leur a pas posé la question!

Petite précision au passage. La commission Warren en a carrément récusé 40, pour cause soi-disant de "souvenirs erronés" (comme par hasard, 40 qui diront avoir entendu des tirs provenant du Grassy Knoll). Voilà pourquoi certains disent qu'ils n'y aurait que 176 personnes ayant entendu quelque chose. Mais malgré avoir été écarté par la commission Warren, ces 40 témoins maintiendront toujours leur déclaration. Et les 11 témoins se trouvant à quelques mètres de la limousine au moment des coups de feu, ne seront jamais interrogé par le FBI (mais il le seront par des enquêteurs indépendants, les autres commissions d'enquête dans les années qui suivirent). Et n'oublions pas que sur ces 416 témoins, il y a de nombreux hommes de l'équipe "camouflage" (qui bien sûr n'ont jamais était retrouvé ni interrogé).

2) Est-ce qu'il existe une preuve acoustique des coups de feu ?

Oui. Il en existe même deux. La première a était faite par un journaliste de la radio de Dallas, Sam Pate, présent sur Dealey Plaza. Il communiquera au FBI une copie de cette bande pour une expertise de l'enregistrement. Le FBI établira que "il y a la présence de bruits pouvant être interprété comme des coups de feu". Ils en informeront d'ailleurs la commission Warren. Cette dernière estimera que l'enregistrement n'avait pas été fait sur Dealey Plaza. Mais malgré tout, elle fera expertiser la bande par le Dr. Lawrence Kersta, du "Bell Téléphone Accoustics & Speech Research Laboratory". Dans une lettre du 17 juillet 1964 à la commission, il dira que:

"Le spectrogramme indique qu'il y a, dans un délai de 8 secondes, 6 bruits en tout (qui ne sont pas des voix). Dont une détonation qui n'est pas une voix, et on en entend par la suite trois autres... ...qui se produisent à 0,86 secondes, 1,035 secondes et 1,385 secondes après la première." Nous avons donc trois tirs d'affilés, se produisant en moins de 3,5 secondes (cela montre qu'Oswald n'a bien-sûr pas pût tirer les trois coups de feu qu'on lui attribut, dans un délai aussi court de moins de 4 secondes. Et démontre qu'il y avait bien plusieurs tireurs).

La commission ignorera le résultat de cette expertise, et ces conclusions ne figureront pas dans le rapport Warren.

Et il y a une seconde bande son, prise également sur Dealey Plaza, enregistrée par le "Dallas Police Department Dispach Transmission" du quartier général de la police de Dallas. Cet enregistrement a était fait de manière involontaire, par un policier à moto, l'officier MacLain, qui faisait partie du cortège (40 mètres derrière la limousine, à 8 voitures plus loin). Lorsqu'il était sur Main Street, juste avant d'arriver sur Houston Street, suite à un appel (canal 1), au lieu de remettre sa radio en mode "réception" (pour recevoir des messages), il l'a tout simplement laissé en mode "réception" (photo ci-dessous), ce qui fait qu'à partir de cet instant (12 h 28), par l'intermédiaire de la radio, tout ce qui s'est passé par la suite (l'enregistrement total dure 5 minutes), sera enregistré par la police de Dallas (vu que toutes les transmissions radio de la police sont enregistrées). Cela révélera le bruit des coups de feu tirés. (MacLain se trouvait à l'entrée de Houston Street, ayant fini son virage, quand il dira avoir entendu un premier coup de feu. A ce moment la limousine avait terminée son virage et commençait à remonter Elm Street).



Certains prétendent que la radio de MacLain n'aurait pas pût faire entendre les coups de feu, parce qu'elle était sur le canal 1 (utilisé pour la surveillance du trafic routier normal), les autres éléments du cortège étaient sur le canal 2 (utilisé pour couvrir les événements importants). C'est vrai que le policier aurait dû être sur le canal 2, mais le canal importe peu, étant donné que, quel que soit le canal sur lequel on se trouve, au final tout est enregistré (c'est comme lorsque l'on change de station sur un transistor, que vous écoutiez n'importe quelle station, vous recevez toujours la radio).

Cette bande était détenue depuis 1963 par Paul McGaghren, à qui elle avait été remise personnellement. Il était à l'époque lieutenant du Dallas Police Department et l'adjoint de Curry, Chef de la police de Dallas. Devenu par la suite directeur de "l'Intelligence Division" dans les années soixante-dix, il remettra cette bande à une Commission d'enquête de la Chambre des Représentants en 1978, le "House Select Committe of Assassination" (HSCA), qui chargera "Bord Baraneck and Newman Inc" (BBN) de Cambriges, d'expertiser cette bande en mai 1978 (document ci-dessous du rapport de la commission, décrivant l'origine et la réalité de l'enregistrement).



Une fois la bande nettoyée du "bruit de fond" et améliorée, elle fera entendre plusieurs coups de feu, parfaitement audibles, dont deux presque superposés (les deux derniers tirs à la tête, sont eux-aussi très rapprochés et correspondent parfaitement avec les mouvements de la tête du président). Et, l'amplitude entre le premier et le dernier tir, montre une durée totale supérieure (8,3 secondes), au délais couramment retenu par la commission Warren (5 à 6 secondes). Implicitement, le rapport Warren valide la durée de 8,3 secondes que montre la bande son, parce qu'il indique lui-même (page 49), par un calcul pour connaître la vitesse de la limousine, que la distance de 136 pieds parcouru par la voiture sur Elm Street, correspond à une durée de 8,3 secondes.

Le BBN dira aussi que "Il y a 95% ou plus de chances que la séquence contienne des tirs venant du Grassy Knoll" et que ces tirs "venant d'armes à feu" ont "un bruit caractéristique d'une balle rapide de fusil" ("supersonic bullet"). Au contraire des balles de pistolets ("subsonic bullet") qui ont un bruit différent. En clair, un projectile tiré par un fusil ou une carabine, se distingue plus facilement, car il fait beaucoup plus de bruit (ces armes sont faites pour avoir une plus grande portée, la quantité de poudre est supérieure alors cela donne une détonation plus forte), que les balles de pistolet ou de revolver.

Il y aura même une reconstitution sur Dealey Plaza le 10 mai 1978, mais aussi sérieuse qu'elle fût, cette dernière commettra deux erreurs. La première, elle se base pour l'emplacement d'un tireur sur le Grassy Knoll, avec ce dernier étant derrière la palissade, alors que les tireurs étaient derrière le muret blanc, devant la palissade (voir question 3). La seconde, c'est qu'elle ne prendra comme origine possible des tirs, venant de l'autre côté, que le dépôt de livres. Alors que des tirs venaient aussi du Dal Tex Building, juste à côté (des détonations qu'ils ont attribuées au dépôt de livre ou qu'ils ont écartées, pourraient venir ou aussi avoir été confondu, avec ceux provenant du Dal Tex). Ce qui doit fausser quelque peu la précision de leur analyse.

Les experts de BBN éviteront de trop "se mouiller", comme on dit. Puisqu'ils ne retiendront que 4 tirs, alors que l'on en entend clairement 6 sur la bande (relevé spectrographique des détonations ci-dessous, où l'on voit bien que plus de 4 détonations sortent des limites du bruit de fond. En réalité il y eu plus de 6 tirs).



Mais il est possible de déterminer à quel moment se produise les tirs (y comprit ceux non répertoriés, dont ils n'ont pas tenu compte) lorsque l'on a la séquence des coups de feu, calée sur le film de Zapruder, par rapport au dernier tir à la tête. Les détonations présentes sur la séquence montrent que :

- La détonation du premier tir se produit à partir de l'image 155;
- La détonation du second tir se produit à partir de l'image 197;
- Les détonations des troisième et quatrième tirs se produisent quasiment simultanément à partir de l'image 227;
- La détonation du cinquième tir se produit à partir de l'image 312;
- La détonation du sixième tir se produit à partir de l'image 325.

Les deux derniers sont très rapprochés (13 images d'intervalles, 0,702 millième, donc 70 centième de secondes entre les deux tirs, qui coïncident avec le moment où Kennedy est touché à la tête (voir question 45). Chaque détonations se faisant entendre pendant une demi seconde environ.

Voici les tirs, au moment où ils surviennent dans le film de Zapruder. Visuelemment, il ne peut s'agir que d'une estimation de ce qui s'est passé réellement, le film ayant été retouché. Mais cela nous donne une vision totalement différente de celle établie par la commission Warren. (*)







Malgré cela, la commission du HSCA préférera rester prudente dans ses conclusions en disant: "On peut accepter l'hypothèse qu'un tireur d'élite a tiré du Grassy Knoll et que d'autres tirs provenaient d'un autre endroit." Ils n'ont sans doute pas voulu se mettre dans l'embarras, avec une preuve aussi flagrante, faisant entendre 6 tirs, alors que la version officielle n'en reconnait que trois.

3) Où se trouvait exactement les tireurs du Grassy Knoll ?

Les deux tireurs se trouvaient derrière le muret blanc qui se trouve devant la palissade. La majorité pense que les tireurs étaient derrière la palissade mais c'est une erreur. C'est un peu long à expliquer, mais cela se démontre concrètement.

Sur la photo Polaroïd prise par Moorman (sur laquelle on voit l'un des tireurs portant un uniforme et un badge, que l'on surnomma "Badgeman", photo ci-dessous), on pourrait penser que "Badgeman" est derrière la palissade (certains disent qu'il se trouvait "dans le coin de la palissade", mais quand on regarde bien, on s'aperçoit très bien qu'il n'est nullement à cet endroit. Il y a plusieurs mètres entre le coin de la palissade et le coin du muret).














C'est parce que le muret et la palissade ne sont pas au même niveau, la palissade est plus haute, ça se remarque bien avec la partie gauche du muret lorsque l'on est assez près (photo ci-dessous). Et cela fausse alors totalement la perspective, lorsque l'on regarde le Grassy Knoll de loin (plus on s'éloigne et plus le muret et la palissade ont l'air d'être au même niveau). Voilà pourquoi plusieurs témoins diront avoir vu un tireur derrière la palissade, et comme il y avait aussi des complices derrière la palissade et le muret, cela a encore ajouté à la confusion.




Contrairement à ce que l'on pourrait croire, être derrière la palissade, n'est pas la position de tir la plus adaptée. Il suffit de s'en rendre compte, en étant soi-même derrière la palissade, à la place qu'aurait occupé "Badgeman", pour constater de ce que l'on voit effectivement de cet endroit. On peut voir que le muret devant la palissade, nous cache une bonne partie de la route sur Elm Street.  Assez difficile de tirer sur le président, lorsque l'on ne peut même pas voir la route, donc la limousine.

La seule vision acceptable de la route que l'on a de cette position, c'est quand on se tourne vers la droite. Mais cela n'aurait laissé qu'un moment très court pour tirer et ce que l'on appelle une "fenêtre de tir", beaucoup trop restreinte. Et ce n'est pas le seul inconvénient. Lorsque l'on vise l'endroit où Kennedy a été touché à la tête (de manière très précise, en tenant compte exactement de la position et de la hauteur de la tête, et non en visant la croix, qui marque l'endroit au sol), et bien il s'avère que le coin du muret blanc, se trouve sur la trajectoire du tir! (d'après une expérience précise réalisée sur le terrain, si on se met à la place où aurait été "Badgeman", si il avait été derrière la palissade).

Pour ce qui est de Max, comme on peut le voir sur la photo tirée du film de Nix (dans la partie 4), on voit bien qu'il ne se trouve pas derrière la palissade, mais derrière le muret blanc, vers le milieu. Roscoe White est derrière le muret blanc, mais à gauche, dans le coin.

Être derrière le muret blanc, est la position qui assure la vision la plus dégagée sur Elm Street (aucun obstacle ne se trouvait devant) et de cet emplacement ils étaient bien plus près de la cible. De plus, pour des visiteurs imprévus qui se trouveraient au loin sur le parking, déjà éloigné par un complice en tenue de policier qui surveillait la zone, les tireurs n'étaient pas visibles, puisqu'ils étaient cachés par la palissade. Avec des complices, pour tenir les témoins à distance, pour qu'il n'y est personne sur le parking et devant le muret blanc, l'équipe de tir du Grassy Knoll n'était pas visible de derrière (par le parking), et relativement peu de devant pour le public de Dealey Plaza éloigné, ne faisant pas attention plus que ça (dès que la limousine est arrivée, tout le monde ne regardait plus que ça).

4) Qui est "Badgeman" ?

"Badgeman" est Roscoe White, qui avait fait partie de la police de Dallas. Il portait son uniforme, qui pouvait toujours apporter quelques facilités durant l'opération. Et pour ne pas perdre de temps et pouvoir quitter plus facilement les lieux. Il était prévu qu'après l'attentat, il soit évacué de la ville en voiture par un autre policier (qui est l'agent Tippit).

5) Pourquoi l'identité de "Max" n'est-elle pas révélée ?

L'identité réelle de "Max" et en fait connue de plusieurs enquêteurs chevronnés de l'affaire Kennedy. Elle n'est pas révélée, car lorsque quelques enquêteurs s'y sont risqués par le passé, et bien la famille de Max, a attaquée systématiquement en justice. Alors, à partir de ce moment, pour ne pas avoir d'ennuis, les enquêteurs se sont mit à utiliser le surnom de "Max" (qui est le "nom de guerre" de l'individu en question), et n'ont plus indiqué sa véritable identité. Voilà pourquoi son vrai nom n'est pas divulgué.

6) Comment les tireurs sont-ils passés derrière la palissade pour rejoindre le parking et quitter Dealey Plaza ?

Avec leur entrainement respectif, d'anciens parachutistes de la Légion Etrangère (pour Max et Ladislas) et d'ancien Marines (pour Roscoe White), ils auraient eu la possibilité de sauter par dessous la palissade. Cela n'aurait pas été un obstacle infranchissable pour des "hommes de terrain" comme eux. Mais en fait, ils ont tout simplement contourné la palissade, en passant tout bêtement derrière (tout comme le feront d'ailleurs des gens du public après l'attentat).

Cela ne pose aucun problème pour passer derrière la palissade et se retrouver sur le parking derrière le Grassy Knoll. Etant donné que, entre ce que l'on appel "la pergola" (la construction en béton blanc le long de Elm Street) et la palissade, il y a un espace, la palissade ne touche pas la pergola, la palissade continue pendant quelques mètres et s'arrête, laissant un passage (photos ci-dessous). Il y a donc largement la place pour passer pour plusieurs personnes.




7) Qui se trouvait en fait derrière la palissade ?

Derrière la palissade se trouve deux complices, qui ont fait passer les armes aux tireurs qui sont de l'autre côté, derrière le muret blanc. Et qui récupéreront les armes après l'attentat, et partiront en ensuite en voiture, avec les autres membres qui assisté les tireurs du Grassy Knoll. Il y avait aussi un policier sur le parking, pour éloigner d'éventuels curieux (tout porte à croire que l'agent en question serait Tippit, mais ce n'est pas certain). Ils seront aperçu par Lee Bowers, de sa tour d'aiguillage, ainsi que le passage de trois voitures différentes, avant l'attentat.

8) Y-a-t-il eu de la "fumée", qui aurait été aperçue lors des tirs sur le Grassy Knoll ?

