Washington a confirmé sa mort, mais a démenti la version avancée par le groupe jihadiste. Sans détailler les circonstances exactes, la Maison Blanche a indiqué que "selon nos informations, il n'y a pas de preuves de la présence de civils dans la zone visée avant le raid aérien de la coalition", mené le 6 février par la Jordanie. "Cela remet certainement en question les affirmations faites par l'Etat islamique", a poursuivi Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif.
Sa famille a dit avoir «le coeur brisé». «Kayla était une travailleuse humanitaire dévouée et pleine de compassion. Elle a consacré sa courte vie à aider tous ceux en manque de liberté, de justice et de paix», ont écrit ses proches.
Sans détailler les circonstances de la mort de Kayla Mueller, Barack Obama a assuré dans «que les Etats-Unis retrouveront et traduiront en justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla».
Message de Daesh
La jeune femme avait été enlevée à Alep, au nord de la Syrie, en août 2013. Sa mort avait d'abord été annoncée vendredi par les jihadistes. Selon eux, la travailleuse humanitaire de 26 ans a «péri dans un bombardement de l'aviation de la coalition croisée d'une position à l'extérieur de la ville de Raqa», au nord de la Syrie.
Un message de l'EI à la famille de Kayla Mueller a permis de confirmer sa mort.
Kayla pouvait retrouver sa liberté que lors d'un sauvetage, ce qui faillit se produire en juin 2014, mais qui échoua de peu.
AFP