La FAA (Federal Aviation Administration) a publié vendredi un dossier d'enquête publique pour identifier six zones-test où elle compte étudier, à partir de 2013, la cohabitation des drones fédéraux (Défense, Justice, Homeland Security, Douanes, Nasa...), des drones des forces de police (cliquer ici pour lire un article de DefenseTech) et de tout ce qui vole dans le ciel américain.
Comme le rappelle la FAA dans une Fact Sheet, chaque jour, une centaine de milliers de vols ont lieu dans l'espace aérien américain. Au sol, 18 000 appareils de ligne côtoient 230 000 avions d'affaires, de loisirs... Désormais, il faut aussi compter avec les drones fédéraux (DoD, FEMA, DoE...) et les drones privés qui s'entraînent ou opérent dans le NAS (national air space). Un espace où la sécurité est primoridial.
Actuellement et depuis juin 2011, il existe une zone test réduite (à la New Mexico State University) qui dépend de la FAA. Six sont prévues. Ces zones test vont servir à préparer l'intégration des drones dans le NAS. Actuellement, la FAA autorise des vols à basse altitude (comme celle des modéles réduits) ou exige un avion d'accompagnement (formule lourde et onéreuse). A terme, il s'agit de faire co-voler avions, hélicoptères et drones publics et privés (ceux que souhaitent utiliser les entreprises agricoles, les compagnies qui possédent des réseaux: eau, électricté, gaz, pétrole) etc. Outre ces zones test, la FAA veut aussi réfléchir à l'embarquement de matériel de détection: il s'agit de passer du "see and avoid" (voir et éviter) au "sense and avoid" (percevoir et éviter).
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