Une croyance répandue, par une interprétation un peu rapide de certains témoignages, a fait croire à cela. Non, il n'y a pas eu de "fumée" et pour une raison bien simple. Depuis le début du XXème siècle, toutes les armureries du monde, fabriquent ce que l'on appelle, des munitions à "poudre sans fumée". Donc, aucune fumée, quelle qu'elle soit, ne pouvait être visible par les témoins. La seule chose que les témoins ont pût voir, ce sont les "gaz" (bien visibles sur la photo montrant "Badgeman") qui ne sont nullement de la "fumée". Évidemment cela peut porter à confusion. Il s'agit en fait de l'air se trouvant dans le canon, qui se trouve expulsé par le projectile, lors du tir. Et cet air, transformé instantanément en gaz (par la chaleur et la vitesse) sort par la bouche du canon, puis s'évapore en un instant. Cela peut être visible pendant une seconde, mais devient pratiquement invisible à partir de quelques dizaines de mètres (comme on le voit sur la photo de Moorman, cela est visible uniquement après agrandissement). Ce qui a tendance à accentuer cet effet, est d'employer des projectiles légers (ils vont plus vites) ayant un très fort pouvoir d'expansion (ce qui correspond au type de munition utilisées par les tireurs). Voici un exemple avec ce tir d'une carabine calibre 30-06. J'ai choisi cet extrait parce que l'on voit les tirs de face et non de côté ou de derrière. Et que à la fin, il tire plusieurs fois d'affilé. Aucune fumée ne sort du canon en montant vers le haut.



Seul quelques témoins sur Dealey Plaza, diront avoir vu "de la fumée" et ceux arrivés sur le Grassy Knoll, diront avoir senti une odeur de "poudre". Mais de sa tour située à 50 mètres, je doutes que Lee Bowers ait pût voir le phénomène, étant donné que les tireurs se trouvaient dérrière le muret blanc, en contre-bas, de l'autre côté de la palissade. De sa position il n'a pas pût les voir, étant donné qu'en étant à cet endroit, ils n'étaient pas visibles pour lui et de plus, masqués par les arbres à proximité.

10) Qui a tué Tippit ?

Après l'attentat, Roscoe White et Tippit quitte Dealey Plaza dans une voiture de police, par le parking derrière le Grassy Knoll. Ils iront ensuite faire un arrêt devant le logement d'Oswald, où ils signaleront leur présence par deux coups de klaxon (on avait dit à Oswald, d'aller attendre les deux policiers dans le cinéma, pour être évacué. Voilà pourquoi il s'y est rendu sans tarder). Ensuite, Tippit qui conduit la voiture, ira dans la rue qu'on lui a indiqué, pour y attendre Oswald (on lui a dit d'évacuer White et Oswald en les conduisant hors de la ville, d'où ils seraient après transporté par avion hors du pays, par David Ferrie). Arrivé dans la rue en question, les deux hommes descendront de la voiture, pour attendre Oswald et aussi rejoindre Jack Ruby, qui est déjà dans la rue à les attendre. Une fois Tippit sorti de la voiture, il sera abattu par Roscoe White et Jack Ruby, qui tireront tous les deux sur lui.

L'expertise balistique montrera, en comparant les rayures des projectiles, que les balles provenaient de deux armes différentes, mais du même calibre ("38 spécial"). En outre, le policier qui trouvera les douilles à terre (indiquant manifestement que l'arme utilisée était un pistolet, si l'on avait tiré avec un revolver les balles seraient restées à l'intérieur du barillet. Pourquoi Oswald aurait retiré les douilles qu'il venait de tirer ? Pour faire exprès de laisser des traces pouvant l'incriminer ? D'ailleurs, le policier mentionnera dans son rapport les encoches caractéristiques visibles, laissées par un système d'éjection de pistolet automatique). Il marquera (selon la procédure) les 4 douilles de ses initiales avec un couteau. Lorsque les douilles reviendront du laboratoire du FBI après expertise, il remarquera que la gravure des initiales n'y est plus, et refusera catégoriquement de les identifier, lorsqu'il sera entendu par la commission Warren. La commission trouvera la parade en les faisant authentifier par un autre policier.

On peut aussi ajouter un élément déterminant, prouvant que le policier n'a pas menti, concernant le fait que les douilles qui reviennent du FBI ont bien été éhangées et ne sont plus les mêmes. Le rapport HSCA (dans le chapitre sur le meurtre de Tippit, volume VII, pages 373-374-375) dit que les quatre balles qui atteindront Tippit seront envoyées au laboratoire de la police de Dallas pour expertise, et les douilles retrouvées à terre au laboratoire du FBI. Et les raports qui reviendront à la suite des expertises seront contradictoires. En effet, le rapport sur les balles, dira que une balle provenait de la manufacture Western Cartridge Co et les trois autres de la manufacture Remington-Peters. Tandis que le rapport sur les douilles, dira que deux douilles provenaient de la manufacture Western Cartridge Co et les deux autres de la manufacture Remington-Peters. Nous avons donc bien la preuve que les douilles ont été remplacées par d'autres et que le policier qui avait gravé ses initiales avait bien dit la vérité. Pourquoi remplacer les douilles retrouvées sur place par d'autre, avant leur expertise par le FBI, si ce n'est pour éviter d'avoir un rapport mentionnant qu'elles n'ont pas été tirées par un revolver, mais par un pistolet automatique.

Une autre chose est étrange. Le rapport HSCA nous apprend également que le revolver retrouvé sur Oswald est un Smith & Wesson, modèle "Victory", n° V510210, calibre 38. Et que cette arme avait ce que l'on appelle, été "rechambrée", pour pouvoir tirer des munitions de calibres 38 Spécial (le canon et le barillet du revolver avait été ré-usiné pour pouvoir tirer un autre calibre). On peut alors se demander pourquoi Oswald aurait acheté un calibre 38, pour ensuite se compliquer la vie à le faire rechambrer, pour tirer du 38 Spécial (au lieu tout simplement d'acheter directement un revolver de ce calibre). Mais nous savons déjà que c'est Ruby qui lui a donné l'arme. Et cette technique est une vielle combine de la Mafia pour "camoufler" une arme recherchée, qui aurait servie à tuer quelqu'un, étant donné que le canon indique un autre calibre, que celui des munitions qui sont tirées (comme au Texas, tout le monde avait le droit de posséder et d'avoir une arme sur lui, si l'on recherche un 38 Spécial, si l'on trouve sur un suspect un calibre 38, les policiers ne chercheront alors sans doute pas plus loin et cela peut permettre, avec de la chance - si le policier n'ouvre pas le barillet - de passer "entre les mailles du filet" lors d'une fouille, au cas d'une arrestation ou d'une verification d'identité.

11) Pourquoi Roscoe White, alors qu'il est un des tireurs du Grassy Knoll, n'apparaît-il pas sur les photos prises de Max et Ladislas, lors de leur arrestation par la police de Dallas ?

Roscoe White avait déjà quitté les lieux dans une voiture de police, probablement conduite par Tippit. Il n'a pas était arrêté avec les autres dans la gare de triage et ne figure donc pas sur la photo.

12) Le Mannlicher Carcano a-t-il servi le 22 novembre ?

L'examen à la paraffine montrera que Oswald n'a pas tiré ce jour-là. On retrouvera des traces de poudre sur ces mains (dût au revolver que lui a remit Ruby), mais pas sur sa joue. De plus, la culasse de l'arme était usée. Et a montrée plusieurs ratés lors des essais d'ejections, pendant les manipulations par les enquêteurs. De plus, on ne trouvera aucune empreintes d'Oswald sur le fusil. Détail supplémentaire, l'intérieur du canon était encrassé et la lunette de visée, réglée pour un gaucher (Oswald est droitier). 

(*) Ces images sont tirées de la séquence qui figure dans le documentaire de la BBC cité dans les sources. Voilà comment je peux dire que "6 coups de feu se font entendre et non 4 seulement".

PARTIE 10

14) La "balle magique", a-t-elle un rapport avec l'assassinat ?

La "théorie de la balle magique", avancée par la commission Warren prétend que: "la deuxième balle tirée par Oswald serait entrée dans le dos de kennedy, au-dessous de la nuque, serait sortie par le cou, aurait changée de trajectoire pour ensuite pénétrer dans le dos du Connally. Ressortir, changer de trajectoire encore une fois, pour toucher le poignet du gouverneur, ricocher dessus, pour terminer sa course dans la cuisse de Connally".

Il suffit de s'intéresser aux circonstances et à l'heure à laquelle on dit l'avoir trouvé, pour se rendre compte qu'elle n'a strictement rien à voir avec l'assassinat.

Le rapport Warren indique que la balle (n° de pièce 399) a été trouvée sur le brancard du gouverneur Connally au Parkland Memorial Hospital de Dallas, le 22 novembre 1963. Un document du Secret Service, nous indique qu'elle sera remise à l'agent du Secret Service Richard Johnson par O.P. Wright, directeur de la sécurité de l'hôpital de Dallas, "5 min avant que Mrs Kennedy ne quitte l'hôpital" (Jackie quittera l'hôpital en même temps que le cercueil contenant le corps de son mari à 14 h 04, cela donne 13 h 59) et que "il n'a pas été possible de déterminer à qui était le brancard sur lequel on l'a trouvé" (par un infirmier de l'hôpital qui n'avait pas quitté le couloir où se trouvait le brancard, on aura confirmation, que le brancard en question n'a contenu ni le corps de Kennedy, ni celui de Connally). (document ci-dessous rédigé par l'agent Johnson).


 Une première chose invalide la découverte de la "balle magique". Il s'agit de la conférence de presse des médecins de l'hôpital de Dallas (qui était filmée et sera retransmise à la télévision, photo ci-dessous).



La conférence débute à 15 h 18. Après avoir parlé de leur intervention sur le président Kennedy et de son décès, les médecins sont intérrogés sur les blessures du gouverneur Connally. Le docteur Clark déclare alors: "Il a encore une balle dans la jambe qui n'a pas été retirée. Ce n'est qu'une situation temporaire et elle sera retirée". Selon le rapport Warren, la "balle magique" aurait fini sa course dans la jambe de Connally. Alors, question: Comment peut-on trouver la "balle magique" sur un brancard, puis la remettre aux alentours de 14 h, alors qu'au même moment, Connally a toujours sa balle dans la cuisse ? Comment une même balle, pourrait-elle se trouver en deux endroits différents en même temps ? Cela est bien-sûr impossible. Et une seconde chose confirme la première. Le rapport médical des médecins de Dallas, qui figure dans le rapport Warren (n° de pièce 392), indique que Connally sera opéré à 16 h 00, ce 22 novembre, pour la blessure dans la cuisse. La balle était si profondément enfoncée dans la cuisse, que après l'avoir retiré, il y restera un petit fragment incrusté dans le fémur (document ci-dessous). Connally avait été mis sous anesthésie à 13 h et le restera tout l'après-midi. Différents médecins s'occuperont des blessures en plusieurs fois, d'abord celle au poumon (13 h 35 à 15 h 20), puis celle à la cuisse (16 h à 16 h 20) et celle au poignet pendant la même intervention (16 h à 16 h 50). 


Cela nous démontre bien que la "balle magique", n'est qu'une pure invention et cela invalide définitivement la théorie de la commission Warren.

15) Comment le Dr. Humes, explique-t-il la provenance de la "balle magique" ?

Durant l'autopsie, il y aura une information donnée par l'agent du Secret Service présent, Richard Johnson (à qui on avait remis la "balle magique" à Dallas), qui dira à Humes que "on a trouvé une balle sur un brancard à Dallas", et que après avoir fait parvenir la balle au laboratoire du FBI, il y a eu un appel de ce dernier pour dire que "c'est une balle de fusil calibre 6,5mm". Sur ces dires, Humes estimera que la balle trouvée sur un brancard de l'hôpital de Dallas, a dû sortir du corps toute seule, suite à un massage cardiaque pratiqué par les médecins à Dallas (donc, la "balle magique" serait, d'après ces dires, la balle reçue dans le dos).

Quand on consulte le rapport médical des médecins de Dallas, le Dr. Clark a bien pratiqué un massage cardiaque sur le président. Mais Humes ne peut pas le savoir puisque le 22 novembre, le rapport médical des médecins de Parkland ne parviendra pas à Bethesda (1). Par la suite, Humes dira qu'il a téléphoné à Dallas pour s'informer, mais le médecin de Dallas, le Dr. Perry, dira par la suite que Humes ne l'a interrogé que sur la trachéotomie du cou. De plus, la version officielle du rapport Warren, sur l'origine de la "balle magique", ne résiste pas aux faits (voir question précédente). On voit bien là toute l'incohérence de la version officielle et la difficulté pour Humes, de vouloir trouver une explication plausible, pour expliquer la provenance de cette balle. Humes, dira donc que la balle serait sortie toute seule du corps de Kennedy à Dallas (de la blessure au bas de l'omoplate droite, qui a été ajoutée à l'hôpital Walter Reed, et qui ne fait que 2,7 cm de profondeur, pour correspondre avec la taille de la "balle magique").

Pour connaître la vérité, mieux vaut s'en tenir aux témoins présents, les infirmiers de Bethésda. Ces derniers diront que ce sont bien les agents du Secret Service qui ont amené la balle, pour la montrer à Humes. Le capitaine David Osborne dira même que, un agent l'a sorti d'une enveloppe craft beige.
Elle porte bien son nom de "balle magique". Après avoir réussit à être à deux endroits en même temps à Dallas, elle réussit encore ce prodige en se trouvant au même moment au labo du FBI et dans la morgue de Bethésda.

En fait, comme vous allez le voir, s'ils ont bien récupéré une balle, provenant du dos de Kennedy, ce n'est pas la "balle magique". 

16) Est-ce qu'une balle a bien été retirée du corps de Kennedy ?

Alors que le rapport d'autopsie officiel, mentionnera que "aucune balle n'a été retirée du corps", trois autres documents nous prouvent le contraire. Le premier, c'est le reçu, donné aux deux agents du FBI, à qui l'on avait remis une balle. Le second, qui confirme le premier, c'est un mémorandum du Secret Service, qui indique "un reçu pour le FBI, pour un projectile retiré pendant l'examen du corps". Et le troisième, qui confirme le second, est une lettre du Secret Service qui récapitule des éléments envoyés aux Archives Nationales et qui indique: "Copie du reçu pour le FBI pour un projectile retiré pendant l'examen du corps" (documents ci-dessous).



En outre, il existe encore trois autres documents nous montrant de manière indirecte qu'une balle, et pas un fragment, a bien été retirée du corps:

- Un article du "JAMA", "Journal of the American Medical Association" (volume 187, n°1, page 15), du 4 janvier 1964, qui indique "qu'une balle a été retirée durant l'autopsie".

- Un article du "Whashington Post" du 18 décembre 1963. Écrit après un entretien pour une mise au point avec le FBI, avant publication, qui conclura que "une balle a été retirée du dos de Kennedy". Et que à la question "était-ce un fragment, une balle ou un projectile ?", la réponse du FBI sera "qu'ils n'ont pas pu se tromper, que les agents Sibert et O'Neill sont des professionnels et savent faire la différence entre une balle et un petit fragment".

- Un article du "Whashington Post" du 29 mai 1966, qui confirmera le contenu de celui du 18 décembre 1963. 

