Ces deux domaines stratégiques verront leurs capacités une nouvelle fois confortées.
Ce sont les grands gagnants de la LPM, comme à l’occasion du Livre Blanc en 2008. Les services de renseignement, principalement la DGSE et la DRM, bénéficieront d’une « création nette de postes nouveaux d’ici 2019 ». La DGSE a vu, à elle seule, ses moyens techniques et humains considérablement augmentés depuis 2008.
D’une part, le Renseignement d’Origine Image (ROIM) disposera de moyens ultra-modernes, ce sont les yeux de la France partout dans le monde. Les deux satellites MUSIS seront lancés d’ici 2017. Le développement d’un troisième satellite dans le cadre d’une coopération européenne est envisagée. Les études amont du successeur de MUSIS seront déjà initiées d’ici là. Concernant l’utilisation des images fournies par les drones MALE, 4 systèmes seront acquis bénéficiant également d’une capacité ROEM.
Le Renseignement d’Origine Electromagnétique (ROEM) justement. Il sera soutenu par le lancement des trois satellites CERES prévu en 2020. Les équipements d’interception et de localisation seront modernisés.
Quant au COS, il verra ses effectifs gonfler de 1000 personnels supplémentaires, ce qui n’est pas rien alors que les Forces Spéciales emploient déjà environ 4000 hommes et femmes triés sur le volet. Pour ce faire, son état-major ainsi que ses moyens de ciblage, de frappe et de transport seront renforcés au cours des cinq prochaines années. Les 15 Caracal seront regroupés sur un seul site (Cazaux selon les aviateurs ou Pau d’après les terriens) et placés sous le commandement unique du COS.
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