Si ce projectile avait été un simple fragment, il aurait été envoyé directement au labo du FBI, comme pour les autres trouvés à l'intérieur de la limousine ainsi que deux fragments trouvés à l'intérieur du crâne du président lors de l'autopsie, qui seront aussi remis aux deux agents. Ces deux fragments arriveront au labo, répertoriés "Q4" et "Q5" sous la dénomination "metal fragment", et apparaîtront dans le rapport Warren (n° de pièce 843, photo ci-dessous en bas). On ne peut donc pas les confondre avec la balle retirée dans le dos.


17) Qu'est devenu cette balle ?

Les agents Sibert et O'Neill remettront la balle au capitaine James Stover, commandant de l'hôpital de Bethésda, qui leur remettra un reçu (mentionné dans les documents à la question précédente). Etonnant qu'ils ne l'est pas remise à leur supérieur du FBI. Les haut-gradés présents lors de l'autopsie, leur en donnèrent-ils l'ordre ? Ou bien, comprenant l'importance de cette preuve, préféreront-ils s'en décharger le plus vite possible ? Et si oui, de leur propre chef ou sur ordre du Bureau ? Ce que la balle est devenue par la suite, on n'en sait rien.

18) Pourquoi le Dr. Humes, détruisit-il son premier rapport d'autopsie ?

Durant l'autopsie, "l'examen du corps" est ce qui a été pratiqué en premier. Voilà l'un des motifs pour lequel Humes détruira son premier rapport d'autopsie. Il avait dû y mentionner, entre autres choses, cette balle retirée du dos du président. Pour la "version officielle" établie au soir du 22 novembre, il faut qu'il n'y ait aucune balle trouvée dans le corps de Kennedy, et ce sera la théorie qui sera reprise par la commission Warren par la suite, pour accréditer celle de la "balle magique". "Qu'il n'y avait aucune balle dans le corps", les arrangent beaucoup, de cette manière ils n'ont pas d'explications à donner. 

19) Qu'est-ce que Humes a effectivement détruit ?

Le "certificat de destruction" rédigé par Humes lui-même, dit qu'il détruisit "certaines notes de brouillon préliminaire relatives au rapport d'autopsie" prises durant l'autopsie et plus loin "a transmis tous les autres papiers relatifs à ce rapport aux hautes autorités". En fait, par la suite, Humes reconnaîtra avoir détruit ce qui constituait le brouillon de son premier rapport d'autopsie.



20) Pourquoi l'autopsie n'a pas eu lieu au Parkland Memorial Hospital de Dallas au Texas ?

Selon la loi du Texas, le corps ne devait pas quitter l'état sans avoir subit une autopsie approfondie. L'autopsie aurait normalement dû avoir lieu à Dallas. Mais lorsque le médecin légiste du Memorial Hospital, Earl Rose et le juge de paix Ward, voudront s'opposer à la prise du corps par les agents du Secret Service, l'agent Kellerman ira jusqu'à sortir son arme de service et le pointer vers les deux hommes, en disant plusieurs fois: "Ceci est le corps du président des Etats-unis et nous allons l'emmener à Washington", jusqu'à ce qu'ils les laissent partir avec le cercueil.

21) Pourquoi l'autopsie a eu lieu à l'hôpital de Béthesda ?

Au départ, l'autopsie avait été prévue à l'hôpital militaire de Walter Reed (qui n'est pas à Dallas mais à Washington, où tout était prévu, par des complicité interne, pour y retoucher le corps du président). Il était prévu d'y amener le cercueil de Kennedy en hélicoptère. Mais Jackie Kennedy, à qui l'on demandera à Parkland refusera l'autopsie à l'hôpital de Walter Reed et choisira l'hôpital naval de Bethésda (parce que Kennedy avait servi durant la guerre dans la Navy). Ce seront les deux aides de camps de Kennedy, qui refuseront le trajet en hélicoptère (cela aurait facilité le travail pour les complices, ils n'auraient eu qu'à acheminer le cercueil à Walter Reed et ensuite à Béthesda en prenant tout le temps nécessaire) et insisteront pour que le cercueil soit transporté en ambulance avec une escorte de la Maison Blanche, jusqu'à Bethésda. Le lieu de l'autopsie et le mode de transport qui avaient changé, les obligèrent à modifier leur plan et à improviser. 

22) Pourquoi le corp de Kennedy fût remplacé par celui de l'agent Halterman, à l'intérieur de Air Force One ?

C'est la décision de Jackie de choisir l'hôpital naval de Bethésda, qui provoquera l'utilisation de ce stratagème. Ils ne pouvaient pas laisser le corps arriver là-bas, sans qu'il est d'abord subit les modifications pour accréditer la version du tireur unique. Mais transporter un cercueil vide, une différence de poids aurait pu paraître suspecte. Alors ils utilisèrent le cercueil métallique, se trouvant dans la cale et dans lequel il y avait Halterman, pour opérer une substitution des deux corps. Cela leur laissa le temps pour amener le corps de Kennedy jusqu'à Walter Reed en hélicoptère (comme cela avait été en fait prévu au départ), et d'y retoucher le corps, pendant que tous les yeux étaient tournés vers le cercueil de cérémonie couleur bronze. C'était risqué, mais un hélicoptère étant plus rapide qu'une ambulance par la route, ils leur suffisaient de préparer un comité de réception pour les deux cercueils à leur arrivée à Bethésda, et de s'assurer que le cerceuil métallique contenant alors Kennedy, serait bien celui qui arriverait sur la table d'autopsie.

23) Y a t-il eu des traces laissées par la substitution ?

La substitution eu lieu durant la prestation de serment de Lindon Johnson, devant tous les passagers de l'avion, qui avaient été réunis dans la salle de conférence. Cela prit environ une vingtaine de minutes et permis aux deux agents qui gardaient le corps de Kennedy, de se livrer à la substitution. Ils seront obligé de forcer les fermetures du couvercle, ce qui laissera des traces sur le cercueil.

24) Des traces de dommages sur le cercueil étaient-elles visibles pour les témoins ?

Oui. Il y a plusieurs témoignages de personnes qui virent le cercueil à la base d'Edward, dans Air Force One avant qu'il ne soit descendu de l'appareil. Et nous avons un document, le rapport d'intervention des Pompes funèbres Gawler intitulé: "Les arrangements funéraires pour John Fitzerald Kennedy, vendredi 22 novembre 1963". Où l'on peut lire: "(Le cercueil du président arrivé de Dallas était endommagé..." Selon eux, cela serait "...- dû à la manipulation dans l'avion - et par l'ambulance)".


Et également, dans un courrier du Secret Service répertoriant des éléments pour les Archives Nationales, "un morceau de matériau couleur bronze, perdu par inadvertance pendant le transit du cercueil depuis que le corps a été mis à l'intérieur à Dallas " (document ci-dessous).


25) Dans quel ordre, les cercueils arrivèrent-ils à l'hôpital de Béthesda ?

Le cercueil métallique contenant le corps de Kennedy et venant de Walter Reed, arrivera le premier à 18 h 30. Il atterrira à l'arrière de l'hôpital (les vols qui arrivaient d'habitude atterrissaient de l'autre côté). Un corbillard noir arriva, dans lequel des agents du Secret Service mirent le cercueil. Le corbillard arriva à la morgue, en utilisant l'entrée située à l'arrière du bâtiment (voilà pourquoi les infirmiers furent dirigés vers une pièce où d'habitude, ne sont pas entreposés de corps à autopsier). Le corps sera réceptionné sous les yeux de l'officier Dennis David et de l'infirmier Richard Lipsey, par les docteurs Humes, Boswell et deux chefs du département médical, un de l'US Air Force et un de la Navy. Ils entreposeront le cercueil dans une salle, en attendant de demander aux infirmiers d'aller le chercher, pour l'apporter dans la salle d'autopsie (comme ils font d'habitude). En plus des témoignages il existe un document des pompes funèbres mentionnant par une note manuscrite dans la case "remarque", que "le corps a été retiré du cercueil en métal au USNH (US Naval Hospital) à Béthesda" (document ci-dessous).


L'ambulance contenant le cercueil de cérémonie, arriva à l'entrée de l'hôpital vers 18 h 40 (L'infirmier parti faire développer les radios, croisera dans le hall Jackie et Robert Kennedy, alors que le corps du président est déjà sur la table d'autopsie depuis dix minutes, cela montre que l'autopsie n'a pas débutée officiellement à 20 h, mais a commencé dès la réception du corps). L'ambulance se rendit jusqu'à la morgue (par l'entrée couramment utilisée) le cercueil sera descendu et amené directement dans une salle voisine de celle de Kennedy, en attendant de s'occuper du corps de Halterman.

26) Qui était dans la salle voisine, de celle où se pratiquait l'autopsie de Kennedy ?

Plusieurs choses sont bizarres. Il avait été dit aux infirmiers que dans la salle voisine, se trouvait "un commandant de l'US Air Force". Mais normalement, l'hôpital de Béthesda étant un hôpital naval, il ne s'occupe que du personnel de la marine. Et l'examen des registres montre qu'aucun membre de l'Air Force ne fût autopsié, de tout le mois de novembre, ni pendant toute l'année 1963. On peut penser que le corps en question était celui de l'agent Halterman, entreposé là, avant de pouvoir s'en occuper (son corps aurait été incinéré).

27) Le corps de Halterman, a-t-il pût être incinéré à l'hôpital de Béthesda ?

Non. Lorsque l'on regarde une vue de l'hopital de Bethesda, il y a une construction à l'arrière des bâtiments, qui pourrait faire penser à un crématorium, à cause de la cheminée. Mais c'est en fait une petite centrale électrique de l'hôpital, pour pouvoir produire de l'électricité sur place est être autonome en cas de besoin.


28) Qu'est devenu le cercueil de cérémonie couleur bronze ?

Il était aux Archives Nationales depuis le 19 mars 1964, où il ne sera accessible que pour trois responsables. En septembre 1964, Earle Cabell, alors député au Congrès (qui a fait partie du complot) écrira à l'attorney général de Washington (Robert, le frère de JFK n'est plus attorney général, "ministre de la justice"), pour lui dire que afin "de faire cesser toute curiosité morbide",... (aucune personne du public n'avait été autorisé à voir le cercueil, NdT) ..."le cercueil, malgré son rôle historique, n'est pas d'un grand intérêt pour les Etats-Unis", et que par conséquent, "il peut être détruit" (document ci-dessous). En clair, Cabell lui demande de trouver une astuce légale, pour pouvoir se débarrasser du cercueil, afin que personne ne puisse le voir de près (normalement, selon la loi Américaine, toutes choses gardées aux Archives Nationales est accessible au public).



L'attorney général trouvera bien une parade "légale", pour que les membres du complot puissent se débarrasser de cette encombrante preuve (il aurait suffit de trouver une petite trace de sang de Halterman dans le cercueil, pour avoir la preuve absolue, en comparant avec celui de Kennedy, qu'il y avait bien eu inversion des corps, dans Air Force One. Sans parler des traces laissées par les agents du Secret Service qui l'avaient endommagé). En fait, il trouvera comme prétexte que, d'après la Constitution, le gouvernement des Etats-Unis n'ayant pas le droit de s'approprier un bien privé (le cercueil avait été payé par la mairie de Dallas et c'est Cabell, qui avait avancé les fonds), le cercueil de cérémonie qui était aux Archives Nationales, ne pouvait pas être gardé par l'état et aussi que le cercueil ne pouvait pas porter le titre de "preuve" (deux premiers documents ci-dessous). Malgré que le Sénat ait voté une loi (H.R. 9545) visant à "l'acquisition et la préservation par les Etats-Unis des preuves et des éléments pertinents dans l'assassinat du président John F. Kennedy" (troisième document).

Le 18 février 1966, un camion de l'US Air Force vint chercher le cercueil, "pour le perdre en mer" (quatrième document). Le cercueil fût ensuite détruit le même jour, par larguage aérien d'une altitude de 9000 pieds, au-dessus d'une zone de manoeuvre maritime, au large du Maryland. Comme vous pouvez le voir sur le Mémorandum du Secrétariat à la Défense (dernier document), qui décrit toute l'opération.





Voilà, pour ce qui est du cercueil de cérémonie, ce sont les autorités militaires qui donnèrent l'ordre et se chargèrent de le détruire. De cette façon, plus aucune expertise ou analyse ne sera possible. Une seule personne aura pu voir le cercueil pendant la courte période qu'il passa aux Archives Nationales, c'est l'historien William Manchester, ami de la famille Kennedy, auquel cette dernière avait demandé la rédaction d'un livre sur l'assassinat (Manchester écrira le livre "Mort d'un président"). 

29) Qu'est devenu le cercueil métallique en aluminium ? 

Il était aux Archives Nationales, stocké "dans une zone de stockage sécurisée par alarme, et à accès contrôlé". Et le 17 février 1966, ils recevront des instructions données par le Département de la Défense de fabriquer une caisse en bois pour y mettre le cercueil, pour le transférer au Département de la Défense (ce qui sera fait le 25 février). Comme vous pouvez le voir avec le document ci-dessous, qui décrit toute l'opération et le reçu pour les archives. Donc, aucun journaliste, aucun enquêteur privé, aucune chaîne de télévision, ne pourra accéder au cercueil, pour pouvoir le voir de près, et encore moins tenter de faire d'éventuelles analyses.


De plus, s'il en était besoin, ce document nous apporte la preuve que c'est dans ce cercueil métallique que le corps de Kennedy est arrivé à Bethésda, le soir du 22 novembre (il est bien indiqué: "Objet: cercueil de Kennedy"). Nous confirmant bien la substitution qui a eu lieu à l'intérieur de Air Force One.

Pour que, au même moment (17-18 février 1966) ils décident de détruire le cercueil de cérémonie, et mettre le cercueil métallique dans une zone sûre, où personne ne pourra le voir, il y a dû y avoir, entre la fin 1963 et la fin 1965, certaines personnes qui ont dû se demander pourquoi le président Kennedy avait quitté Dallas dans un cercueil de cérémonie couleur bronze, alors qu'il arriva à Bethésda dans un cercueil métallique en aluminium. Je pense que déjà à l'époque, certaines personnes n'étaient pas dupes et devaient déjà se poser des questions.



(1) La raison exacte de l'absence du rapport à Bethesda n'est pas complètement élucidée. L'étude des témoignages des médecins de Pakland montre que les agents (Secret Service et FBI) présents sur place n'ont pas pris le rapport des médecins de Dallas dans l'après-midi ou la soirée du 22 novembre 1963, comme ils auraient dû le faire normalement. Ou si il aurait été pris par un agent, le rapport n'aurait alors pas été transmis. Mais pour le publier dans le rapport Warren, là ils furent bien obliger de le présenter. Personne n'aurait compris qu'il n'y figure pas.

La raison d'empêcher que les médecins de Bethesda aient connaissance des interventions sur le corps du président par ceux de Pakland, est certainement pour cacher les différences liées aux signalements des blessures, qu'auraient contenu leur rapport initial (blessures constatées à Dallas, plus les mêmes que celles constatées à Washington). Et éviter que les médecins de Bethesda ne comprennent que le corps a en fait été retouché avant l'autopsie.

PARTIE 11

30) La théorie des "deux Oswald" est-elle réçente ?

Non, certainement pas. Lors de l'enquête sur le passé d'Oswald par la commission Warren, ils s'apercevront plusieurs fois, qu'ils ont en fait à faire à deux personnes différentes. Comme si deux Oswald vivaient non loin de l'autre, sans le savoir, tout en ayant une évolution de vie parallèle.
Plusieurs éléments d'informations retrouvés, pour reconstituer l'enfance d'Oswald, figurant dans le rapport, seront même contredit par John Pic, le demi-frère d'Oswald. Tout simplement parce qu'ils ne concernent pas son frère le Oswald de Dallas, mais un autre Oswald.

Le sénateur Richard Bussel qui faisait partie de la commission, racontera même qu'il eu un jour sous les yeux, deux certificats de naissance différents !

31) Y-a-t-il une preuve qu'il y a bien deux Oswald différents, dans le rapport Warren ?

Oui. Dans son dossier militaire, sur la fiche remplie au moment de son incorporation, il est indiqué que Oswald mesure 68 pouces, et sur la photo d'Oswald sur la fiche, prise devant un mur gradué, on remarque qu'il mesure 5 pieds 9 pouces (ce n'est pas 59 pouces), ce qui fait 70,8 pouces ! Presque 3 pouces de différence (7 cm) par rapport à la taille indiquée plus haut sur la fiche (comment, alors que cette fiche et la photo sont sensées être faites le même jour, Oswald pourrait-il gagner ou perdre, 7 cm en seulement quelques heures d'intervalle ?) Et sur son rapport d'autopsie rédigé en 1963 (n° de pièce 1981), il est indiqué qu'il mesure 5 pieds 9 pouce, 1 mètre 80 (documents ci-dessous). Nous ne sommes pas face à un individu qui peut grandir ou rétrécir à volonté, il y a bien deux personnes différentes. Le Oswald de Dallas mesure 1 mètre 80 et l'autre Oswald, 1 mètre 73.

La "théorie des deux Oswald", est donc loin d'être une "théorie conspirationniste", étant donné que le rapport Warren nous le prouve dès 1964.




32) Quel type d'agent était Oswald, à la CIA ?

Nous savons que Oswald était bien un agent de la CIA, par son dossier référencé "201" (document ci-dessous). Mais en s'interessant au "référencement 201" ("system 201") de la CIA, on trouve plusieurs renseignements supplémentaires. Le référencement "201" existait déjà en 1960, comme vous pouvez le voir sur les documents suivants.



Et avec le règlement d'utilisation "des dossiers personnalisés 201" datant de 1974, (document ci-dessous), on peut lire, dès le premier paragraphe: "Le référencement 201 provient d'une méthode pour l'identification de personnes spécifiques ayant un intérêt pour le Directeur des Opérations et pour pouvoir contrôler et filtrer toutes informations pertinentes au sujet de cette personne... ...Seul un nombre relativement restreint de personnalités répertoriées ont suffisamment d'intérêt, pour justifier l'ouverture d'un dossier 201. Ce sont normalement des sujets ayant de grandes capacités, utilisables dans les activités CI ("Counter Intelligence", le "contre-espionnage", NdT), dans le recrutement d'agents et d'informateurs, de membres de groupes et d'organisations d'un intérêt continuel ou des sujets pour lesquels un volume de correspondance a été accumulé." Donc, un agent très important pour un directeur des opérations de la CIA, dont il faut contrôler toutes informations le concernant, qui peut être employé dans des activités de contre-espionnage et dans le recrutement d'éléments pouvant servir à l'agence et qui appartient à une catégorie d'agents, qui sont peu nombreux.



Et dans la partie concernant le "contenu d'un dossier personnalisé 201" (document ci-dessous), on trouve des choses très intéressantes: 

a. Requête pour l'ouverture d'un dossier personnalisé 201 (formulaire 831).
b. Informations biographiques, incluant photographies, empreintes digitales et exemples d'écriture manuscrite.
c. Enregistrement du questionnaire personnel Partie I et II.
d. Statut opérationnel et autres approbations de sécurité.
e. Liste de noms d'emprunt, requêtes, accréditations et autorisations.
f. Connaissance de pseudonymes.
g. Appréciations et évaluations de la personnalité 201.
h. Copie du contrat et papiers de résiliation (le contrat d'engagement à la CIA, NdT).
i. Agrément au secret. (cela ne désigne pas une "clearance", cela veut dire qu'il est de fait, tenu au secret sur ces activités, NdT).
j. Rapport de fonction et de position de l'agent. 
k. Entrainement et évaluation.
l. Rapport SGSWIPL.
m. Coupures de journaux.


Interrogé sur le "dossier 201", Patrick MacGarvey, ancien membre de l'état-major de la CIA, dira: "C'est une bombe. Si ce gars à un 201, cela signifie qu'il était un employé à plein temps de notre organisation".

Le doute n'est plus permis, lorsqu'un individu a un dossier référencé "201" à la CIA, c'est bien qu'il est un agent de la CIA, et par n'importe lequel, un agent d'un grand intérêt.

(Je signale que des agents ennemis, des hommes d'influence, des hommes politiques, et aussi des militaires étrangers (pas seulement des Américains), peuvent se voir ouvrir un dossier 201, s'ils représentent une source potentielle de renseignements, et pouvant être "retournés" et utilisés par la CIA).

33) En dehors des blessures de Kennedy et Connally, d'autres impacts des tirs figurent-ils dans le rapport Warren ?

Oui. Ceux dans la limousine figurent tous les deux dans le Volume XVI. L'impact dans l'encadrement métallique du pare-brise sous le n° de pièce 349 (photo ci-dessous en bas).


L'impact dans le pare-brise sous les n° de pièces 350 et 351 (photos ci-dessous). On peut remarquer que les deux photos sont volontairement de mauvaise qualité, pour ne pas se rendre compte de l'étendue des éclats (en fait, ayant déjà vu une photo intégrale du pare-brise prise de près, aux archives nationales je peux dire que l'éclat de droite se prolonge, plus ou moins à l'horizontale, sur plusieurs dizaine de centimètres, donc jusque sous les yeux de Kellerman. Du côté de Greer, ils prennent deux direction obliques, sur une trentaine centimètres, un part vers le haut et l'autre vers le bas. Plus un plus petit d'une dizaine de centimètres, vers la droite en bas).




L'impact dans le bas de mur en béton, du pont ferroviaire qui donne sur Main Street, et qui blessera James Tague au menton, est dans le Volume XXI, sous le terme "Tague exhibit n°1" (photo ci-dessous).



En dehors de plusieurs petits fragments, à l'intérieur de la limousine, on trouvera aussi à l'avant, deux morceaux de balle, qui figureront dans dans le Volume XVII. Pour le premier, le rapport indique "fragment du nez d'une balle", sous le n° de pièce 567 (photo ci-dessous). Vous noterez que malgré qu'il soit indiqué "fragment", comme vous pouvez le voir sur la photo en-dessous de celle de la balle, des photos des rayures pourront être faites (il y aura une comparaison (n° 568) avec le Mannlicher Carcanno qui ne correspondra pas).



Pour le second, le rapport indique "fragment de la base d'une balle", sous le n° de pièce 569 (photo ci-dessous). (il y aura aussi une comparaison (n° 570) avec le Mannlicher Carcanno qui ne correspondra pas).



Pour ces deux morceaux, deux possibilités: Ou bien c'est la balle qui a provoquée l'impact dans l'encadrement métallique du pare-brise (elle aura heurtée le métal, se sera brisée en deux sous le choc et les morceaux auront ensuite rebondis à l'intérieur de la limousine). Ou bien nous avons là deux morceaux qui proviendraient de deux balles différentes, et donc un impact sur la limousine n'aurait pas été identifié ou bien aurait été caché volontairement (j'obterai plutôt pour la première possibilité).

Le tir manqué de Roscoe White qui endommagera le panneau "Stemmons Freeway" sur Elm Steet (et qui sera remplacé dans la nuit, sur ordre de l'Hotel de ville de la Ville de Dallas). Il ne sera pas pris en compte et ne figurera pas dans le rapport Warren.

La balle retrouvée dans le gazon de Dealey Plaza par les policiers de Dallas ne sera pas prise en compte et ne figurera pas dans le rapport Warren.

Ce qui nous donne, si l'on compte "bêtement", le nombre d'impacts et de projectiles trouvés:

- 4 blessures pour Kennedy;
- 3 blessures pour Connally;
- L'impact dans l'encadrement métallique du pare-brise;
- L'impact dans le pare-brise;
- L'impact dans le bas de mur en béton du pont ferroviaire;
- Les deux morceaux de balle à l'intérieur de la limousine;
- Le tir manqué qui endommagera le panneau;
- La balle retrouvée dans le gazon de Dealey Plaza.

Cela donne un total, avant toute enquête approfondie, de 13, voir 14 tirs ! (tout dépend comment on considère les deux morceaux de balle trouvés à l'intérieur de la limousine).

Comment, avec plus de 10 impacts répertoriés au cour des premières constatations de l'enquête, les autorités ont-elles pu dire qu'Oswald avait agît seul, et qu'il était le seul tireur ? Qu'il y avait bien plusieurs tireurs, dans des endroits différents, cela saute aux yeux immédiatement (trois minimum, vu le nombre de tirs et le temps disponible pour agir. Deux tireurs seulement, avec par exemple 6 tirs chacun, ou bien 4 pour l'un et 8 pour l'autre, c'est pas faisable. Tandis qu'avec 3 ou 4 tireurs, c'est totalement réalisable).

34) Le pare-brise de la limousine était-il réellement "blindé" ?

Et bien, cela est assez surprenant mais le blindage était en fait plutôt léger. Le rapport Warren nous apprend (page 77) que "le pare-brise est composé de deux couches de verre, avec une très fine couche de plastique entre les deux". Pas étonnant que le projectile ait réussit à le traverser. Cela nous porte à nous intéresser à l'explication que donne le rapport Warren, de cet impact.

35) Le tir qui a traversé le pare-brise, venait-il bien de devant le cortège ?

L'explication de l'impact dans le pare-brise par la commission Warren, serait que, d'après Robert Frazier, un "expert en balistique" du FBI, ce serait un tir qui viendrait de derrière, parce que c'est le côté extérieur de pare-brise qui a était brisé (la plaque de verre du côté du capot). Et que, lorsqu'un tir se produit sur un blindage, c'est toujours le côté opposé au tir, qui se brise (page 77 du rapport). En gros, selon lui, ça serait tout-à-fait normal que ce soit le côté extérieur du pare-brise, qui se brise, prouvant que le tir venait de derrière, parce que ça se passe toujours de cette façon.

Franchement, pas la peine d'être un expert en blindage, pour voir que cette explication est totalement illogique. Comment pourrait-on croire,  que l'orsque l'on tir sur une vitre blindée, c'est l'autre côté, et non celui qui reçoit la balle, qui va se briser. On voit tout de suite, que quelque chose n'est pas logique dans cet "avis" d'expert.

Vous allez voir, avec la vidéo ci-dessous, qu'un tir sur un blindage vitré, contre-dit totalement l'explication de la commission Warren. Cet essai présente d'abord une plaque vitrée blindée, ayant reçu un seul tir à bout portant (avec un "AK-47", une Kalachnikov). Comme vous allez le voir, c'est bien le côté qui reçoit l'impact du tir, qui se brise et s'effrite. Le dos, le côté opposé, est lui resté tout lisse, ne montrant aucuns bris. Et ils refont la même expérience dans la vidéo, avec un second tir.




Avec cette démonstration concrète, nous voyons bien que la version de la commission Warren est fausse (la commission présente comme une explication ce qui est en fait, l'inverse de la réalité). Donc, le tir dans le pare-brise venait bien de devant, du Grassy Knoll. Surtout que l'on trouvera trois petits résidus de plombs, exactement de l'autre côté de l'impact (comme je l'ai dit dans la partie 6, le projectile - une cartouche de chasse métallique calibre 30-06 - a dût commencer à ce défragmenter au moment où il traversait le pare-brise, dans lequel il laissa une trace avec ces résidus de plomb). On les mettra dans une petite boite sur laquelle on inscrira "scraping from inside winshield in of aera crack", "raclage de l'intérieur de l'éclat du pare-brise", ils seront répertoriés sous le n° de pièce 840 et 841 (photo ci-dessous). Preuve que le projectile a bien traversé le pare-brise.



36) Lors des tirs, la police de Dallas a-t-elle volontairement réduite la sécurité autour du président ?

Cela est assez visible. Avec la photo prise sur Elm Street juste après le virage (dans la partie 4) et sur le film de Zapruder, on peut voir qu'il y a que trois motard autour de la limousine, un à droite et deux à gauche. C'était déjà comme ça durant la traversée de la ville. On a dût leur donner l'ordre de se placer de cette manière (au lieu de la classique configuration "deux devant et deux derrière"). Pour éviter qu'un motard ne se trouve à l'avant droite, et ne bouche pas l'angle et pour être sûr qu'il ne gêne pas les tirs. Il aurait était plus difficile d'atteindre le président, si le motard de droite, s'était trouvé à l'avant de la limousine, sur la trajectoire des tirs venant du Grassy Knoll.

On peut ajouter que le parking dérrière le Grassy Knoll avait été interdit à la circulation, pour la durée de la journée. Alors, comment ce fait-il que Bowers y ait vu 3 voitures passées avant l'attentat ? On les a forcémment laissées passer.

37) Qu'est devenu la limousine présidentielle ?

Elle sera recarossé et le pare-brise retiré (il est toujours conservé aux Archives Nationales), la limousine subira plusieurs modifications: renforcement du blindage, moteur gonflé, remplacement des sièges...etc. Elle continuera d'être utilisé par les présidents suivants, jusque sous l'ère Carter. Ensuite, elle sera rendue au constructeur Ford (les limousines présidentielles ne sont pas achetées, elles sont louées) et sera envoyée au musée automobile Ford Museum de Deadborn-Détroit (Michigan), où on peut toujours la voir aujourd'hui.

38) La commission Warren a eu officiellement connaissance de combien de films, pris lors de l'attentat ?

La commission aura des copies de plusieurs films 8mm, répertoriés dans le Volume XVIII.

- Le film de Abraham Zappruder (n° de pièce 904);
- Le film de Orville Nix, (n° de pièce 905);
- Le film de  Maria Muchmore, (n° de pièce 906).

Seul le film de Zapruder sera exploité par la commission Warren (évidemment, il a était retouché pour accréditer la thèse du tireur unique). Alors qu'ils ont aussi le film de Nix et de Muchmore, seul Zapruder sera entendu. Les autres films ne seront jamais visionné par la commission et Nix et Muchmore ne seront pas convoqué pour raconter ce qu'ils ont vu et filmé.

39) Y-a-t-il d'autres films qui furent prit le 22 novembre 1963 ?

Il y a 7 autres films 8mm, ceux de:

- Robert Hugues; 
- Elsie Dorman;  
- Mark Bell;
- John Martin Jr;
- Charles Bronson;
- Jack Daniel;
- Beverly Oliver.

Ils seront tous confisqués par les complices des équipes "camouflage" (ces preuves seront volontairement altérées de différentes manières, avant de les rendres à leur propriétaires, à différentes époques. Officiellement, il y aurait eu un incident lors du développement qui aurait endommagé les films). Celui de Zapruder sera racheté par "Life Magazine". D'autres films, peu connu seront déclassifiés très tard (les derniers en 1998), ne seront pas envoyé aux Archives Nationales, mais seront envoyés à la "fondation Kennedy" crée par Caroline Kennedy, la fille du président, qui les détient toujours. Ce qui nous fait en tout 10 films existants.

Beverly Oliver est contestée outre-Atlantique et beaucoup mettent en doute son histoire. Prétextant que, "il n'y avait pas de Régis Kennedy au bureau du FBI de Dallas". 

Ces détracteurs devraient remarquer une chose. La preuve que l'agent Kennedy est dans le coup, c'est justement qu'il n'a rien à faire à Dallas ce jour-là. Il n'est pas du bureau de Dallas (Texas), il fait partie du bureau de la Nouvelle-Orléans (Louisianne). Au lieu de se rendre-compte que Régis Kennedy n'a rien à faire sur les lieux de l'assassinat, et que si il a confisqué le film, c'est parce qu'il est complice, ils se servent de cet argument, pour prétendre que Oliver serait une affabulatrice. (D'autres témoins ont subit un sort funeste pour moins que ça, la chance qu'a eu Oliver c'est qu'à l'époque, personne ne l'a cru). 

Beverly Oliver sera d'ailleurs entendu par une commission d'enquête du Congrès en 1978, à huit clos. Et sa déposition ne sera pas rendue publique (on peut se demander pourquoi, si elle avait tout inventé et ne se trouvait pas sur Dealey Plaza le jour de l'attentat). Et on sait, par des personnes qui ont vu son film, n'a jamais était montré au public, que cela correspond à ce qu'elle a toujours décrit avoir vu et filmé.

40) Combien manque-t-il d'images dans le film de Zapruder ?

Qu'il manque des images dans le film, ce dernier nous le prouve lui-même, lorsque l'on exmine les images une par une, au lieu de simplement regarder le film en continu. Nous révélant bon nombre d'incohérences. Voilà la raison pour laquelle nous avons régulièrement des mouvements et des déplacements beaucoup trop rapides, et impossibles à reproduire dans le réalité. C'est tout simplement parce que l'on y a retiré des images. On peut tout-de-même savoir pourquoi des images ont étaient retirées et connaitre approximativement le nombre des images manquantes. Avec la vitesse du film (18,3 images par seconde).

- A partir de l'image 131, on a retiré les images montrant le virage mal effectué sur Elm Street. Des témoins ont parlé de "zigzags", plus exactement, la voiture a dût en fait faire une sorte de "S". La limousine s'est trop approché du trottoir devant le dépôt de livre (prouvé par la pièce n° 348 du rapport Warren, voir la photo question 33), le chaffeur a braqué vers la gauche, puis un donné un coup de volant vers la droite pour se réaligner par rapport au trottoir. Au moment où se produisait le premier tir à la gorge, qui a traversé le pare-brise. Qu'on peut estimer à 10 secondes manquantes, ce qui correspond à 183 images;

- A partir des images 312-313, certaines images ont étaient retirées et d'autres retouchées, pour effacer et ne pas voir les jets de sang vers l'arrière provoqués par les deux tirs à la tête. Qui éclabousseront le policier à moto Bobby Hargis (témoignage de Hargis lui-même) et aussi le pare-brise de la voiture du Secret Service qui était juste dérrière la limousine (témoignage du chauffeur Sam Kinney). Si les images des "jets de sang" ont bien étaient retirées, disons 2 secondes qui manque minimum (1 seconde par jet à l'arrière), ce qui donnerait 36,6 images manquantes;

- Au moment de l'accélération de la limousine, les incohérences dans le public (entre autres le fils de Brehm, images 278-287 et Summers qui se jette à terre, images 353-356) nous amène à penser qu'il devrait manquer minimum 5 secondes pour le petit garçon et 5 pour l'homme qui est tombé. Ce qui nous ferait en tout 10 secondes minimum et donne 183 images qui manque;

Difficile d'aller plus loin dans l'estimation, puisque ce ne sont pas les seules anomalies. On peut donc avancer sans trop se tromper qu'il doit manquer au bas mot (183+36,6+183=402,6) près de 400 images au minimum, dans le film de Zapruder.

PARTIE 12

41) Quels étaient exactement l'emplacement et les signes envoyés au chauffeur de la limousine, par "l'homme au parapluie" ?

Il se trouvait donc, faisant partie de l'équipe "camouflage", un homme avec un parapluie accompagné d'un Cubain, qui avait un talkie walkie. Ils étaient l'un à côté de l'autre et ne se sont séparerons, qu'une fois l'opération terminée, pour quitter Dealey Plaza.

Ils étaient à côté du panneau "Stemmons Free Way", juste avant le Grassy Knoll sur Elm Street. Ils sont parfaitement reconnaissable puisqu'à proximité du Grassy Knoll, les membres de l'équipe "camouflage", avaient tellement éloigné les spectateurs présents (voyez comme le public revient de ce côté de la route, quand la limousine arrive, photo ci-dessous), que les deux hommes étaient loin d'être "perdu dans la foule". A ce moment, l'homme au parapluie a son parapluie ouvert (visible sur le film de Zapruder, images 215 à 233) et son ami Cubain fait carrément un signe de la main vers la limousine en levant le bras, comme vous pouvez le voir avec l'argandissement sur la photo suivante (ce geste est aussi visible sur le film de Zapruder, images 227 à 243).



Ensuite, ils s’assiéront, pour attendre le moment propice pour quitter les lieux.



Et le radio Cubain, partira tranquillement, en cachant maladroitement son talkie-walkie dans son dos.


42) Y-a-t-il d'autres preuves de la complicité des agents du Secret Service ?

Le choix du parcours du cortège.

Il y a d'abord le parcours du cortège décidé et validé par le Secret Service (et qui, il faut le signaler au passage, avait été imposé à la ville de Dallas par le Gouverneur Connally, avant même qu'il ne soit accepté par le Secret Service). Choisit au mépris total des règles de sécurité les plus élémentaires. Le souci de sécurité aurait voulu d'éviter Dealey Plaza, ou bien alors de continuer tout droit sur Main Street (certains prétendent que ce n'était pas possible à cause des sens interdits ou des feux rouges. Mais comme tous cortèges officiels, il s'affranchit de la circulation habituelle, étant donné que la route qu'il emprunte lui est réservée).

Surtout que Dealey Plaza était le dernier endroit du parcours officiel, ensuite la traversée officielle de la ville était terminée (voilà pourquoi il y avait aussi peu de monde sur la place, la majorité de la population de Dallas s'étant massée dans le centre ville, comme c'est souvent le cas lors d'un défilé. Il y a toujours moins de monde au tout début et à la toute fin du parcours).

Pourquoi Dealey Plaza ?

Le prétexte invoqué de devoir passer par Dealey Plaza, c'est parce qu"ensuite un dîner était prévu à la chambre de commerce du Texas, et qu'il était "plus direct" de passer par là pour s'y rendre (premier document ci-dessous), et cela est même indiqué à la page 3 du rapport Warren, pour justifier le parcours du cortège. A Washington, ayant eu connaissance de l'emploi du temps du voyage, plusieurs personnes de la sécurité avaient critiqué le choix de la "Trade Mart", la chambre de commerce (trouvant le lieu trop risqué et incommode pour fournir une protection optimale). Les autres lieux envisagés à Dallas (surtout le "Women's Building" qui avait la préférence de beaucoup, pour sa facilité de sécurisation) avaient été refusés par leurs propriétaires. Alors que n'importe où ailleurs, il aurait été considéré comme un honneur, que leur lieu soit choisit pour le dîner, ils s'y opposeront fermement (n'oublions pas que beaucoup de personnes au Texas en général et à Dallas en particulier, détestaient Kennedy). Au final, ce sera Connally qui proposera la chambre de commerce (second document ci-dessous) et cette proposition sera acceptée par le Sercret Service.




Le choix de faire passer le cortège par Dealey Plaza, obligeait ainsi à faire un virage en "épingle à cheveux" pour aborder Elm Street, en obligeant la limousine à ralentir à 18 Km/heure (11,2 miles à l'heure, indiqué dans le rapport Warren page 49). Cela pour deux raisons. La première, c'est bien-sûr l'intérêt de faire ralentir la limousine (la cible est plus facile à atteindre). Le seconde c'est que, pour les tireurs du Grassy Knoll, c'est plus facile, parce que la cible ne s'éloigne pas, au contraire, elle se rapproche progressivement. Il est certain que la décision d'accepter cet itinéraire a fortement contribué au succès de l'attentat, "en plaçant la limousine directement face à la ligne de feu", donc, sans le nommer, du Grassy knoll (documents ci-dessous).


Les modifications dans la composition du cortège

Le parcours n'a pas été modifié quelques jours avant, il a toujours été celui qui avait été décidé pendant la préparation du voyage présidentiel. Mais ce qui a changé, c'est l'ordre du cortège lui-même, toujours pour faciliter l'opération d'assassinat. Plusieurs choses ont été modifiées par le Secret Service, au matin même du 22 novembre. D'abord, la voiture banalisée du Dallas Police Department (dans laquelle il y a le chef Curry), qui devait initialement se trouver juste devant la limousine, et qui sera décalée, en lui demandant de se trouver une vingtaine de mètres, en avant de la limousine (pour ne pas gêner les tirs venant du Grassy Knoll). Ensuite, la voiture dans laquelle se trouve Lindon Johnson, qui sera éloignée de la limousine présidentielle, pour le protéger des coups de feu. Ensuite, il y a la position du docteur Buckley, qui est le médecin personnel du président. Ce dernier, alors qu'il devrait normalement se trouver au plus près de la voiture présidentielle, pour pouvoir intervenir en cas de blessure du président, il sera placé (contre son gré et malgré ses remontrances) en queue de cortège, "dans une voiture avec des représentants nationaux et locaux", qui est l'avant dernier véhicule du cortège !

Les deux agents à l'intérieur de la limousine

On parle beaucoup de Greer qui a volontairement ralenti la limousine, avant de se retourner. Mais lorsque l'on regarde bien les images, on voit que Kellerman à côté de Greer, s'est lui aussi retourné (2-3 secondes avant les tirs à la tête). Comme on le voit très bien à partir de l'image 269 du film de Zapruder (photo ci-dessous), ensuite il est sur le point de sortir du cadre, ce qui est visible jusqu'à l'image 287, où Greer et Kelerman sont là retournés tous les deux (photo suivante). Surtout que Kellerman s'est retourné avant Greer, il aurait suffit qu'il lui dise "on a tiré sur le président, fichons le camps d'ici !", mais il ne réagit pas. Et le fait que Greer se retourne lui aussi juste après, et ralentisse au lieu d'accélérer, montre bien qu'ils étaient tous les deux complices. Ils n'ont pas pu, ne pas se rendre-compte, de ce qui était en train de se produire.




Parmi les autres choses, on peut signaler qu'il n'y avait aucun agents du Secret Service stationnés sur Dealey Plaza, malgré la dangerosité des lieux (les témoins ont été abordés juste après l'attentat par des personnes leur ayant présenté une carte du Secret Service, ces dernières étaient des complices faisant partie de l'équipe "camouflage").

Et arrivé à l’hôpital Parkland, un agent du Secret Service et de la police de Dallas nettoieront, au mépris du respect des preuves potentielles (comme pour toutes enquêtes criminelles), une partie de l'intérieur et le capot de la limousine (voyez le seau au pied du policier casqué, photo ci-dessous). Faisant ainsi disparaître plusieurs fragments et des traces de sang, venant des éclaboussures à l'arrière, qui avaient tâchées le capot du coffre.



43) Y-a-t-il des indications d'un tir à la tête, derrière l'oreille droite, dans les documents médicaux concernant l'autopsie ?

Il y a un rapport médical des médecins de Béthesda, intitulé "Examen des éléments de l'autopsie", datant de 1967, concernant uniquement les blessures et qui n'est pas le rapport d'autopsie (le document est plus bas), qui mentionne des choses intéressantes. La première, c'est qu'il y a bien une petite blessure apparente à l'emplacement derrière l'oreille droite, qui a du mal à être visible, parce qu'elle aurait été rebouchée, et qui sera même photographiée plusieurs fois. Voici ce que dit le rapport:

"Le rapport d'autopsie établit qu'il y a une plaie de lacération d'entrée mesurant 15 par 6 mm... ...et située dans le cuir chevelu postérieur approximativement à 2,5 cm de la protubérance latéralement vers la droite et légèrement au-dessus de la protubérance occipital externe (la protubérance osseuse à l'arrière de la tête). En langage non-technique cela indique que c'est une petite blessure qui a été trouvée à l'arrière de la tête sur le côté droit. Les photographies n° 15,16,42 et 43 montrant l'emplacement de la plaie et établissant que les données de l'autopsie sont exactes. En raison de la fracture de l'os sous-jacent et l'élévation du cuir chevelu par une manipulation manuelle (il n'a pas été possible que la blessure soit photographiée) (la fracture de l'os sous-jacent cité plus haut, NdT), les photographies montrent la blessure étant légèrement plus élevée que l'emplacement réellement mesuré.

La plaie du cuir chevelu apparaissant sur la photo semble être dû à la déchirure du canal avec une réelle pénétration de la peau, obscurcie par la partie supérieure du canal. D'après les photographies, la pénétration n'est pas reconnaissable à cause de la direction oblique d'entrée. Cependant comme nous l'avons souligné dans le rapport d'autopsie, il y avait dans l'os sous-jacent un creux correspondant à la blessure du crâne, qui a montré un biseautage."

"à 2,5 cm de la protubérance latéralement vers la droite et légèrement au-dessus de la protubérance occipital externe", c'est bien la zone derrière l'oreille droite (encerclée en rouge), comme vous pouvez le voir sur l'illustration ci-dessous:


Donc la blessure à l'arrière droite correspond manifestement au trou d'entrée d'un projectile, qui aurait provoqué une lacération du cuir chevelu de 1,5 cm par 6 mm et une fracture de l'os du crâne (mais il se peut que cette fracture soit dû aux retouches du corps et surtout à l'intervention à la tête, pour retirer le cerveau). Ensuite, il est dit que se serait la peau qui aurait bouchée le canal d'entrée, mais que cela n'est pas très visible, à cause de la partie supérieure du canal (le trajet du projectile). La peau y est-elle entrée au moment de l'impact (voilà pourquoi on pourrait penser que les médecins de Dallas ne l'auraient pas vu), ou bien elle aurait pu être utilisée à Walter Reed pour reboucher le trou d'entrée de la blessure. Ensuite, précision importante, "la pénétration n'est pas reconnaissable à cause de la direction oblique d'entrée" (donc un tir de biais).

Cela démontre qu'il y avait bien la trace qu'un projectile, qui a pénétré dans la tête par l'arrière de l'oreille droite, et dont la trajectoire était oblique (ce qui correspond à un tir latérale, venant de côté).



Donc, même s'ils déclarent dans la dernière ligne, qu'ils n'ont pas commis d'erreurs dans le rapport d'autopsie, en expliquant qu'ils ont bien mentionnés "la fracture de l'os sous-jacent" (au lieu d'écrire "trou d'entrée d'un projectile"), il y a bien eu connaissance lors de l'autopsie officielle à Béthesda, de ce tir à la tête. Avec l'autre impact à la tête au-dessus de l'oeil droit sur le haut du front, cela faisait bien deux tirs distincts à la tête, alors que la commission Warren et la version officielle, n'en retiendront qu'un seul.

45) Pour quelle raison exacte, Oswald était-il recherché par la police après l'attentat ?

La réponse nous est fournie par l'étude des conversations radios de la police de Dallas, qui figurent dans le rapport Warren (Volume XXIII, n° de pièce 1974). Et vous allez voir que les raisons officielles couramment avancées, pour justifier la recherche du suspect, "qu'Oswald était absent et que son nom n'apparaissait pas sur les listes de présence du Dépôt de livre" (il n'était pas le seul dans ce cas), et qu'ensuite, "il était recherché pour le meurtre du policier Tippit", ne correspondent pas à la réalité, lorsque l'on repprend le cours des évènements.

Peu avant 12 h 45, (mais les retranscriptions qui seront transmises au FBI indiquent elles, 12 h 40) c'est un message du central à toutes les voitures, pour donner le signalement d'un suspect, qui a été vu sur Elm et Houston (Elm Street et Houston Street) et qui serait armé d'un fusil calibre 30. Le signalement du suspect correspond à Oswald (on peut remarquer que la police de Dallas est étrangement très bien renseignée, pour un attentat qui vient de se produire). Cela montre aussi qu'au moment du message, Tippit n'a pas encore été abattu (il ne le sera qu'une demi-heure plus tard). Mais ce qui est intéressant, c'est ce qui vient ensuite. Tout de suite après cette annonce, un "inconnu" (une voiture qui ne donne pas son indicatif. Ca arrive plusieurs fois dans les retranscriptions) demande: "Pour quel motif est-il recherché ?". Réponse du central, donc juste après 12 h 45: "Signal 19 (signifie tirs d'armes à feu) impliquant le président." (documents ci-dessous, pages 24-25). 



Tout de suite après, d'autres indications seront fournies par la voiture 233 (l'agent Forston), parlant du suspect en disant: "Il devait être dans le Texas School Book Depository au nord-ouest de l'angle Elm et Houston". Comment, alors que les voitures de patrouille viennent tout juste d'être mises au courant de l'attentat, l'une d'elle peut avoir des renseignements aussi précis, sur le lieu où devait être le tireur, alors qu'il ne s'est passé qu'un quart d'heure, et qu'il n'y a encore eu aucune enquête sur place ? (Surtout que, juste après l'attentat, l'agent Baker qui y pénètre, après avoir croisé Oswald au premier étage, visite l'immeuble jusqu'en haut, mais ne trouvera rien. Et que ce n'est pas vers le dépôt de livres que se précipite les témoins, mais vers le Grassy Knoll. Evidemment, on aura comprit que cela est fait exprès pour incriminer Oswald). 

Puis, à 12 h 48, il y aura de nouveau le signalement d'un suspect, reprenant les indications données à 12 h 45 et celles données par la voiture 233, et le message commencera par "Signal 19, impliquant le président." 

A 13 h 16, c'est à ce moment qu'aura lieu l'appel par un civil, qui prendra la radio de la voiture de police pour avertir de la mort d'un policier, ayant le numéro de badge 78 (c'est Tippit).

Oswald était donc recherché dès 12 h 45 par la police de Dallas (et peut-être même 12 h 40), pour "des tirs impliquant le président", et ce motif sera reprit dans le message de 12 h 48.

Donc, c'est bien une demi-heure avant le meurtre de Tippit, que le signalement d'un individu ressemblant à Oswald sera diffusé en précisant bien, à deux reprises, qu'il est recherché pour un attentat sur la personne du président. 

PARTIE 13

44) Que cache la crise d'épillepsie que fît un homme sur Dealey Plaza ?

Avant l'attentat, il y eu un homme qui fît une crise d'épillepsie sur Dealey Plaza. On ne sait pas encore exactement tout, mais l'étude des documents et des témoignages, nous montre que l'on peut déjà être certain de plusieurs choses. Tout d'abord, reconstituons les événements. Ce sont les conversations radios de la police de Dallas (canal 1), qui permettent de reconstituer en partie ce qui s'est passé (et vous allez voir que plusieurs choses suspectes s'en dégage). La retranscription des conversations, figurent dans le rapport Warren (Volume XXIII, n° de pièce 1974, documents ci-dessous).







A 12 h 19 (et non 12 h 15, comme il est dit généralement), la police de Dallas demande une ambulance par radio, ce qui donne à partir de ce moment la conversation suivante entre le "Dispatcher" (le central) et les patrouilles (qui sont indiquées par leur n° de voiture) et les heures sont indiquées entre parenthèses régulièrement:

289: Donnez nous une ambulance, 100 N, Houston Street, crise d'épillepsie. ("100 North", NdT)
Disp: 10-4. (signifie "bien reçu")
289: Faite un code 3 (signifie "Urgence avec feux rouges et sirène").
Disp: C'est un blanc ? (12:19)
289: 289.
289: Donnez nous une ambulance code 3. Pouvez-vous me donner la direction par laquelle elle va arriver ?
Disp : 606. ("606", c'est le numéro de l'ambulance, NdT).
606: 606.
Disp: Quel est votre position ?
606: Entre Harwood et Care Spring maintenant. (il s'agit de "Harwood Street", NdT)
Disp: 10-4. Code 3 pour le signal 28. 100 N. Houston (12:20).
Disp: Harwood et Cedar Spring, 289. (ils répondent à la question de la voiture 289, NdT)
289: 10-4.
111: 111.
Disp: 111.
111: Nous allons le pendre en charge et accompagner ce prisonnier à Parkland. Est-ce que Harwood Street est bloquée sur toute la voie ?  (Ici, la voiture 111, va emmener un "prisonnier", à Parkland. Le "prisonnier" c'est en fait l'épileptique, ils proposent d'ouvrir la route à l'ambulance. Le policier de la voiture 111, cherche sans doute à faire de l'humour, NdT).
Disp: Oui, sur toute la voie, 111.
606: 606 quitte les lieux. (l'ambulance a finie son intervention et quitte Dealey Plaza, NdT)
Disp: 10-4, 606.
606: 606.
Disp: 606.
606: Nous sommes en route pour Parkland. C'est un signal 16 (intervention sur personne blessée)
Disp. En route pour où, 606 ?
606: En route pour Parkland.
Disp: 10-4. Vous avez besoin d'une patrouille pour vous accompagner ? (il doit s'agir de la patrouille qui est la voiture 111, NdT).
606: 10-4. (Donc, l'ambulance accepte d'être accompagnée, NdT)

.../... Ici, avançons un peu. La voiture 252 signale une rupture de canalisation à l'intersection de Fairsmouth et Cedar Spring, qui ne nous concerne pas et un mouvement de foule signalé par la voiture 28. Ensuite, nous retrouvons notre ambulance. Mais juste avant, à 12 h 34, il y a quelque chose d'intéressant. Pendant un moment (qui, même si on ne connait pas la durée exacte, est suffisamment long pour avoir été signalé), la communication radio a été totalement interrompue avec la voiture de police 38: "Panne de transmission, on ne peut plus rien entendre pendant un long moment après la dernière transmission de 38 (12:34)" (la mention de cette panne ne figure que dans la retranscription qui parviendra au FBI, elle ne figure pas dans celle du rapport Warren. Mais cela ne cache peut-être rien de bizarre).


Disp: Rapport à Inwood et Stemmons, avons stoppé tout trafic pour le passage d'une ambulance allant à Parkland code 3.
24: Inwood et Stemmons ?
Disp: Inwood et Stemmons, ils viennent de quitter Stemmons pour aller à Parkland.
24: 10-4.Disp: Donnez votre autorisation pour un code 3, 24.
24: 10-4. (12:35).
Disp: 21.
21: 21.
Disp: Code 3 Stemmons et Inwood, traffic bloqué.
21: 10-4.

.../... A ce moment, le central prévient les véhicules d'urgence de ne pas utiliser Industrial Boulevard. il est 12:36. Et en même temps que notre ambulance, voilà que ce produit ensuite un appel pour le moins curieux.

24: Cette ambulance est sur le point de passer Stemmons et Inwood.
Disp: 10-4.
24: C'est APB qui suit l'ambulance ? ("APB", "Accident Prévention Bureau", c'est la prévention routière Américaine, NdT)
Disp: Inconnu. (le central ne sait pas qui est le véhicule qui suit l'ambulance, NdT).
21: 21.
Disp: 21.

.../... A partir de là, une conversation s'engage entre le central et les voitures 20, 21 et 269. Où l'on constate qu'ils ont perdu la trace de l'ambulance et ne savent pas où elle se trouve. Mais alors que la voiture 20 indique que l'ambulance n'est pas arrivée à l'hôpital: "20: L'ambulance n'est pas arrivée à Parkland. Est-ce que vous avez d'autres informations là-dessus ?", il y a tout de suite après un message, dont la provenance non-identifiée et désignée par le terme "Unknown", "inconnu" (ça arrivera plusieurs fois dans les conversations).

Inconnu: Nous sommes à Parkland. (donc c'est une voiture de police qui n'a pas indiquée son indicatif, ou un véhicule munit d'une radio émettant sur la fréquence de la police, qui dit être arrivé à l'hôpital Parkland. Mais quel est le véhicule en question ?)

Ensuite, c'est un message du central à 12 h 45 à toutes les voitures, pour donner le signalement d'un suspect, qui est recherché pour l'attentat contre le président (voir question 45).

Alors, récapitulons ce que nous venons d'apprendre:

- 12 h 19: Un homme fait une crise d'épillepsie sur Houston Street et la voiture 289 de la police de Dallas demande une ambulance (le nom du policier de la voiture 289 n'est pas indiqué);

- 12 h 20: l'ambulance arrive une minute après;

- 12 h 36, l'ambulance est signalée sortant de Stemmons et Inwood, et elle est alors suivie par un autre véhicule, qui manifestement n'est pas identifié (ce n'est pas la voiture 111, ils l'auraient reconnue);

- La trace de l'ambulance est ensuite perdue par les voitures de police;

- Un peu plus tard, un véhicule inconnu diffuse un message radio disant: "Nous sommes à Parkland".

Après, plus personne ne s'occupe de l'ambulance de Dealey Plaza.

Mais nous avons la preuve que l'ambulance est bien arrivée à l'hôpital Parkland. Par l'employé du service des ambulances, Dan Dawson, qui contactera le bureau du FBI de Dallas par téléphone le 12 mai 1964, et fera part de son témoignage à l'agent L. Joseph Hersley, sur ce qui s'est passé ce jour-là (documents ci-dessous).





Employé des pompes funèbres Oneal Inc. (situé au 3206 Oak Lawn à Dallas), Dawson a reçu un appel le 22 novembre 1963 de la direction de Oneal Inc, pour une intervention réclamée pour l'angle de Elm et Houston Street, Dallas, Texas. Il note que cela se passait juste avant le passage du cortège présidentiel et proche du lieu où le président à été assassiné. Il a envoyé une ambulance et l'a dirigée vers l'endroit où se trouvait la victime de la crise d'épillepsie qui l'a emmené au Parkland Memorial Hospital. Alors qu'il était en train de procéder à l'enregistrement du patient à l'hôpital, il constatera alors que ce dernier avait disparu. Il déclarera ne pas connaître l'identitée de la personne qui était dans l'ambulance, mais qu'il se pourrait que l'ambulancier Aubrey Lee Rike, qui était le chauffeur de l'ambulance et présent à ce moment à l'hôpital, avait peut-être eu connaissance de cette information. Et il est ajouté "qu'il a fournit cette information au FBI, parce que depuis il pense qu'il y aurait un lien possible entre cet incident et un plan pour distraire l'attention, pour que le tireur puisse se positionner".

Donc, l'employé chargé d'envoyer les ambulances, confirme bien l'arrivée de celle-ci et de son patient, à l'hôpital de Dallas. Et cela sera confirmé par Aubrey Lee Rike (celui-là même qui s'occupera par la suite du corps de Kennedy), qui sera interrogé par le FBI le 28 mai 1964 par les agents Raymond Switzer et Eugene F. Petrakis (document ci-dessous)



Rike, employé en tant que ambulancier par Oneal Incorporeted, Direction de pompes funèbres (situé au 3206 Oak Lawn Avenue à Dallas) a déclaré que le 22 novembre 1963, à 12 h 19, il a été envoyé, lui et l'assistant ambulancier Dennis McGuire, pour une intervention avec l'ambulance n° 606, pour une personne blessée se trouvant au 100 N, Houston Street, Dallas Texas. Il dira qu'une fois sur les lieux, l'homme était conscient et qu'il avait seulement une petite blessure au visage. Mais à part ça, qu'il ne semblait pas en mauvaise forme et que d'après ce qu'il se souvenait, il devait avoir eu une crise d'épillepsie. Rike indiquera que cet homme se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Parkland après que le président Kennedy soit arrivé à l'hôpital. Rike ajoutera qu'il y avait à ce moment énormément de confusion dans l'hôpital, et que c'est à ce moment que le patient en profita pour s'éclipser et quitter les lieux. Rike ne s'est pas souvenu du nom de cet homme mais que cela devait peut-être figurer dans les archives de la Direction des pompes funèbres oneal Inc (donc à son tour, il renvoi vers quelqu'un d'autre).

Ensuite, Rike indique qu'un agent du Secret Service au Parkland Hospital, lui avait dit que son ambulance ne devait pas être déplacée, parce qu'il se pourrait qu'elle puisse servir pour emmener le président dans un autre endroit. Rike est resté à l'hôpital jusque 15 heures et ensuite est retourné au Pompes funèbres Oneal Inc. L'autre ambulancier, Dennis MacGuire, ne sera lui pas interrogé.

Il y a aussi le témoignage de l'assistant du gérant des pompes funèbres Oneal, Jimmy Lee Mc Intire (document ci-dessous). Il confirme que suite à un appel à 12 h 19, l'ambulance n° 606 avec Rike et McGuire a son bord a été envoyée à Houston Street. Que le patient se nommait Jerry B. Belknap et que, suite à la confusion qui régnait dans l'hôpital après l'arrivée du président Kennedy, Belknap, qui n'était pas sérieusement blessé, avait quitté les lieux sans le signaler à l'hôpital. Mais que le 2 décembre 1963, ce dernier revint pour régler le trajet en ambulance de 12,50 dollars.



Cela nous confirme que l'ambulance demandée (portant le n° 606 dans les conversations radios de la police) est bien celle qui a été envoyée par l'entreprise Oneal et qu'elle est bien celle qui est arrivée à Dealey Plaza, pour embarquer l'épileptique.

Et nous avons la déclaration de Jerry Belknap, qui sera également interrogé par le FBI (document ci-dessous). Il confirme les témoignages précédents, en précisant que "l'ambulance venait du 3206 Oak Lawn Avenue" (détail intéressant pour la suite). Et en ajoutant un étrange détail. Une infirmière lui aurait donné un médicament et que se sentant mieux, il aurait quitté les lieux de lui-même (on peut se demander comment on a pût lui donner un cachet, étant donné qu'il n'a pas était admit à l'hôpital et donc qu'il n'a été ausculté pas aucun médecin au préalable). Ensuite, il dit être repartit à son travail au journal "Dallas Morning News".




(Ces témoignages sont dans le rapport "DL 100-10461" du FBI, mais ils seront transmis par la suite à la CIA, qui les mettra dans le dossier "201" d'Oswald. Comme vous pouvez le voir, on trouve de tout dans ce dossier, même des choses qui n'ont rien à voir avec Oswald. Voilà pourquoi le n°201-289248 figure sur certaines pages).

De plus, preuve supplémentaire que l'ambulance 606 est bien arrivée à Parkland, c'est qu'elle figure sur plusieurs photos, prises de l'entrée des urgences, après l'arrivée du président. Comme vous pouvez le voir avec la première photo, de la femme de Lyndon Johnson, escortée par des agents, où ils passent juste devant l'ambulance 606 (la plaque minéralogique "NZ 606" est bien visible). Sur les photos suivantes on voit qu'elle se trouve juste à côte de la limousine (sur celles en couleur la limousine n'est pas encore recapotée).






En tous cas, ces éléments battent en brèche la version habituellement répandue par plusieurs enquêteurs, "que l'on ne sait pas qui a appelé une ambulance, ni d'où venait cette ambulance et que cette ambulance ne serait jamais arrivé dans aucun hôpital". 

Mais si cela nous confirme bien l'arrivée de l'ambulance et de son "épileptique" à Parkland, cela soulève d'autres questions:

- Pourquoi n'y-a-t-il aucunes mentions d'un Jerry Belknap dans le rapport Warren, alors qu'il a bien était retrouvé par le FBI ? 

- Pourquoi l'ambulance ne s'est-elle pas signalée à la police, pour indiquer qu'elle était bien arrivée à Parkland ?

- Pourquoi, après avoir emprunter la route rendue libre de circulation par la police de Dallas, l'ambulance fosse-t-elle compagnie à la police, en prenant une autre route après le croisement "Stemmons-Inwood", juste avant Parkland ?

- Pourquoi dans le témoignage de Rike, n'y a t-il aucunes indications, qu'elle aurait été escortée par une voiture de police (la voiture 111), ou suivit par un autre véhicule (celui non-identifié), alors que cela apparaît dans les conversations radio ?

- Comment l'ambulance a-t-elle pût venir du 3206 Oak Lawn Avenue en une minute ? 

- Pourquoi l'autre ambulancier, Dennis McGuire, ne sera pas interrogé ? 

- Qui est cet agent du Secret Service, qui dira à Rike de ne pas bouger l'ambulance ?

Et concernant l'explication couramment présentée par les enquêteurs, "que l'homme a simulé une crise d'épillepsie, afin de détourner l'attention du public, pour que les tireurs se placent plus aisément". Cette explication, répétée depuis des années, provient en fait de Dan Dawson lui-même ! Mais on peut douter de cette explication (d'autant plus que, de leur position, les tireurs n'ont pas de mal pour se placer. Ceux du Grassy Knoll sont où ils doivent être et ceux dans les immeubles, s'ils veulent mieux se placer, ils n'ont qu'à bouger de quelques mètres et fermer ou ouvrir une fenêtre). 

En fait, en disant cela, Dawson ne cherche pas vraiment à incriminer Belknap, mais plutôt à détourner l'attention des enquêteurs, de la vrai raison de la simulation de sa crise d'épileptique (cette indication de Dawson doit cacher autre chose). Voilà aussi pourquoi la commission Warren ne cherchera pas plus loin, au sujet de l'épileptique (évidement, elle ne peut pas reprendre à son compte la possibilité qu'indique Dawson, et qui figure dans le rapport du FBI, étant donné qu'ils ont toujours prétendu qu'Oswald avait agit seul. Voilà sans doute l'une des raisons pour lesquelles ce témoignage n'apparaitra pas dans le rapport Warren. En quelques sortes, la version officielle "protège" Jerry Belknap, sur sa réelle implication).

Voici mon hypothèse concernant l'épisode de l'épileptique. Hypothèse que j'avais déjà plus ou moins abordée dans la première partie (et que j'ai décalé ici, afin de pouvoir donner plus d'explication (je n'avais pas assez de place pour faire tenir tout ça dans la partie 1).

- 12 h 15: sur Harwood Street, Halterman, qui cherche à prévenir le président de l'attentat, est ceinturé par des hommes du Secret Service, qui l'emmène dans une voiture break blanche garée non loin de là (cela est vu par plusieurs témoins, dont des journalistes du bus de presse), où ils le supprimeront (sûrement par balles, vu les bulletins d'informations parlant d'un "agent du Secret Service tué par balle");

- 12 h 19: Les agents du Secret Service appellent des membres de l'équipe camouflage qui sont sur Dealey Plaza, équipé de radio, pour demander qu'il se produise quelque chose, un prétexte quelconque, pour avoir une ambulance, pour pouvoir évacuer le corps d'Halterman;

- 12 h 20: l'ambulance, qui devait être proche, arrive en 1 minute sur Dealey Plaza, embarque l'épileptique et part pour Parkland;

- 12 h 35: l'ambulance quitte Stemmons et Inwood, suivie par un véhicule, elle est en partance pour Parkland, à cette endroit elle n'en est qu'à 1 km (pour une raison ou une autre, l'ambulance a dût être obliger d'attendre la voiture qui venait de Harwood Street. Parce que la sortie entre Stemmons et Inwood, est à plusieurs kilomètres de Dealey Plaza. Mais l'ambulance aurait tout de même dût arriver plus vite. Pourquoi aurait-elle mit près d'un quart d'heure pour arriver à l'embranchement, alors que la circulation a été bloquée pour la laisser passer ?);

Pendant une durée indéterminée, l'ambulance est perdue de vue par les voitures de police, donc la seule explication, c'est qu'elle prend une autre route. Et ce, à partir du moment où elle est suivie par une autre voiture. Alors ici, deux possibilités. En prenant à ce moment des routes détournées, pour se rendre dans une zone à l'abri des regards, les deux véhicules (l'ambulance et la voiture venant de Harwood Street) se rejoignent. Le corps de Halterman est alors mit dans l'ambulance, et l'epilleptique remontera dans l'ambulance (il y a toujours une place pour un infirmier à côté du brancard). Ou alors, c'est pendant le quart-d'heure, avant l'embrachement, toujours en trouvant un endroit désert, pour se cacher des regards, que le corps fût mit dans l'ambulance. La voiture suiveuse n'étant-là que pour embarquer l'épileptique, il serait alors arrivé à l'hôpital en y entrant sur ses deux jambes (au lieu d'entrer aux urgences sur un brancard, comme cela devrait se passer normalement). Pour s'assurer de la bonne arrivée de l'ambulance à l'hôpital, et avoir des hommes sur place, pour s'occuper du corps.

- Entre 12 h 37 et 12 h 45, un message radio d'une origine inconnu dit "nous sommes à Parkland". Est-ce l'ambulance venant de Dealey Plaza ? C'est possible. Mais dans ce cas, elle ne s'est pas identifiée. 

Je pense qu'il y a peut-être eu une certaine complicité entre l'entreprise de pompes funèbres, l'équipe "camouflage" et le Secret Service. Parce que, les déclarations de Dan Dawson, Rike et McIntire, ne concordent pas avec le timing, que l'on trouve dans les conversations radios de la police. L'ambulance est arrivée en une minute, alors que les témoignages montrent, qu'elle venait des pompes funèbres Oneal, qui n'est pas proche de Dealey Plaza, mais se trouve à 3 kilomètres, au 3206 Oak Lown Avenue. Ils n'ont donc pas pût arriver aussi rapidement en une minute seulement (en arrivant par Care Spring, comme ils le disent).

Pas non plus d'explications sur leur retard d'un quart-d'heure, ni de leur changement de route, au nez et à la barbe des voitures de police (puisque la voiture 20 ne voit pas l'ambulance arriver à Parkland). 

Il pourrait s'agir d'une autre ambulance, mais les messages radios et le témoignage de Rike concordent, et c'est bien l'ambulance 606 qui est arrivée sur Dealey Plaza, et l'ambulance 606 qu'on l'a voit sur les photos à Parkland. En fait, au lieu d'une autre ambulance, je pense plutôt à d'autres ambulanciers (ce ne serait donc pas Rike et McGuire qui étaient dans l'ambulance).

Pas mal de choses s'expliqueraient, si Rike et McGuire, n'étaient pas ceux qui se trouvaient dans l'ambulance au moment de l'intervention. Cela expliquerait aussi l'appel spontané de Dawson au FBI, qui les renvoie vers Rike et qui les renvoie à son tour vers les pompes funèbres. Parce qu'il faut bien dire que les trois témoignages (comme celui de Belknap), font penser à des témoignages fabriqués après-coup (qui mèlent souvent le vrai avec le faux), comme pour couvrir quelqu'un ou quelque chose. Les témoignages ne concordant pas avec un délais possible, pour un trajet de l'ambulance en 1 minute entre Oneal Inc et Dealey Plaza. En fait, Rike, qui est sensé conduire l'ambulance, raconte ce que l'on a dût lui souffler (le minimum), il n'était pas sur place et donc ne sait pas ce qui s'est passé réellement par la suite, étant donné qu'il "zappe" totalement le trajet retour vers Parkland (où plusieurs choses ne sont pas clairs). 

Pour moi, l'ambulance 606 devait déjà se trouver à proximité de Dealey Plaza et a dût être utilisée pour évacuer le corps d'Halterman (le break blanc ne pouvant pas s'éloigner trop loin de Dealey Plaza, si il devait servir après l'attentat. Entre la place et Parkland, il y a 8 kilomètres, 16 kilomètres aller-retour c'est bien trop long pour conduire eux-même le corps jusqu'à l'hôpital. Ils ne pouvaient pas être revenu à temps pour participer à l'évacuation des équipes de tir). Surtout que la complicité avec l'entreprise Oneal Inc avait un autre avantage, celui d'obtenir un cercueil facilement, celui dans lequel sera mit l'agent du Secret Service.

C'est ici que l'on comprend mieux la demande faite à Rike, disant: "que son ambulance ne devait pas être déplacée, parce qu'il se pourrait qu'elle puisse servir pour emmener le président dans un autre endroit." (vu son état, on peut douter que le président aurait été emmené ailleurs). Elle est tellement bizarre, qu'elle doit être vrai. En fait, ce n'était pas pour le président, mais plutôt pour pouvoir disposer d'un véhicule bien pratique, pour transporter le corps d'Halterman par la suite, après l'avoir mit dans le cercueil métallique (une ambulance qui part d'un hôpital, et un corps mit dans un cercueil à l'hôpital, les deux faits n'ayant rien d'anormal en soi. Même si quelqu'un s'aperçoit de quelque chose, tout parait normal).

Alors, si son chauffeur Rike ne la conduit pas, parce qu'elle ne doit pas bouger, sur ordre d'un agent du Secret Service, pourquoi a-t-elle servie dans l'intervalle ? Et qui la conduisait ? 

Parce que, alors que Rike dit bien, ne pas avoir bougé de l'hôpital jusqu'à 15 h, l'ambulance 606 sera réutilisée, dès le début de l'après-midi (document ci-dessous, pages 101 et 105).



Voici la conversation, entre l'ambulance 606 et le Central, à 14 h 08:

606: Nous avons était chargé ici à Parkland de faire effacer par votre biais les formalités et de supprimer les formalités pour la zone de Love Field. Nous avons un moyen de transport pour le cercueil. (la fin de la phrase: "...un moyen de transport pour le cercueil" n'apparaît pas sur les retranscriptions pour le FBI. A la place il est écrit "illisible". Et la suite de la conversation n'apparaitra pas).
.../... (j'avance un peu, la conversation reprend ensuite à 14 h 13).
606: Avez-vous une idée du moyen de transport du cercueil que nous sommes sensé obtenir.
Disp: 606.
606: 606.
Disp: Ce n'est pas supposé être à Love Field ?
606: 10-4. Nous approchons de la zone de frèt aérien maintenant. Un officier en quittant Parkland nous a dit de prendre contact avec vous et de nous mettre en rapport avec la patrouille 39.
Disp: 10-4. Tenez-vous prèt. (Ensuite, plus d'échanges avec l'ambulance dans la retranscription).

Donc, l'ambulance est bien partie à 14 h 08 pour l'aéroport de Love Field avec un cercueil à son bord (elle ne dit pas "nous avons un cercueil pour le corps", mais bien "nous avons un moyen de transport pour le cercueil"). Ce "moyen de transport" doit sûrement être un avion, étant donné que l'ambulance arrive dans la zone de chargement de Love Field. Où un officier leur a dit, avant de quitter Parkland, de se rapprocher là de la patrouille 39 (les policiers Butcher et Comer). On ne peut pas confondre le cercueil en question, avec celui du président, qui partira à 14 h 05 dans un corbillard, escorté par la police de Dallas et des agents du Secret Service et dans lequel entre Jackie, au moment du départ de Parkland. Surtout que l'ambulance 606 est toujours à la même place, juste à côté du corbillard, sur la première photo. Cette partie de la photo est surexposée, mais la plaque reste malgré tout lisible (photos ci-dessous).





Alors, quel est ce cercueil, parti de Parkland dans la même ambulance qui intervint sur Dealey Plaza à 12 h 20, et pour lequel on doit effacer les traces de formalités et qui doit manifestement être chargé dans un avion ? Et qui conduisait l'ambulance 606 ? Etant donné que Rike ne parle pas de ce transport effectué entre 14 h 08 et 14 h 13, dans sa déclaration au FBI. Si ce cercueil est le cercueil métallique, que l'avion est Air Force One, on comprend mieux pourquoi il fallait effacer toutes traces et faciliter l'entrée de l'ambulance dans la zone de chargement de l'aéroport.

Cela démontrerait que le corps aurait bien été mit dans le cercueil métallique à Parkland (vu que l'ambulance ne semble pas avoir bougée, depuis son arrivée à Parkland). C'est de là que partira l'ambulance à 14 h 08, et c'est là aussi qu'on a donné aux ambulanciers, la charge de transporter un cercueil jusqu'à l'aéroport. Pour partir à destination de Love Field pour ensuite le charger dans Air Force One. Sans doute avec la complicité des policiers de la patrouille 39 et d'agents du Secret Service.

PARTIE 14

45) Pourquoi la tête de Kennedy montre-t-elle un mouvement si particulier sur le film de Zapruder ?

Kennedy, est déjà incliné en avant et a la tête baissée, à cause des précédents tirs. Le premier tir à la tête survient. Il y a un mouvement de tout le corps vers l'arrière et légèrement vers la gauche (dût au choc de l'impact, le corps accompagne la trajectoire du projectile), puis dans la continuité du mouvement, c'est uniquement la tête elle-même, qui à un brusque mouvement vers l'arrière, d'un seul coup (cela est dû à la sortie du projectile à l'arrière du crâne), ainsi qu'à l'expansion du projectile (les cartouches de chasse métalliques utilisées), qui produit un éclatement, au moment de la sortie à l'arrière du crâne.

Alors que la tête est sur le point de retomber (elle amorce tout juste le mouvement), le second tir arrive et il provoque deux choses: un arrêt immédiat de la retombée de la tête vers l'avant; et un unique mouvement violent de la tête vers l'arrière, dû aux mêmes raisons expliquées précédements (et uniquement de la tête, vu que le corps est déjà penché en arrière). Ensuite, la tête et le corps retombe.

Voilà pourquoi il est si difficile d'expliquer les mouvements du corp et ceux de la tête. Il n'y a pas qu'un seul tir, il y a deux tirs distincts, qui se produisent quasiment en même temps (70 centième de seconde entre les deux). Cela est très bien visible sur le film de Zapruder, accompagné du son synchrone où six coups de feu se font entendre (voir question 2). Quand on voit les images avec le son, cela ne fait aucun doute que le président est touché deux fois à la tête, en un instant très court (cela prouvant, non seulement que les tirs proviennent de devant, mais de plus que les deux derniers tirs proviennent de deux tireurs différents (un unique tireur ne pourrait tirer aussi rapidement, à moins d'une seconde d'intervalle).

46) Quelle est la différence entre les deux types de munitions utilisées lors de l'attentat ?

Il y a le calibre 7,92 mm des fusils Mauser. Pour ceux-ci, un projectile plein a été utilisé, qui se déforme plus ou moins, tout dépend de ce qu'il pénètre. Et qui reste généralement en un seul morceau (ce que j'ai appelé dans la partie 6, une "balle", afin de simplifier l'explication). Voici une vidéo pour avoir un exemple, de la déformation que subit un tel projectile:



Il y a le calibre 30-06 des carabines Winchester, qui est une munition de chasse (le "30" désigne le calibre, équivalent au 7,62mm Européen. Et le "06", désigne en fait l'année d'adoption de ce calibre, en 1906. Lorsque le nombre suivant n'est pas "06", il désigne en fait le poids du projectile, qui est alors exprimé en "grains"). Le type de projectile utilisé est un projectile qui se fragmente tout en produisant un phénomène d'éxpansion, en se "détruisant" de lui-même en de multiple tous petits morceaux (ce que j'ai appelé dans la partie 6, une "cartouche", toujours dans le but de simplifier l'explication). Voici une vidéo pour voir la déformation que subit un tel projectile:



47) Qui était l'homme en bas, à l'entrée du Texas School Book Dépository, que l'on a cru être Oswald ?

Cette homme, qui apparaît sur une photo prise ce jour-là par le photographe Altgens (qui est dans la partie 4) et que l'on avait pris un moment pour Oswald, a été en fait identifié dès 1964, par la commission Warren et les autres comités d'enquête que se succéderont par la suite. Il s'agissait d'un employé du dépôt de livre du nom de Billy Nolan Lovelady. Comme vous pouvez le voir sur cette page ci-dessous, tirée du magazine, qui l'a retrouvé en 1971.



48) Quel véhicule s'est trouvé sur le Grassy Knoll, pendant un cour moment, lors de l'attentat ?

En effet, lorsque l'on regarde attentivement le film de Nix, on peut s'apercevoir que derrière le muret blanc, se trouvait quelque chose, que l'on peut raisonnablement penser être un véhicule. Étant donné que avant, sur des photos où on voit le Grassy Knoll (au moment où la limousine n'a pas encore franchie le panneau "Stemmons Freeway"), cela n'apparaît pas. Et n'est donc visible que, entre le moment du ralentissement de la limousine et le moment qui suit l'attentat. Pour y être à un moment et ne plus y être le cour instant d'après, qu'est-ce que cela pourrait être d'autre, à part une voiture ?



Sur une photo prise quelques instants plus tard (ci-dessous), on voit bien qu'il n'y a plus rien derrière le muret blanc. Et il y avait à l'époque largement la place pour qu'une voiture se glisse en marche arrière, sur le Grassy Knoll. Sûrement pour y mettre les armes dans le coffre au plus vite. Surtout qu'un policier, parvenu sur le parking après l'attentat, qui s'était mis à fouiller des coffres de voitures stationnées là, recevra l'ordre par un faux agents du Secret Service (de l'équipe camouflage), d'arrêter tout de suite d'ouvrir les coffres de voiture.



Cela amène une autre question. Lee Bowers, de sa tour d'aiguillage, n'a pas pu, ne pas voir, cette voiture se ranger de la sorte sur le Grassy Knoll. Il a forcément vu quelque chose concernant ce véhicule. Plusieurs enquêteurs ont souvent mentionné que lorsqu'ils interrogeaient Bowers, ils avaient l'impression que ce dernier ne disait pas tout. En fait, Bowers a dû en voir bien plus que "deux hommes derrière la palissade", et que "quelque chose m'a fait penser que quelque chose d'anormal venait de se produire". En dehors de Max et Ladislas courant vers le train, des complices et des passages des voitures avant l'assassinat, on ne saura sans doute jamais ce qu'il a vu effectivement ce jour-là. A ma connaissance, aucun des témoins n'a dit avoir vu des traces de pneus derrière le muret blanc. Mais, avec les témoins se précipitant sur le Grassy Knoll, cet endroit a été allégrement piétiné par le public, après l'attentat. Ce qui a dû effacer les traces, si il y en avait.

49) Qu'est-ce que les journaux de l'époque ont révélés ?

Cela peut sembler sans intérêts de se poser la question, mais il y a certaines choses, qui apparurent dans la presse et qui, il faut bien le dire, son assez troublantes. Et qui dénote avec la théorie du "tireur isolé", propagée alors par la version officielle.

Il y a d'abord le célèbre magazine Life. Les journalistes de "Life Magazine", qui feront une enquête sur la jeunesse et la vie d'Oswald, publieront leurs résultats dans le numéro du 21 février 1964. Et les neufs pages de l'article, figureront même dans le rapport Warren (Volume XVI, pièces n°281 à 292). Dans l'article, ils publieront en bas de page, la photo de deux cartes d'identité militaires de l'USMC, à deux noms différents: "Lee Harvey Oswald" et "Alek James Hidell" (photo ci-dessous).



Ils ont certainement très bien compris les informations qu'ils ont trouvé. Ou qu'on leur a peut-être fait parvenir délibérément, parce que découvrir autant de choses en seulement 3 mois et assez étonnant. A ce sujet, lorsque l'on compare les cartes militaires qui figurent dans Life et celles qui figureront dans le rapport Warren (photos ci-dessous) on peut constater que les cartes sont différentes. Pour la carte de Hiddel et Oswald, des bords arrondis dans l'article de Life. Dans le rapport Warren, des bords arrondis pour celle d'Oswald et carrés pour celle de Hidell, et que le revers est lui aussi différent. Dans celles du rapport, il n'y a pas de photo, tandis que dans Life, il y a bien une photo représentant Oswald au revers. On peut alors se demander comment, alors que le rapport Warren n'a pas encore été publié (les photos dans Life ne peuvent donc pas venir de là), un magazine peut avoir en sa possession des documents, que la commission Warren n'a pas (des cartes avec une photo au revers, donc, être mieux renseignée). Leurs informations ne devaient pas seulement provenir de l'enquête de leurs journalistes, mais d'une source beaucoup mieux informée (la CIA ?).




Il y aura le journal "Northon Virginia Sun", qui dans son édition du 28 février 1964, s'interrogera sur son séjour en URSS (où il aurait été d'après eux un agent double) et sur le fait qu'Oswald pourrait être un agent de la CIA et un informateur du FBI.

Il y a un article (document ci-dessous) parlant de la découverte de deux fusils dans le dépôt de livre, un Carcano et un Mauser (interview de l'officier Roger Craig). Où on peut lire que Glen King, responsable des relations publiques de la police de Dallas, dira à un reporter "que le fait d'avoir trouvé un Mauser a semé la confusion". Prouvant bien que la police de Dallas a trouvé le fusil utilisé par del Vallée et l'a fait disparaître.



Et aussi un article sur l'enquête du procureur Garrison de la Nouvelle-Orléans, paru dans le "Dallas Morning News" du 27 décembre 1967 (ci-dessous). Dans lequel Garrison dit qu'après un an d'enquête, il arrive à la conclusion qu'Oswlad était un agent de la CIA et il parle aussi du fameux télex parvenu au FBI. Et un second, où Garrison dit que Oswald était impliqué dans l'attentat mais n'a pas tiré sur Kennedy et que lui, Garrison (tout comme la CIA), connaît l'identité des véritables assassins.





50) Y a-t-il eu des personnes qui ont eu vent de l'attentat avant qu'il ne se produise ?

Il y en a plusieurs:

- Rose Cheramie: La maitresse de Franck Sturges à l'époque (c'était une danceuse du night-club de Jack Ruby), avait connaissance de l'assassinat à l'avance, elle faussera compagnie aux équipes de tir qui se rendaient au sud d'El Paso, pour s'entrainer dans le ranch de Hunt. Retrouvée droguée par la police sur le bord d'une route près de Eunice, elle sera conduite à l'hôpital d'état de Jackson (Louisianne), où elle sera interrogée par la police et donnera une description de l'attentat à Dallas, deux jours avant qu'il ne se produise. Après l'assassinat, elle maintiendra que Oswald et Ruby se connaissent. Elle sera internée par la suite, puis libérée après l'attentat. On la retrouvera morte d'une overdose, et écrasée sur une route par un chauffard en septembre 1965 (l'autopsie révélera qu'elle était décédée avant l'accident).

- J.A. Milteer: Responsable d'un groupe politique ultra conservateur (le NSRP), qui avait raconté la mort de Kennedy avant qu'elle ne se produise en décrivant l'attentat et aussi qu'il y aurait la capture d'un "bouc émissaire". Il avait raconté au téléphone à un informateur de la police de Miami, William Somersett (qui surveillait le NSRP et avait infiltré les milieux d'extrême-droite), que le président serait supprimé par de riches Texans influents avec l'aide de sympathisants d'extrême-droite, qui étaient à des postes clés.

Somersett en avertira le FBI, et le 10 novembre l'agent Peterson écoutera même l'enregistrement de la conversation. Il agira en envoyant un rapport et en y joignant une retranscription de l'enregistrement de la conversation, directement à Edgard Hoover, directeur du FBI et au Secret Service. La trace du rapport de Peterson disparaîtra des archives du FBI, mais un agent a dû bien faire son travail, étant donné qu'il aboutira au fameux telex envoyé le 17 novembre à tous les bureaux du FBI:

"Menace d'assassinat sur le président Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963. Information a été reçu par le bureau. Le bureau a déterminé qu'un groupe de militants révolutionnaires peut tenter d'assassiner le président lors de son voyage à Dallas, le 22 novembre 1963."

Et que l'on fera disparaitre après l'attentat, sur ordre de Hoover lui-même (fait confirmé au procureur Garrison par l'agent William Walther du bureau de la Nouvelle-Orléans, qui reçu le télex quand il était de garde et qui en avait fait une copie, qui ne sera pas détruite et qu'il transmettra à Garrison). Le rapport de Somersett disparaîtra lui aussi des archives de la police de Miami. Milteer mourra dans une explosion en 1974.

- Robert Morrow: Agent de la CIA et ingénieur en électronique, il travaillait avec l'agence pour des opérations spéciales depuis 1958. Il fait partie de "l'opération Mangouste" (opération secrète de la CIA pour la reconquête de Cuba et le renversement de Castro).

Il recevra un appel téléphonique de Yito, dit "Lido" del Vallée (le tireur du dépôt de livre) qui a été recruté par la CIA en avril 1962 pour l'opération Mangouste. Qui lui demandera 4 émetteurs-récepteurs non détectables. Morrows aura rendez-vous sur un aérodrome privé et ce sera David Ferrie qui récupérera les émetteurs radios avant de repartir pour la Nouvelle-Orléans. Le 10 novembre, il recevra un autre appel de Vallée, qui lui explique pourquoi le matériel va être utilisé: "pour le grand chef à Dallas, Kennedy va y avoir droit à Dallas". Le jour même, Morrows contacte son officier traitant à la CIA, Tracy Barnes, et lui rapporte les propos de Vallée. Barnes le rassurera en lui disant "que la CIA a la situation bien en mains".

- Eugene B. Dinkin: Ce témoin est peut-être le plus significatif étant donné que son histoire est confirmée par des documents de la CIA (ci-dessous, quelques mots sont censurés). Eugene B. Dinkin, était un soldat de l'US Army de 24 ans, basé en Europe à la base Américaine de Metz en France. Cette base abritait une antenne de la NSA et été chargée de l'écoute des communications d'Europe de l'ouest, pour l'agence de sécurité. Dinkin, qui avait une clearance "Crypto", s'occupe d'écouter, de décoder et d'analyser les télex, les télégrammes, les appels téléphoniques.

A la mi-octobre 1963, Dinkin intercepte une communication entre un membre de l'OAS et son contact (qui est en fait un agent de la CIA), et ils parlent tous les deux d'une tentative d'assassinat lancée contre Kennedy. Quelques jours plus tard il en intercepte une autre, qui confirme la précédente. Le 2 novembre, il y aura un message plus précis, l'attentat aura lieu au Texas et il implique des hauts gradés et des financiers d'extrême-droite.

Dinkin hésite à avertir ses supérieurs, parce qu'il comprend que c'est une opération à un haut niveau, qui implique des personnes à des postes importants. En clair, il craint qu'on étouffe l'affaire. N'ayant pas droit aux communications à l'extérieur de part son statut, il demandera à un camarade de lui poster une lettre à l'attention de Robert Kennedy (on a jamais su si le frère de Kennedy l'a reçu et même lu, mais cette lettre existe et figure aux archives). Ayant averti ses supérieurs, qui diront ne pas se sentir concerné, Dinkin décidera de déserter le 4 novembre et d'en informer des pays alliés, en contactant différentes ambassades au Luxembourg. Seul l'ambassade d'Israël acceptera de le recevoir et promettra d'intervenir auprès de l'ambassade Américaine. Les 6 et 7 novembre il rencontrera deux journalistes, dans la salle de presse de l'ONU. Où il parlera avec les correspondants de "Newsweek" et de "Time-Life". Son périple se termine le 11 où il sera récupéré par l'armée, qui le placera aux arrêts et au secret, du 13 au 23 novembre 1963. Le 2 décembre il sera même interrogé par un agent du FBI. Le 4 décembre, il sera interné à l'hôpital Walter Reed aux Etats-Unis pendant 4 mois. Il sera rendu à la vie civile quelques années plus tard.






Tout cela nous prouve que les autorités militaires, la CIA, la NSA, le FBI et le Secret Service ont bien eu connaissance de la tentative d'assassinat avant le 22 novembre 1963.

51) Qu'est devenue par la suite Marina Oswald ?

Elle se remaria avec un voyageur de commerce du nom de Kenneth Porter, en 1965. Elle en a eu une troisième enfant, un garçon. Ils divorceront en 1970. Marina accepte de temps en temps des interview et ne participera qu'à une seule émission de télévision. Les filles d'Oswald restent discrètes, mais June Oswald a tout-de-même participée à une émission de télévision Américaine dans les années quatre-vingt, où l'on peut voir qu'elle ressemble énormément à son père, et sa soeur Rachel, collaborera briévement avec l'équipe du film "JFK" de Oliver Stone.

52) Pourquoi dit-on "le sixième étage du dépôt de livres", alors que c'est en fait le cinquième ?

Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, ils ne compte pas les étages de la même fàçon que nous. Ils compte le rez-de-chaussée, comme étant un "premier étage". Le premier étage en France est donc le deuxième étage pour eux, et ainsi de suite. Voilà pourquoi on dit toujours "le sixième étage du dépôt de livres", alors que concrètement c'est bien le cinquième étage.

53)  Kennedy avait-il une puce dans le cerveau, qui aurait été implantée par le programme "MK-Ultra" ?

Sincèrement, on peut en douter. Si le président avait été une "marionette" de la CIA, par le biais du programme MK-Ultra, il aurait alors été totalement manipulable, et ils n'auraient pas été obligés de le supprimer. Kennedy, était en passe d'être réélu en 1964 et avait une très forte côte dans l'opinion. Alors pourquoi, dans le cas oùi kennedy aurait été parfaitement controlable, par une puce dans la tête, vouloir se séparer d'un si bon élément ? Puisque la principale raison pour laquelle ils l'ont supprimé, c'est bien qu'il ne pouvaient pas le contrôler, et contre-carrer ses décisions. Voilà pourquoi franchement, je ne le pense pas.

Partie 15

Les films et documentaires

























Partie 16

Zapruder Frames

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